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Patients Dépression
Comment retrouver son équilibre après une dépression sévère ?
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@NadinedeVendee , super merci , voisine , je suis Charentais
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Perceval46
@JeromeChauveau
Comme cela a été dit plus haut par d'autres et j'en rajoute une couche, la base c'est de ne pas avoir honte et se culpabiliser... Mais ce qui n'arrange rien, c'est vrai c'est qu'on a tendance à s'isoler et d'ailleurs pour la plupart d'entre nous c'est aussi une façon de nous protéger des autres ceux qui n'ont pas vécu ça et ne peuvent comprendre et sans forcément nous critiquer pensent nous aider en nous donnant des conseils...
Mais quand on est "cassé" c'est impossible de faire la plupart de ce qu'on nous propose...
Dans mon cas le psychiatre m'a rajouté un AD à celui que je prends... Au bout d'un mois je commence à sentir des améliorations au niveau psychique mais les effets secondaires augmentent aussi, il paraît que ça devrait s'estomper mais ce n'est pas le cas et c'est contraire au but recherché puisque c'est pour que je puisse sortir plus de chez moi et que les effets secondaires me donnent des malaises et je sors encore moins qu'avant...
Un truc qui nous aide bien c'est de sentir qu'on est pas seul à galérer, c'est pour ça que c'est important ce genre d'endroit comme ici, On n'a pas forcément de solutions pour les autres mais on se juge pas et on s'encourage virtuellement...
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vivi31
@Madison20
Bonjour Madison, bienvenue au club si je puis dire.... Je vais me présenter rapidos et en synthèse. Je fais depuis 5 ans une dépression chronique due à une coupure de ponts avec mon fils unique pendant 3 ans que j'ai élevé pratiquement seule puisque divorcée lors de ses 7 ans, il est revenu vers moi m'appelle assez souvent, il a 2 petits mais je ne les vois que 2 apresm par an !!! Pourtant, il habite Bourges et moi Toulouse, ce n'est pas le bout du monde !!! Cette situation est liée en grande partie à sa femme. Bon, bref, le pb est que l'on n'arrive pas à me trouver un anti-dépresseur qui me convienne car je suis intolérante à beaucoup d'entre eux avec des effets secondaires très invalidants. Alors, j'ai des doses faibles et je prends plusieurs médocs en même temps. J'ai essayé pas mal de thérapies parallèles, l'EMDR, la psychothérapie, le reiki, la sophrologie, et depuis l'an dernier la RTMS qui est celle qui me fait un peu d'effet, le reste rien. Alors, je comprends t.bien ton état, et, surtout, ne sois pas gênée du pourquoi de ton état, le pb est que tu souffres et qu'il faut trouver une solution. Sache que je compatis vraiment. Moi, en ce moment, ça ne va pas non plus, je ne sais plus quoi faire, je suis mal tte la journée, sauf la nuit où j'arrive à dormir depuis que je prends du norset. Je sais qu'il ne faut pas lâcher et garder espoir mais c'est dur, et comme dit Prunelle on arrivera à la stopper cette satanée maladie. C'est bien que tu te sois exprimée, c'est déjà t.bien. Moi, sur ce site , je communique avec Prunelle et Griffonia qui sont des personnes formidables et très courageuses. Alors, ne lâche rien, prends ton traitement et communique. Je te dis à bientôt si tu le désires, bien sûr. Prnds soin de toi.
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Perceval46
@JeromeChauveau
Comme cela a été dit plus haut par d'autres et j'en rajoute une couche, la base c'est de ne pas avoir honte et se culpabiliser... Mais ce qui n'arrange rien, c'est vrai c'est qu'on a tendance à s'isoler et d'ailleurs pour la plupart d'entre nous c'est aussi une façon de nous protéger des autres ceux qui n'ont pas vécu ça et ne peuvent comprendre et sans forcément nous critiquer pensent nous aider en nous donnant des conseils...
Mais quand on est "cassé" c'est impossible de faire la plupart de ce qu'on nous propose...
