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La SEP et la spasticité
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Saint-Paul
Bon conseiller
Mon conjoint qui a une séparation PP depuis 12 ans minimum prend du cannabis ( médical : CDB ) avant de se coucher et cela lui fait du bien et limite ses douleurs permanentes aux genoux
on a pas attendu le Sativex qui a tardé et est donné au compte goutte
Kawyne
Bon conseiller
Bonjour, beaucoup de douleurs derrière les jambes (cuisses et mollets). Que me conseillez-vous ? J'ai contacté l'hôpital, visiblement l'interne que j'ai eu pense à de la spasticité.. SEP depuis 12 rémittente traitement copaxone. Ne serais-je pas entrain de passer en secondairement progressive ?? L'interne m'a dit de prendre Lyrica et baclofène.. avez-vous d'autres idéees, je suis preneuse de toutes vos idéees. Je m'étire très souvent et je continue de marcher malgré ces douleurs... Merci à tous.
Nathali57
Bon conseiller
@Kawyne bonjour
Les étirements sont le 1er remède, les miens sont moins efficaces que ceuxdu kiné
@veronique53 connaît mieux l homéopathie que moi. Ma fille prend du cuprum metallicum pour les crampes musculaires
Sinon l huile de CBD est efficace contre ma (légère) spacticite. Aujourd'hui je fais plus attention à prendre les gouttes quand je n ai plus besoin de conduire.
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🌈
Nathali57
Bon conseiller
@Kawyne je ne pense pas que ce soit la spasticite qui soit le signe de passage en progressif. Une sepSP se traduit plutôt par une aggravation de ton état clinique sans faire de poussées, une diminution de ta distance de marche.
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🌈
Kawyne
Bon conseiller
@Nathali57 Bonjour, merci pour vos réponses. La marche devient du coup plus difficile vu la spasticité, vous ne pensez pas que ce soit un passage en forme progressive ?? Je m'inquiète par rapport à ce passage.. Je crois que je "préférais" une poussée..
Nathali57
Bon conseiller
@Kawyne je me suis inquiétee comme toi pour le passage en SP à l approche des 50 ans après 30 ans de sep.
Je commence le kesimpta/ocrevus dans 1 mois. Surtout j améliore ma marche, mes forces avec un nouveau kiné. Le temps le dira.
Mes poussées n ont pas été douloureuses, c est pour ça que la sep peut être silencieuse. Mais des névralgies, la spasticite font mal. Ah oui, j ai besoin de m arrêter au cours des "promenades" ou pendant la kiné... l influx nerveux ou les muscles doivent récupérer avant de redémarrer (?)
Continuer à bouger, enveillant à ne pas s épuiser. C est tout un art
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🌈
veronique53
Bon conseiller
@Kawyne bonjour comme le dit @Nathali57 le mieux c'est les massages du kiné en homéopathie je prend du cuprum metallicum et arnica montana Bonne journée.
Kawyne
Bon conseiller
@Nathali57 J'approche également de la cinquantaine, il est dit que la SEP ralentie à la ménopause, je verrai.. Comme vous, des poussées pas trop douloureuses, c'est maintenant que çà se "gâte". Comme vous le dîtes le principal, continuer étirements, marche, kiné, se muscler.. J'espère que le traitement kesimpta/ocrevus vous soulagera et vous apportera du mieux. Bien à vous et merci encore.
