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Patients Spondylarthrite ankylosante
Impact de la SPA sur les passions, les sports...
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lulu-spa
Bon conseiller
lulu-spa
Dernière activité le 22/08/2024 à 20:30
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Bonjour Lucie,
je vois que tu as également de nombreuses passions. Comme tu le dis, il faut arriver à trouver un équilibre pour les pratiquer sans provoquer trop d'inflammation.
Mais c'est une très bonne chose que d'en avoir, cela permet de penser à autre chose, d'améliorer son moral... ce qui est toujours très important dans les maladies chroniques.
Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Non, la brasse, avec un masque et un tuba, ne pose aucun problème pour les cervicales. J'ai testé, sans ça, je suis totalement incable de me mettre à l'horizontale et en plus j'ai rapidement très mal aux cervicales. Mais avec tout l'atirail, on respecte la courbe naturelle de la colonne vertébrale et on peut même relâcher tous nos muscles et se laisser porter pas l'eau. Ainsi, en mode noyé, juste en faisant de la respiration abdominale, on peut se relaxer tranquillement.
D'autre part, nous sommes tous dans un état qui ne nous permet pas de faire de la compétition, donc nous sommes avant tout dans la lenteur. Et si les hanches font mal, il suffit de ne pas faire de mouvements avec les jambes. Mais rien qu'en faisant des mouvements le plus lent possible avec la plus grande amplitude possible des bras, on étire tous les muscles autour de la cage thoracique. L'idéal est de caler ses mouvements sur notre respiration ainsi on arrive à libérer notre cage thoracique. Et si en piscine on gêne on peut tout à fait accrocher nos pieds à un trop-plein et faire du surplace.
L'idée est de profiter du portage de l'eau pour solliciter en douceur nos muscles et nos articulations. Après pour faire travailler les jambes et le bassin, il reste tous les mouvements aquagym ou le footing. Le footing c'est simplement, à la verticale dans la piscine, là où on n'a pas pied, de reprendre le mouvement du footing normal.
Ce sont mes essais, ils fonctionnent pour moi, mais biensûr, ils ne sont pas vérité vraie. Il appartient à chacun d'essayer et de faire ses choix en fonction de son état.
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lulu-spa
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lulu-spa
Dernière activité le 22/08/2024 à 20:30
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Bonjour,
J'ouvre une nouvelle file pour parler des impacts de la maladie sur nos passions, les sports qu'on aime...
Personnellement, j'ai 4 passions principalement :
1) L'orgue d'église est une véritable passion. Dans le jeu de cet instrument interviennent les mains mais également les pieds, donc le déplacement des hanches. Aussi, cela permet de "mobiliser" ces articulations ce qui évite les blocages à terme, mais si j'en fais trop, l'inflammation prend le dessus... Il faut donc jongler entre les moments où on est bien, les moments difficiles... Et ne pas trop en faire à la suite pour ne pas provoquer de poussée inflammatoire. Je fais de l'orgue depuis une quinzaine d'années et cela me permet de me sentir utile, d'apporter quelque chose aux autres, ce qui est très important.
2) la photographie : elle impose des déplacements sur les lieux mais également de pouvoir bouger afin de trouver le meilleur angle de vue pour la photo. Parfois, il est très utile de pouvoir se baisser (pour prendre des fleurs, des enfants, par exemple). Personnellement, j'ai énormément de difficultés à me baisser. Il existe de plus en plus d'appareils-photo numériques pourvus d'un écran qui pivote, donc qui permet de baisser simplement l'appareil en regardant l'écran par le dessus. Ceci limite donc la baisse du photographe. Alors quand l'appareil que j'ai est sorti, je me suis précipité ! Et je ne le regrette pas une seconde. Cela économise énormément les baisses, les rotations...
3) la pétanque : heureusement qu'il existe des aimants pour relever ses boules ! J'en utilise depuis l'âge de 10-12 ans... La pétanque me permets de bouger modérement, de m'amuser... Seul hic : je ne peux plus me baisser et pour pointer, ce n'est pas l'idéal... Je me suis donc entrainé à pointer debout et à tirer. Ainsi, je ne me baisse pratiquement jamais...
4) le tennis de table : Ah, quel regret ! J'en ai fait jusquà plus de 20h / semaine... Alors, suite à un déchirement de périoste (membrane dure qui entoure l'os) au poignet droit, j'ai dû arrêter du jour au lendemain. Cela a été (et est encore) très difficile, à tel point que j'en rêve très souvent. Ce qui est curieux, c'est que dans ces rêves, j'ai toujours la sensation du "toucher de balle" mais par contre, je ne sens pas mes jambes... Et lorsque je me réveille après un tel rêve, ce n'est jamais facile, même si j'ai arrêté depuis 20 ans environ...
Je compense tout cela donc en pratiquant, lorsque je le peux, mes passions, du mieux que je peux, sans jamais forcer. Cela aide à plusieurs niveaux : sur le plan physique (mouvement), et sur le plan moral.
Voici donc mon témoignage qui sera très certainement suivi, commenté... Et il faut également se dire qu'on peut toujours (selon les moments quand-même) faire de nombreuses choses qu'on apprécie...