Dans mon cas le psychiatre m'a rajouté un AD à celui que je prends... Au bout d'un mois je commence à sentir des améliorations au niveau psychique mais les effets secondaires augmentent aussi, il paraît que ça devrait s'estomper mais ce n'est pas le cas et c'est contraire au but recherché puisque c'est pour que je puisse sortir plus de chez moi et que les effets secondaires me donnent des malaises et je sors encore moins qu'avant...
Un truc qui nous aide bien c'est de sentir qu'on est pas seul à galérer, c'est pour ça que c'est important ce genre d'endroit comme ici, On n'a pas forcément de solutions pour les autres mais on se juge pas et on s'encourage virtuellement...
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vivi31
@Madison20
Bonjour Madison, bienvenue au club si je puis dire.... Je vais me présenter rapidos et en synthèse. Je fais depuis 5 ans une dépression chronique due à une coupure de ponts avec mon fils unique pendant 3 ans que j'ai élevé pratiquement seule puisque divorcée lors de ses 7 ans, il est revenu vers moi m'appelle assez souvent, il a 2 petits mais je ne les vois que 2 apresm par an !!! Pourtant, il habite Bourges et moi Toulouse, ce n'est pas le bout du monde !!! Cette situation est liée en grande partie à sa femme. Bon, bref, le pb est que l'on n'arrive pas à me trouver un anti-dépresseur qui me convienne car je suis intolérante à beaucoup d'entre eux avec des effets secondaires très invalidants. Alors, j'ai des doses faibles et je prends plusieurs médocs en même temps. J'ai essayé pas mal de thérapies parallèles, l'EMDR, la psychothérapie, le reiki, la sophrologie, et depuis l'an dernier la RTMS qui est celle qui me fait un peu d'effet, le reste rien. Alors, je comprends t.bien ton état, et, surtout, ne sois pas gênée du pourquoi de ton état, le pb est que tu souffres et qu'il faut trouver une solution. Sache que je compatis vraiment. Moi, en ce moment, ça ne va pas non plus, je ne sais plus quoi faire, je suis mal tte la journée, sauf la nuit où j'arrive à dormir depuis que je prends du norset. Je sais qu'il ne faut pas lâcher et garder espoir mais c'est dur, et comme dit Prunelle on arrivera à la stopper cette satanée maladie. C'est bien que tu te sois exprimée, c'est déjà t.bien. Moi, sur ce site , je communique avec Prunelle et Griffonia qui sont des personnes formidables et très courageuses. Alors, ne lâche rien, prends ton traitement et communique. Je te dis à bientôt si tu le désires, bien sûr. Prnds soin de toi.
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melissaxlaxloca
Bon conseiller
Bonjour à tous,
Je m'appelle Mélissa. J'ai 21 ans. Et je suis dépressive.
Il y a 1 an encore je faisais un épisode dépressif. Au début je ne savais pas mettre les mots dessus car je ne pensais pas que c'était le cas mais je sentais que quelque chose n'allait pas que j'étais au plus mal. Cela a commencé en 2018 par des troubles de comportements alimentaires (boulimie, hyperphagie) difficilement gérables, et une relation avec mon père très complexe. Cette raison là m'a poussé à l'époque à me diriger vers un psychologue. Je n'avais jamais vu cela comme un acte négatif car pour moi les professionnels de santé ont leur spécificité et cela ne nous rend pas moins vulnérables de consulter. De la j'avais entamé une grosse démarche vers la guérison ce qui a très bien fonctionné car j'avoue que mon estime de moi même à l'époque était au plus bas..
Tout à allait vraiment bien j'ai pu terminer mes études convenablement, tenter d'avancer avec mon conjoint de l'époque, me reconstruire petit à petit après avoir fait un gros point sur moi même. Jai même trouvé du travail (en CDI) directement après l'obtention de mon diplôme.
