La SPA dans le milieu professionnel ? Le regard et l'incompréhension des collègues

Et oui. Nous ne sommes pas normaux, nous nous faisons remarquer avec nos histoires. C'est à se demander quelle est l'intêret de la loi de 2005 sur l'égalité des chances.  Je suis bien placée pour savoir à quel point nous avons en face de nous des ignards. Je suis censée travailler dans une direction qui construit, restructure, et réhabilite des bâtiements public tels que des collèges, centres d'action sociale, centres de secours  Pour eux, l'handicap c'est le fauteuil roulant, la cessité total et après cela devient compliqué pour eux. Comment un enfant sourd ou aveugle (total ou partiel) peut-îl suivre les cours normalement ? Dans les CDIS, au mépris de cette loi, on ne met pas d'ascenseur parce qu'il ne peut pas y avoir de pompier handicapé même temporairement (une entorse, un platre, une SPA). Oui je dis bien une SPA car l'un de mes collègues est pompier et a une SPA. Voilà où en sont nos ingénieurs.

Bonjour,

Je voudrais relancer le sujet de la SPA au travail.

Actuellement je suis en arrêt maladie depuis mi mai à cause de fortes douleurs (dos, sciatique) qui m'ont empêché de marcher après mon accouchement en janvier.

Je pense reprendre mon activité à la rentrée (chef de projet informatique dans une SSII). Je m'interroge suite au diagnostique de la SPA.

En effet, lorsque je travaillais encore, il m'arrivait souvent de ne pas pouvoir me lever et marcher au matin à cause de douleurs sciatiques qui disparaissent parfois dans l'après midi. Dans ce cas je posais un jour de congé payé. Quand la douleur persistait, le médecin me mettait en  un arrêt maladie pour la 3 ou 4 jours.Cela m’embêtais car j'aime mon travail et juste par ce que je ne peux pas me rendre sur mon lui de travail je restais à la maison et cumulais du retard dans mon travail. Ma société n'acceptait pas le télétravail, ça aurait pourtant bien arrangé les choses.

Mon chef à l'époque ne comprenait pas et j'ai même appris qu'il disait aux autres que je me prenais des jours payés pour me reposer. Que lui aussi avait mal au dos mais venait tout de même. Enfin bref, là n'est pas le sujet.

Aujourd'hui que le diagnostic est posé je m'interroge. En effet, je compte sans doute postuler dans une autre société. Je ne sais pas si j'ai intérêt à les prévenir de ma maladie puis que actuellement je marche sans problème. Mais peut-on porter plainte contre moi de ne pas l'avoir signalé à l'embauche? Je ne sais pas si je suis assez atteinte pour faire une demande de travailleur handicapé et si j'ai intérêt à le faire ou non?

J'aurai normalement, soit 1h en voiture ou alors en Ter (assez confortable) pour me rendre sur mon lieu de travail.

Étant nouvelle dans la famille des SPA et ne connaissant personne ayant cette maladie, je ne sais vraiment pas quoi décider.

Si vous avez des idées? Merci d'avance.

Colombe.

vu

J'ai décidé, lorsque je reprendrai le travail, de varier mes activités pour finalement faire vivre mes ambitions à mon rythme. J'ai les outils, je n'ai plus qu'à construire mon projet et le faire valider.

pour ma part colombe78 j'ai cahgné de travail récement .

dans mon cas je suis pris en charge à 100% par la sécu , ce statut n'oblige en rien à prévenir ton employeur ou futur employé , je n'ai donc prévenu aucun des employeurs chez qui j'ai passé des entretiens . 

ca fait eux mois que j'ai commencé dans ma nouvelle entreprise , mon chef et mon équipe sont au courant , les RH ne le sont pas  . j'attend toujours pour en parler car malheureusement y a toujours des gens c**s .Pour l'instant dans les trois société ou je suis passé je n'ai jamais mis officiellement au courant mes RH mais toujours mes collègues "proches" et mon chef direct.
 
par contre je ne suis pas atteint au point d'avoir le statut de travailleur handicapé . la biothérapie ne marche pas trop mal , et les douleurs résiduels ne me gênent pas trop  . en plus à mon poste je peux me permettre de bouger , me lever de mon bureau pour éviter que mes articulations se bloquent. 

la ou je suis un peu dans le flou comme toi c'est que je vais avoir mon rendez-vous chez la médecine du travail . la question que je me pose est de savoir si je dois absolument leur en parler . 

