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Patients Dépression
Ergophobie (phobie associée au travail) et phobie du déménagement, help !
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Noelliabvfc
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Noelliabvfc
Dernière activité le 02/10/2024 à 20:49
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Bonsoir il ne faut pas vous mettre la pression...un problème à la fois. Peut-être voir avec une assistante sociale pour qu'elle vous aide à trouver un logement. Un déménagement c'est toujours compliqué. On est tous différent ce n'est pas forcément mauvais. Ça peut être une force! Pour le boulot vous pouvez toujours travailler à votre compte pleins de gens font ça. Garder espoir la vie peut réserver de belles surprises !
Angerona
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Angerona
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Ami
@Noelliabvfc Merci pour votre message.
J'ai vu quelqu'un hier à l'accueil de la maison de la solidarité, pour etre aidée par une assistante sociale, mais c'est plus compliqué que ça, on est tres nombreux a avoir besoin d'aide et le prochain RDV est tres loin. Trop loin, bien apres la date de remise des clés de mon logement actuel.
On m'a juste conseillé de faire une demande HLM (ce que j'ai deja fait) , et regarder les annonces dans les petits commerces de proximité. Pour l'assistante sociale j'ai pas pris le RDV , car il avait pour but de demander le FSL afin que le département se porte garant pour moi. Ayant deja des garants, je laisse ma place, mais je sais qu'en cas de besoin j'ai cette possibilité.
Pour le boulot, c'est ce que je faisais. Je suis en ce moment incapable de reprendre et d'allumer mon téléphone pro. Mais on va pas se mentir, je n'ai pas assez travaillé, et ne pourra sans doute jamais le faire car les clients dans ma branche ne courent pas les rues, le marché est saturé et même completement dévalorisé. Or, c'est tout ce que je sais faire. Je ne sais pas quoi faire d'autre. Mon bilan des competences il y a une quinzaine d'année est retombé sur ce meme metier, donc je ne sais pas si en faire un nouveau aidera . De toutes façons, des que j'entends un mot du champs lexical de "travail", une peur incontrolable me prend. Je ne veux même pas en entendre parler...
Mon etat psy et physique m'empechent clairement de faire + . Je me suis reveillée ce matin dans un tres sale etat, et la conviction que je vais mal finir, car dans cette société si on est phobique du monde du travail tel que moi je le rejette, on est foutu. Je suis peut etre en marge de la société, ou vais le devenir, et on sait tous ce que ça signifie. C'est une peur qu'on a tous pour celle ci, celle de finir à la rue. Je me sens pas normale, et rien que la vue des autres , sachant qu'ils mènent leur vies normalement , ou du moins en faisant avec, ça me met la boule au ventre.
Je me suis levée quasiment rien que pour voir les messages ici, et vois avec effroi que vous etes la seule a me repondre un petit quelque chose. Je me suis levée en pleurant, en me demandant comment mettre fin a mes jours, et en me disant qu'il fallait que je regle certaines choses.
Je vois ma psy dans un peu plus d'une heure, a l'heure actuelle elle est mon seul espoir. Je ne sais pas dans quel etat je vais quitter son cabinet.
Merci encore de m'avoir repondu
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Noelliabvfc
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Noelliabvfc
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@Angerona je sais que c'est difficile. Mais parfois la vie nous réserve de belles surprises. Et quand on va mal on voit les choses en noirs. Et est très angoissé et pessimiste. C'est bien qu'on puisse vous héberger. Pour le travail vous faites comme vous pouvez...parfois on peut changer de voie peut-être vous allez aimer faire autre chose en étant à votre compte. Le psy va sûrement vous aider à comprendre ce qui ce passe en vous. Cordialement. Courage
Angerona
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Angerona
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@Noelliabvfc merci beaucoup pour votre message .
Noelliabvfc
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Noelliabvfc
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Ami
@Angerona je vous en prie. J'espère que ça va mieux ?
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Symptômes et complications liés à la dépression
Crise d'angoisse au réveil : mon traitement est-il vraiment adapté ?
Perceval46
@JeromeChauveau
Comme cela a été dit plus haut par d'autres et j'en rajoute une couche, la base c'est de ne pas avoir honte et se culpabiliser... Mais ce qui n'arrange rien, c'est vrai c'est qu'on a tendance à s'isoler et d'ailleurs pour la plupart d'entre nous c'est aussi une façon de nous protéger des autres ceux qui n'ont pas vécu ça et ne peuvent comprendre et sans forcément nous critiquer pensent nous aider en nous donnant des conseils...
