La reconstruction personnelle après un cancer

Après ma chirurgie du colon, j'ai fait 6 mois de chimio. Et malheureusement, à l'hôpital, lors des soins,  j'ai vu des cas bien difficiles à gérer. Moi, je ne m'en sortais pas trop mal par rapport à eux. Cela me donnait un peu le moral, Car je n'ai presque pas de famille et suis depuis peu dans la région où je ne connais personne.

Bonjour 

Je n'aurai pas fini avant la fin de l'année mais a priori je préfère me débrouiller seule.

J'ai un sentiment d'abandon depuis que j'ai terminé mes rayons en avril pour mon cancer du sein. Tout le monde etait au petit soin pour moi et du jour au lendemain plus rien comme si on m'avait jetée dans une arène au milieu des lions. Du jour au lendemain plus rien et c'st dur. Moi je le ressens comme un abandon. Maintenant que tu as eu tes rayons tu es guérie. Qu'est ce qu'il en save. Pour l'instant j'aurai mes contrôles quand octobre. J'ai peur d'une récidive. Là je suis en phase de reconstruction. Une opération est prévue en septembre pour me changer la prothèse qui a brulé lors des séances de rayons. Les professionnels lorsqu'ils ont terminé leur job ils ne se soucient plus de nous car ils ont d'autres patients malheureusement à s'occuper. La famille n'est pas formée pour nous aider. Elle est maladroite et ne comprend pas toujours ce que l'on peut ressentir.Moi je trouve que ma façon d'être a changé. Je ne vois plus les choses de la même façon, j'ai beaucoup moins de patience. Mes attentes ne sont plus les mêmes. Je discute beaucoup avec des personnes ayant eu ou ayant la même chose que moi et cela m'aide. Là je n'ai toujours pas repris le travail et ne m'en sent pas du tout capable. J'ai tendance à pleurer pour un rien et me fatigue vite.

Je partage tout à fait tes propos Julien.

la fin des soins ét la reprise d´une "vie normale" a été la période la plus compliquée pour moi : aux prises avec le constat du chemin parcourut  et poussée par un entourage qui souhaite passer à autre chose...

le temps n'est pas rythmé pour tout le monde de la même façon.

J'ai ressenti beaucoup de solitude dans cette étape. J´ai eu la chance d'être entourée par des personnes vraiment présentes, disponibles et bienveillantes. Je n'avais pas envie de me retourner vers le monde du soin avec un " psy " pour accompagner ce cap par contre le coaching m'a aidé pour reconstruire mon nouveau projet de vie. 

Je pense que ma premiere reponse peut sembler prétentieuse ou irréfléchie. En fait ma famille a été déjà pas mal éprouvée ; mes amis sont très présents mais très inquiets aussi ; c'est un peu un cercle vicieux et j'ai plus envie de les ménager surtout ma fille qui a déjà perdu son père d'un cancer.

Par contre je suis très déçue par mon médecin traitant qui pas une fois depuis le diagnostic de mon cancer du sein ne m'en a parlé directement ni demandé comment se passait le traitement. Je pourrais en changer mais pour tomber sur qui ... C'est pourquoi je ne sais pas trop vers qui me tourner à l'issue du traitement.

Je pense que rémission ne veut rien dire en fait !! mon mari est en rémission pour son cancer de la plèvre (mésotélium) il a toujours un traitement plus des inhalations tous les jours, matin et soir, il est très essoufflé, et a des douleurs constantes et des contrôles tous les 6 mois chez son cancérologue. A chaque fois il lui dit qu'il n'a plus rien et pour lui il n'est plus malade. alors pourquoi est il si essoufflé comme çà avec ses douleurs ??? çà vie actuelle n'a rien à voir avec sa vie d'avant !! il ne peut plus rien faire, et il se traine comme un petit vieux, il n'a que 67 ans et çà fait 5 ans qu'il est malade. Il vit avec une épée damoclès sur la tête. Il ne veut pas arriver au stade de la bonbonne à oxygène. Je le comprend le pauvre !! 

Très difficile les angoisses après un cancer , après mastectomie, chimiothérapie et radiothérapie. La famille a été présente pendant les traitements et à besoin de souffler après et on se retrouve seule . Un mari qui n'a plus de désir et des enfants qui vivent leur vie . Il faut positiver et se faire des petits plaisirs . Il y a des hauts et des bas mais le temps aide . Chaque bon controle donne la forme . 

bonjour à toutes et à tous,il me semble que chère Salomé29 a beaucoup raison dans sa réflexion ,il faut tjrs positiver parce que une rémission ne veut rien dire au faite si ce n'est qu'un répit,mon épouse a eu a subir une trithérapie(mastectomie totale,chimiothérapie ,radiothérapie)tout en gérant à la fin de sa radio une épisode d'une péricardite comme complication post thérapeutique,actuellement ,nous en sommes à l'hormonothérapie pour une période de 05 ans et aux premiers bilans d'extension et à chaque contrôle c'est l'angoisse  et la peur des résultats de ces contrôles;au fait je souhaiterai savoir quel intérêt de la scintigraphie osseuse dans ce bilan et sa périodicité dans la surveillance post thérapeutique.merci au bon dieu de nous aider à surmonter ces dures épreuves ,merci à qui veut bien me répondre et surtout un grand merci à CARENITY qui nous offre cette tribune pour communiquer entre nous et nous soulager 

Bonsoir,

Lorsque l'on m'a annoncé mon cancer du sein. Une chape de plomb m'est tombée sur la tête.