Bonsoir Colombe,

personnellement, je me suis fait reconnaître travailleur handicapé avant de chercher du travail car le diagnostic était tombé et que je ne pouvais pas rester assis longtemps, ni prévoir les fortes crises qui étaient fréquentes.

Aussi, lorsque j'ai passé mes entretiens d'embauche, je l'ai toujours signalé à la fin. Je préfère (c'est mon choix personnel) jouer l'honnêteté car je souhaitais trouver un employeur qui comprenne et m'accepte avec la maladie et ses impacts. Si cela pose problème à l'employeur, le salarié ne peut pas être à l'aise. Une fois embauché, j'allais au bureau tous les jours. J'avais donc de très fréquentes poussées suivies d'arrêt maladie. Grace à mon statut de travailleur handicapé, mon employeur a pu avoir des aides des AGEFIPH pour aménager mon poste de travail. Et depuis, je travaille beaucoup en télé-travail.

Merci pour vos réponses.

Je vais en parler à mon médecin pour connaitre son avis. Mon médecin doit faire la demande à la sécu pour la prise en charge à 100%

Je ne pense pas que la maladie influera beaucoup sur mon travail en lui même. C'est surtout à cause de la longueur du temps pour le dérouillage matinal (entre 2 et 4h). Parfois c'est la sciatique mais ces derniers temps ce sont les douleurs de la cage thoraciques et du bas du dos. C'est vraiment douloureux.

De même que mes 1h à 1h30 de transport en ter ou voiture m'inquiètent pour les douleurs sciatiques.

Du coup, je ne sais pas du tout à quel stade la maladie j'en suis pour savoir si je peux/dois ou non être travailleur handicapé.

Voilà voilà.

Bon je verrais avec mon médecin. Peut-être que ce sont mes AINS qui ne me conviennent pas et ne calment pas assez la douleur. Je lui en parlerai.

Merci pour vos témoignages.

Colombe

Bonjour Colombe,

il faut plusieurs mois voire années, souvent, pour trouver un traitement efficace et sans trop d'effets secondaires (AINS, antalgiques, traitements de fond). Aussi, il faut en essayer plusieurs avant de trouver le ou les bons. Avoir 2 ou 3 AINS différents n'est pas mauvais : selon les poussées, on prend l'un ou l'autre (mais pas en même temps évidemment).

Par exemple, pour moi, j'ai le TILCOTIL, BI-PROFENID, APRANAX.

Je te souhaite de trouver rapidement les bons.

Tiens-nous au courant.

Bonsoir tous le monde!

Je rentre du médecin. Elle a conclu que mes AINS (Apranax) ne me conviennent pas puisque j'ai toujours de fortes douleurs la nuit au niveau de la cage thoracique. Elle m'a prescrit un antalgique mais m'a demandé de reprendre RDV avec mon rhumato pour changer de traitement.

Pour ce qui est du statut de travailleur handicapé, d'après elle, comme on est au tout début du diagnostic (25.06.12), il faut voir comment évolue la maladie. Pour l'instant elle me conseil de ne pas en parler lors des entretient car ce serait me tirer une balle dans le pied alors qu'un autre traitement pourrait m'aider pour les douleurs matinales.

Bon, je vais suivre son conseil. D'abord le rhumato, puis un nouveau taff. Pour le reste on verra en fonction de l'évolution de la SPA.

Voilà.

Bonne soirée.

Colombe

Je dis dès que possible mon handicap! Ensuite, si les collègues ont un problème avec, ce n'est pas à moi de stresser là-dessus, d'autant que les tensions se font ressentir dans mon dos!

Une fois, un collègue a ouvert une fenêtre alors que j'avais averti que je pouvais en souffrir. Mon dos a réagi au courant d'air, un patch chauffant a réglé ça, dans la nuit. Mon toubib a quand même donné 3 jours, après que je lui a exposé le problème. Je vous jure qu'ensuite, le collègue ne bronchait plus quand je fermais la fenêtre! Même s'il ronchonnait dans son coin, on pouvait bouillir dans le local; il ne se foutait plus de la gueule de gens "qui ne supportent pas un peu de froid!". Normalement, je suis  discret, la majorité des personnes me trouvent sympa et réfléchi mais quand on veut jouer au c.n avec moi je trouve la parade!