Mais quand on est "cassé" c'est impossible de faire la plupart de ce qu'on nous propose...
Dans mon cas le psychiatre m'a rajouté un AD à celui que je prends... Au bout d'un mois je commence à sentir des améliorations au niveau psychique mais les effets secondaires augmentent aussi, il paraît que ça devrait s'estomper mais ce n'est pas le cas et c'est contraire au but recherché puisque c'est pour que je puisse sortir plus de chez moi et que les effets secondaires me donnent des malaises et je sors encore moins qu'avant...
Un truc qui nous aide bien c'est de sentir qu'on est pas seul à galérer, c'est pour ça que c'est important ce genre d'endroit comme ici, On n'a pas forcément de solutions pour les autres mais on se juge pas et on s'encourage virtuellement...
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vivi31
@Madison20
Bonjour Madison, bienvenue au club si je puis dire.... Je vais me présenter rapidos et en synthèse. Je fais depuis 5 ans une dépression chronique due à une coupure de ponts avec mon fils unique pendant 3 ans que j'ai élevé pratiquement seule puisque divorcée lors de ses 7 ans, il est revenu vers moi m'appelle assez souvent, il a 2 petits mais je ne les vois que 2 apresm par an !!! Pourtant, il habite Bourges et moi Toulouse, ce n'est pas le bout du monde !!! Cette situation est liée en grande partie à sa femme. Bon, bref, le pb est que l'on n'arrive pas à me trouver un anti-dépresseur qui me convienne car je suis intolérante à beaucoup d'entre eux avec des effets secondaires très invalidants. Alors, j'ai des doses faibles et je prends plusieurs médocs en même temps. J'ai essayé pas mal de thérapies parallèles, l'EMDR, la psychothérapie, le reiki, la sophrologie, et depuis l'an dernier la RTMS qui est celle qui me fait un peu d'effet, le reste rien. Alors, je comprends t.bien ton état, et, surtout, ne sois pas gênée du pourquoi de ton état, le pb est que tu souffres et qu'il faut trouver une solution. Sache que je compatis vraiment. Moi, en ce moment, ça ne va pas non plus, je ne sais plus quoi faire, je suis mal tte la journée, sauf la nuit où j'arrive à dormir depuis que je prends du norset. Je sais qu'il ne faut pas lâcher et garder espoir mais c'est dur, et comme dit Prunelle on arrivera à la stopper cette satanée maladie. C'est bien que tu te sois exprimée, c'est déjà t.bien. Moi, sur ce site , je communique avec Prunelle et Griffonia qui sont des personnes formidables et très courageuses. Alors, ne lâche rien, prends ton traitement et communique. Je te dis à bientôt si tu le désires, bien sûr. Prnds soin de toi.
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Perceval46
@JeromeChauveau
Comme cela a été dit plus haut par d'autres et j'en rajoute une couche, la base c'est de ne pas avoir honte et se culpabiliser... Mais ce qui n'arrange rien, c'est vrai c'est qu'on a tendance à s'isoler et d'ailleurs pour la plupart d'entre nous c'est aussi une façon de nous protéger des autres ceux qui n'ont pas vécu ça et ne peuvent comprendre et sans forcément nous critiquer pensent nous aider en nous donnant des conseils...
Mais quand on est "cassé" c'est impossible de faire la plupart de ce qu'on nous propose...
Dans mon cas le psychiatre m'a rajouté un AD à celui que je prends... Au bout d'un mois je commence à sentir des améliorations au niveau psychique mais les effets secondaires augmentent aussi, il paraît que ça devrait s'estomper mais ce n'est pas le cas et c'est contraire au but recherché puisque c'est pour que je puisse sortir plus de chez moi et que les effets secondaires me donnent des malaises et je sors encore moins qu'avant...
Un truc qui nous aide bien c'est de sentir qu'on est pas seul à galérer, c'est pour ça que c'est important ce genre d'endroit comme ici, On n'a pas forcément de solutions pour les autres mais on se juge pas et on s'encourage virtuellement...