Kawyne
Bon conseiller
@veronique53 J'ai pris à une certaine période cuprum et arnica. Quelle dose prenez vous au quotidien et est ce que cela améliore la spasticité ? Merci
veronique53
Bon conseiller
@Kawyne j'en prend pendant les crises 33 à 5 granules en 9ch 3 ou 4 fois dans la journée cela marche bien si les crises de spasticité ne sont pas trop forte
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La spasticité et les troubles de la mobilité sont des symptômes avec lesquels il peut être difficile de composer. Leurs manifestations diffèrent d’une personne à l’autre et varient dans le temps chez une même personne. Soulignons qu’un professionnel de la santé peut déceler des signes de spasticité chez une personne qui n’en présente aucun symptôme. Il faut par ailleurs savoir que la raideur musculaire de la SEP (spasticité), même si elle est souvent nuisible, peut favoriser la mobilité et faciliter certains déplacements. La spasticité est probablement attribuable à une tentative du système nerveux central de compenser pour la faiblesse musculaire. En effet, cette augmentation du tonus musculaire, qu’on appelle hypertonie, permet au patient atteint de paralysie partielle des jambes (paraparésie) d’effectuer ses transferts en faisant un pivot et même de faire quelques pas à l’aide d’une marchette. La spasticité devient nuisible
lorsqu’elle est disproportionnée en relation avec le degré de faiblesse musculaire. De plus, la spasticité est presque toujours indésirable en présence de paralysie grave ou totale
des jambes (paraplégie). Il est donc important de prendre ce symptôme en charge afin de maximiser la mobilité et la qualité de vie des
personnes touchées.
Qu’est-ce que la spasticité ?
La spasticité se définit comme un accroissement du tonus musculaire qui se traduit par une raideur musculaire persistante, des spasmes (contractures d’apparition soudaine) ou les deux. Tout mouvement coordonné implique que certains
muscles se détendent et que d’autres se contractent. La spasticité survient lorsque la coordination est altérée et qu’un trop grand nombre de muscles se contractent en même temps. La spasticité liée à la sclérose en plaques (SEP) peut survenir au repos ou lors des mouvements coordonnés, empêchant par
exemple une personne de plier la jambe. Quant aux spasmes, ils peuvent être spontanés ou être déclenchés par une douleur soudaine, une infection ou à l’initiation d’un mouvement volontaire. Bien qu’ils ne soient pas parfaitement compris, ces symptômes d’hypertonie sont attribuables, croit-on, à une hypersensibilité des parties des muscles qui permettent à ceux-ci de se contracter, de se détendre et de s’étirer. Ce phénomène apparaît fort probablement à la suite d’une démyélinisation ou d’une dégénérescence des fibres nerveuses qui commandent l’arc réflexe spinal et donc, le tonus musculaire. Lorsque la spasticité est peu marquée, elle se manifeste par une légère sensation de raideur musculaire. Lorsqu’elle est grave, elle peut provoquer des spasmes douloureux ou une torsion des muscles des membres, entravant parfois la mobilité et d’autres fonctions physiques.
Chez les personnes atteintes de SEP, deux types de muscles sont particulièrement touchés par la spasticité : les fléchisseurs et les extenseurs des jambes. Les spasmes des muscles fléchisseurs se traduisent par la flexion involontaire de la hanche ou du genou. Ils impliquent principalement les muscles situés à l’arrière de la cuisse (ischio-jambiers). Le fléchissement s’effectue alors vers le thorax. Quant aux spasmes des muscles extenseurs, ils provoquent une extension de la jambe, par exemple, et impliquent les quadriceps (situés en face antérieure de la cuisse), les abducteurs (situés en face interne de la cuisse) et les muscles du tronc. Ce type de spasme provoque l’extension des hanches et des genoux. Les jambes se serrent alors l’une contre l’autre ou se croisent au niveau des chevilles.
La spasticité est-elle fréquente ?
La spasticité est l’un des symptômes les plus fréquents de la SEP. Toutes intensités confondues, elle survient chez environ 80 % des personnes atteintes de SEP. La notion d’intensité est importante. Chez une personne donnée, la spasticité peut se manifester par une raideur des jambes, tandis que chez une autre, elle entravera totalement la marche. Pour nombre de personnes présentant ce symptôme, l’effort supplémentaire que nécessitent les déplacements contribue à augmenter le degré de fatigue de manière considérable. Cependant, la spasticité peut compenser la faiblesse musculaire, facilitant la station debout, la marche et les déplacements.
La spasticité peut également se manifester dans les bras, mais chez les personnes atteintes de SEP, ce sont surtout les jambes qui sont touchées. Lorsqu’elle atteint les bras, la spasticité peut rendre très difficile l’accomplissement de certaines activités comme prendre son bain, s’alimenter, écrire à la main et utiliser un clavier d’ordinateur.
Source : https://mssociety.ca/