Mais voilà.. Le confinement arrive je ne travaille que partiellement et me retrouve confrontée à la réalité de la situation : je suis seule. Pas toujours en présentiel mais je me sens seule. J'avais tout essayé la télévision pour dormir, prendre un chat pour les câlins, demander l'aide à mon conjoint de l'époque mais celui ci s'évertuais à me dire à quel point je le stressais et quand bien même parfois j'étais folle. Biensur je continuais le psy je ne lui disais que le positif car j'ai commencé à ce moment là à m'enfermer dans ma bulle et à ne rien faire paraître. A me montrer forte courageuse et j'étais active active active : au boulot je travaillais travaillais et je sentais que je n'étais pas la bienvenue.. J'enchainais des semaines de 42h et malgré ça les employés continuaient à me harceler à dire que je n'étais que récemment diplômée que je n'avais rien à dire etc..
Et la j'ai senti le burn out arriver. "Tu n'as que 21 ans c'est pas possible je me répétais" car c'est aussi ce que me racontaient mes collègues quand j'essayais de m'ouvrir.. Mon conjoint de l'époque n'étant jamais là..
Et puis j'ai été hospitalisée pour de gros malaises.. Sur mon lieu de travail.. J'avais plus de 16 de tension mon cœur s'emballait j'étais en constante hypoglycémie même en me resucrant et je n'avais pas remarqué jusque là mais j'avais perdu 15kg.. Moi qui a l'inverse mangeait trop là je perdais car l'appétit n'était plus là. Depuis ce jour les collègues ont profité de ma situation et ont joué de mes faiblesses.. J'étais de plus en plus stressée fatiguée irritée.. Et ce n'était plus supportable. J'ai redemandé un suivi psy et ma psy m'a dit que ma santé physique et mentale était en danger et qu'il fallait absolument que je cesse mon activité le temps d'une guérison mais aussi que je reprenne un traitement médicamenteux car la situation semblait difficilement gérable pour moi j'étais en totale perte de contrôle..
Mon conjoint et moi prenions des horizons différentes et je ne supportais plus son agressivité face à la situation me reprochant constemment d'être mal.. Ma famille, à une centaine de km ne comprenait pas non plus.
Je me suis enfin mis en arrêt car j'étais fatiguée et j'en avais marre d'aller au boulot avec ce cœur qui bats très vite et surtout j'avais eu une altercation avec l'un des médecin de mon lieu de travail (je travaillais en clinique) qui m'a rabaissé..
Et la ma relation conjugale a basculé.. Pendant ce temps là j'avais un ami très présent mon meilleur ami avec qui je correspondait et qui m'aidait beaucoup.. Pour me changer les esprits nous avons décidé de se voir mais cela a basculé car nous nous sommes rendus compte qu'un lien plus fort que l'amitié c'était tissé entre nous.. Celui de lamour..un amour naissant
Mais voilà à ce moment là c'était compliqué car j'étais au plus mal je crois que je n'avais jamais fait une dépression aussi sévère.. Car j'étais phyqieument impactée avec ma perte d'appétit, mes malaises.. Mais malgré cela sa présence me faisait énormément de bien il était le petit rayon de soleil qui filtrait dans le brouillard sombre qu'était ma vie..
J'ai décidé de suivre mon cœur et je l'avais mis en garde.. Je savais que cela risquait d'être compliqué pour lui car j'ai perdu tout contrôle de ma vie. J'ai décidé de me séparer de mon ex conjoint à l'époque car je sentais le rapprochement avec l'homme qui étais mon ami mais cela voulait dire démissionner retrouver mes parents et faire face à mon père.. Ne plus avoir de revenus et être dépendante..
J'ai donc fait ce choix. Pour moi. Mais malheureusement la société ne le vois pas comme ça..
Voilà où j'en suis actuellement.. Je suis perdue. Blessée. J'ai pourtant l'espoir de me relever mais c'est compliqué car confinement tombé.. Sans emploi sans ressources.. Sans habitat.. Il est compliqué de retrouver l'équilibre et un semblant de contrôle dans ce cas de figure la.. Surtout qu'hier après une crise.. J'ai discuté avec mon "ami" car je suis quelques jours chez lui pour le confinement.. Et il m'a dit qu'effectivement je le rendais malheureux dans ces cas là et il a confirmé que j'étais difficile à vivre.. Et depuis j'ai peur. De me retrouver à nouveau seule. Et de faire subir ce mal être aux autres. Je culpabilise x1000 mais en même temps je me dis que je n'ai pas choisi d'être au plus mal.