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vivi31
@Madison20
Bonjour Madison, bienvenue au club si je puis dire.... Je vais me présenter rapidos et en synthèse. Je fais depuis 5 ans une dépression chronique due à une coupure de ponts avec mon fils unique pendant 3 ans que j'ai élevé pratiquement seule puisque divorcée lors de ses 7 ans, il est revenu vers moi m'appelle assez souvent, il a 2 petits mais je ne les vois que 2 apresm par an !!! Pourtant, il habite Bourges et moi Toulouse, ce n'est pas le bout du monde !!! Cette situation est liée en grande partie à sa femme. Bon, bref, le pb est que l'on n'arrive pas à me trouver un anti-dépresseur qui me convienne car je suis intolérante à beaucoup d'entre eux avec des effets secondaires très invalidants. Alors, j'ai des doses faibles et je prends plusieurs médocs en même temps. J'ai essayé pas mal de thérapies parallèles, l'EMDR, la psychothérapie, le reiki, la sophrologie, et depuis l'an dernier la RTMS qui est celle qui me fait un peu d'effet, le reste rien. Alors, je comprends t.bien ton état, et, surtout, ne sois pas gênée du pourquoi de ton état, le pb est que tu souffres et qu'il faut trouver une solution. Sache que je compatis vraiment. Moi, en ce moment, ça ne va pas non plus, je ne sais plus quoi faire, je suis mal tte la journée, sauf la nuit où j'arrive à dormir depuis que je prends du norset. Je sais qu'il ne faut pas lâcher et garder espoir mais c'est dur, et comme dit Prunelle on arrivera à la stopper cette satanée maladie. C'est bien que tu te sois exprimée, c'est déjà t.bien. Moi, sur ce site , je communique avec Prunelle et Griffonia qui sont des personnes formidables et très courageuses. Alors, ne lâche rien, prends ton traitement et communique. Je te dis à bientôt si tu le désires, bien sûr. Prnds soin de toi.
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Angerona
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Angerona
Dernière activité le 22/09/2024 à 22:48
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Ami
Bonjour a tous et toutes.
Je n'etais pas venue ici depuis longtemps, car j'allais mieux niveau dépression, mais là un gros chamboulement me mets plus bas que terre, et je lance une bouteille a la mer, dans je ne sais quel espoir... Je ne sais pas si je suis dans le bon groupe, mais c'est lié dans tous les cas.
J'ai l'impression que pas grand monde comprend, je comprends pas vraiment moi même cette "régression" psychologique, comme si j'etais redevenue ado.Pour vous expliquer le contexte , et pardon d'avance si c'est un peu le fouilli.... : Ma propriétaire vend l'appartement que j'occupe. Dans meme pas 1 mois je dois remettre mes clés. Je le sais depuis des mois , tout a été fait dans les regles, mais j'ai perdu du temps a essayer de la contacter (pour savoir si c'est une vente locative), en vain. J'esperais.... Puis entre temps j'ai perdu mon pere, j'ai failli perdre mon job, et aussi ma copine... le temps est passé a une allure folle.Je me sens aujourd'hui perdue, apeurée, désespérée, fatiguée, je ne gère plus grand chose, et je ne pense plus qu'à ça. Comme un petit oiseau qui a perdu son nid. J'ai juste envie de pleurer - assez souvent- et je comprends pas bien, et surtout je sais pas comment faire .Je gere autant mal que mon deménénagement d'il y a 9 ans, mais différemment. Quand je me dis que les déménagements sont devenus une vraie phobie, la peur, la panique et les larmes me montent .Depuis des semaines, je suis dans mes cartons sans vraiment croire , accepter et prendre conscience que c'est en train d'arriver. Je suis dans le rangement, le tri, et dans les petites réparations de remise en etat, dans les petites annonces que je lis et relis très attentivement, que j'analyse sous toutes les coutures.