Je me suis mise remise de cette annonce et j'ai rarement eu le moral à Zéro. La fatigue, la douleur, la perte des cheveux etc.. une brulure au 3ème degré après 30 séances de rayons.

et 14 séances d'herceptin dernière séance le 12/08/2015. Hormonothérapie après rayons et ce pour 5 ans.

Et c'est vrai.. que lorsque arrive le temps où tous les traitements lourds se terminent. On se trouve désorienté. On est bercé par les examens avant-pendant. Mais après ? on se sent seul devant notre passé et on n'arrive pas à trop se projeter. On se culpabilise d'être encore fatigué, un peu impatient et non compris par les proches. Pour eux, vous n'êtes plus en traitement, vous êtes guéri.. C'est l'incompréhension. L'entourage connait tjr une personne qui est en pleine forme, recommence son travail etc. Vis comme avant.. La culpabilité vous envahit. Il ne faut pas que je m'écoute, allez secoue toi un peu. Et on paie le lendemain les excès de la veille. Le moral en prend un coup..

C'est les médecins qui vous donnent des RDV.. répondent pas sur le risque de récidive..

et le travail.. Lorsque le médecin du travail vous répond qu'il connait d'autres personnes qui ne se sont jamais arrêtée pendant leurs traitements (j'aimerais connaitre le pourcentage) alors vous pouvez reprendre votre poste sans problème.

Tant que nous sommes malades que les stigmates de la maladie sont visibles. On se sent épaulé..

La chute est lourde.

Votre entourage veut tellement vous voir comme avant.

Bon courage à tous.

bonsoir ..

je sens que je vais me répéter enfin faire comme un copié/collé

quand j'ai apprit ma leucémie ..j'avoue ne pas avoir trop réagit ...un peu d'appréhension 

peur pour mes enfants ..mais pour moi- même ...???

je me suis dit allez ma cocotte on fonce ..j'ai gardé un super moral et une pèche d'enfer (enfin je me comprend) 

les chimios fatiguent ...et les traitements lourds nous abrutissent un peu ...on est fatigué on vois bien que nous sommes malades

(perte de cheveux , gonflement du a la cortisone et j'en passe ) et c'est vrai que l'on ai comme cocoonné , on fait attention a vous , on vous pardonne quand vous n'avez pas fait tel ou tel chose

mais l’après pour ma part a été plus difficile que je l'aurais pensé ..je suis a 20 mois de ma greffe , donc en rémission même si je vais 

encore être suivie tout les trois mois et prise de sang tout les mois mais en rémission (DONC GUERRIT )

et la tout change ...on se sent seule car bien évidemment les gens ne savent pas que après .;il y a l'angoisse de rechuté même si j'essaye de pas y penser cela ne sert pas a grand chose d'avoir peur mais bon ...il y a les dommages collatéraux créer par les chimios ou autre traitements que l'on vois pas forcément qui nous rendent encore faible et douloureuse (pour ma part)

bref oui la chute est très lourde il faut avoir une sacré mentalité et surtout oser être aidé pour ne pas sombrer 

a trop vouloir faire la dure et surtout a encaisser pas mal d'autre chose, j'ai craquer et j'ai honte d’être comme cela en ce moment

avoir vaincu ce crabe et me sentir démunie , seule , oui on culpabilise 

j'ai reprit un travail en mi temps thérapeutique et heureusement cela m'aide a me sentir moins seule(même si je ne le suis pas) et surtout utile

l'entourage devrait essayer de comprendre que ce n'est pas avoir passé une semaine de grippe mais des mois voir des années

a se battre contre cette saleté ; on garde nos forces , notre moral  notre bonne volonté mais un jour quand la pression redescend qu'on vous annonce (rémission ) et bien c'est la que tout s'en va .;l’énergie tout...cette pression que l'on avait sur nos épaules se battre et rester tel que l'on est ......cette pression qui d'un coup se lâche et vous pensez que tout est fini d'un coup de baguette magique vous allez être de nouveau celle ou celui que vous étiez ...oui certaines personnes si elles sont bien épaulées ...et surtout sans autre soucis extérieur peuvent a la limite mieux y arriver mais la vie reprend ses droits et ses soucis et rien n'est simple bref pas facile de se reconstruire après un cancer c'est plus difficile qu'on ne le crois 

mais avec beaucoup de force .;un bon moral et aussi être épauler on peu y arriver 

bon courage a vous tous