Je stresse énormément, je suis dans un tel état, que parfois j'ai l'impression que ma dépression pourrait repointer son nez a cause de ça. Je crois qu'elle y arrive. Je suis triste, j'ai les boules, et suis dans un espèce de déni aussi, bref, c'est le TRES gros foutoir. J'en peux plus. Quand j'en dors pas, je prends un demi x@n@x , ça m'aide a m'endormir.Mon déménagement d'il y a 9 ans a été tres dur aussi, car c'etait a cause d'une séparation. Depuis, je me trimballe ce trauma car j'ai du déménager quasiment en pleurant, le coeur brisé, j'etais vraiment dans un sale état (sans compter que j'ai du partir d'un super T3 de 65m² dans les beaux quartiers, pour du moins bien, ça y fait...)Du coup là, j'aurais déménagé de moi-même sous aucun pretexte. Pour rien au monde, ni personne. C'etait trop. J'ai developpé cette peur, ainsi qu'une autre sans rapport direct, j'y arriverai plus tard.Y avait aussi un compte a rebours encore plus serré car préavis d'1 mois envoyé par mon ex, car il était demandeur d'emploi . Une semaine a pleurer car coeur brisé, et 3 semaines pour trouver un appartement, mais y avait + de choix, et j'avais des fiches de paie en béton armée , pas eu besoin de garants, c'était passé à l'aise.... C'etait moins cher aussi. J'avais fait aussi pas mal de visites en peu de temps, et là : zero en 3 semaines (retardée par une grosse cervicalgie bien horrible pendant 10-12 jours) . Y a pas grand chose, c'est desesperant: ville etudiante donc enormement de minsucules studios, ou de meublés meme en T2 !! , des trucs de 10-15m² maximum, chers pour ce que c'est et d'une tristesse absolue où moi je penserai qu'a m'y pendre. Littéralement. Et puis tous mes meubles, où je les mettrai dans 20m² ? Et les trucs intéressants sont soit deja loués, soit j'arrive pas a joindre les agences malgré mon acharnement a les appeler. La plupart sont soumis a la Garantie des Loyés Impayés (GLI). Sauf que même si je trouve une annonce non soumise a la GLI par miracle, je sais pertinemment que mon dossier est moins bien que la flopée de candidats qui se trouve en face de moi . Avec environ 1000€ en tant qu'auto entrepreneur avec les aides de la CAF comprises, je fais pas le poids. J'ai des garants mais, il y a et il y aura toujours meilleurs dossiers que le miens.Depuis le debut de ma recherche je ne redescends quasiment plus, je suis physiquement autant tremblotante qu'a l'époque, autant en stress (voir + car je n'ai pas de fiches de paie, que des petits revenus d'indépendante, mais quasi surs toutes les semaines, et des garants + attestations CAF ....) MAIS au moins, cette fois j'ai + d'amis, que je vois un peu toutes les semaines, et ma copine. Sauf que cela ne suffit pas. Ayant de petits revenus, j'ai besoin de garants, et la plupart des biens etant soumis a la GLI, je ne peux meme pas poser mon dossier (La GLI implique qu'on ait 1 CDI , qu'on gagne 3x le montant du loyer, et pas de garants...)Ce qui me prend le chou aussi, c'est de devoir demander autant d'aide, des bras, des muscles, une camionnette, alors que moi je ne pourrai pas les aider en retour vu ma petite force et mes tremblements (j'ai des sortes de tremblement en temps normal, et trouble de l'equilibre, tout devient dangereux pour moi), et je sais pas si je vais devoir demander ça une fois, ou si ça va se faire 2 fois. J'ai la possibilité d'etre hebergée au cas ou je trouve pas, mais c'est bien sur temporaire. C'est chez ma copine, on en avait pas du tout parlé, ni eu envie (ça va faire qu'1 an et demi qu'on est ensemble) , on est toute les 2 bien mieux en mode solo chez soi, ça risque de nous peser au bout de vraiment pas longtemps, ça va etre tres tendu d'autant plus qu'elle est mon garant le plus solide et qu'il n'y a pas si longtemps, on a eu une grosse prise de chou qui nous a pas mal secouées.Je peux etre hebergée chez elle quelques temps si aucun miracle ne se produit dans les prochains jours, mais elle m'a bien fait comprendre que c'etait temporaire et qu'il faudra trouver une solution pour avoir un meilleur dossier. C'est a dire : trouver un autre job, ou un complement de revenus en CDI (car arreter completement mon boulot de graphiste freelance risque de me faire perdre mes clients, qui me font bosser depuis des années).... Cela m'a (re) pété a la figure à ce moment là. Je ne trouve pas beaucoup de temoignages au sujet de l'ergophobie. J'aurai aimé en parler avec des gens qui comprennent.
Rien que penser à bosser dans ce milieu qui pour moi est une horreur inhumaine, ça me met dans une panique monstre. Et si je suis freelance , c'est parce que je me planque derriere ce rejet du monde du travail. Cette peur panique et irrationnelle qui m'a prise il y a quelques années je crois, lorsque j'ai commencé a bosser en magasin, en CDI, le truc "normal" quoi. J'etais comme tout le monde au tout debut : avoir une stabilité professionnelle pour au moins ne pas finir a la rue etait un but relativement normal. Sauf que voila, au bout de 2 mois j'avais cette boule au ventre à y aller, et y passer 10h par jour. J'ai vite compris que ce monde du travail etait horrible. Etre pris pour des esclaves, pour des moins que rien, des gens tous aussi hypocrites les uns que les autres, des clients chi**ts, voir imbuvables etc etc etc..... Tout ça , TOUTE LA JOURNÉE . J'ai eu d'autres boulots: pareils, c'etait tres deprimant pour moi. Parfois j'ai aimé mon taf, mais pas longtemps. Ya toujours eu un truc. J'ai eu une quinzaine de postes, et a chaque fois un truc se brisait un peu plus en moi. Je n'arrive pas à etre comme vous tous, à me dire que c'est comme ça, et passer outre, puis recommencer le lendemain, se languir le week-end, recommencer toutes les semaines, se languir ses vacances... l'ergophobie me bouffe litteralement. Je n'arrive plus a me controler, je suis en panique totale des que je pense a ce cas de figure, avec l'impression que je vais mal finir dans pas tres longtemps, ou "au mieux" en HP car je n'ai jamais vraiment su etre comme tout le monde . J'arrete pas de pleurer , je comprends plus rien a ce qui m'arrive. J'ai meme appelé le 3114 il y a 3 jours, car ces pensées me font arriver au meme resultat: je n'ai pas d'autre solution que de disparaitre. Avoir un super boulot en CDI, qui me fait me lever le matin j'y crois absolument plus. Je suis un boulet social et professionnellement, et je ne veux pas devenir une charge pour les autres, ni qu'on me montre du doigt, ou qu'on pense que je ne suis qu'une faignante ou une petite nature, car les gens qui se levent malgré tout pour aller bosser toute la journée , le font tous, et c'est tout.
Donc cette peur du déménagement, peur de finir a la rue un jour, vient aussi peut etre finalement un peu de là, car je me sens pas normale . Je ne sais pas comment faire . J'aimerais tellement etre un parfait petit soldat, debout a 7h comme tout le monde, voir 6 ou encore moins, et aller bosser quand meme, meme avec aucune envie d'y aller, mais y aller parce qu'il le faut. Je me sens comme une moins que rien d'etre comme ça, alors que la plupart des gens y vont, encaissent et subissent en silence, car c'est comme ça. Je ne comprends pas qu'on normalise tant ce mal être rattaché au travail. Je ne comprends pas que lorsqu'on fait connaissance avec quelqu'un, on lui demande directement ce qu'il fait comme boulot. Je ne comprends pas ce monde, il est pas fait pour moi. Je me sens comme un boulet socialement et professionnellement. Je n'ai pas ma place ici. Rien n'arrangera mon mal, car rien dans ce monde ne changera. J'ai l'impression que c'est la fin pour moi, je me vois aucun avenir. Je ne veux pas etre une charge pour quiconque. Personne n'a besoin d'un bébé depressif qui a la quarantaine , je ne vois aucune solution. Je n'ai pas le courage de faire de bêtise, mais j'y pense tous les jours actuellement. Que c'est comme ça que je finirai. Je sais ce que certains se disent, mais je sais aussi que certains peuvent comprendre. J'ai reussi a avancer mon RDV psy a apres demain, meme si elle m'aide pas vraiment habituellement, j'espere quand meme qu'elle fera enfin son boulot, car la je n'en peux plus je vais peter un plomb.Et en meme temps je ne sais pas ce qu'elle pourra y faire. Reprogrammer mon cerveau pour etre comme tout le monde et arreter de flipper , pour retourner faire le larbin sans broncher ??? ça m'intéresse pas. Je ne vois aucunes solutions...
Merci de m'avoir lue.... ❤