Bipolarité et vie familiale

Bipolaire, c' est à la mode, ça passe mieux que maniaco-dépressif  et encore mieux que psychose maniaco-dépressive. C' est pourtant la même maladie avec ses hauts ravageurs ou ses bas destructeurs.

Mettre un nom sur cette maladie, c' est déjà faire un pas vers la guérison.

Et on ne saurait trop affirmer que l' entourage est très important dans cette maladie pas dans les bas dont nous avons parfaitement conscience mais dans les hauts où les dérapages sont souvent incontrôlés et c' est l' avis des proches qui est souvent révélateur.

bonjour

effectivement bipolarite c'est à la mode maladie tres grave pourtant, le probleme etant que ce mot bipolarite plait beaucoup est commence a etre employe pour tout est n importe quoi dans les publicite recemment la française des jeux(douche bipolaire) fort heureusement cette pub a ete retire sans doute bcq de plaintes , et recemment dans le dvd des enfoires malheureusement  (dans la sceance des barbies pourtant sympa je respecte beaucoup car j adore les enfoires car la vente des dvd rapportent de l argent pour les pauvres j adorais coluche d ailleurs, il est dommage que dans ce dernier dvd on est employe ce mot barbie polaire sans doute un jeu de mot tout simple dans ce cas pas de probleme par contre lorsqu elle a parle un chanteur lui a repondu toi la folle je ne te parle pas enfin qqchose comme cela il faut peut prendre cela au deuxieme degre bien sur en rapport a ce dvd tres apprecie mais le mot folle pour la barbie polaire aurait pu etre evite car cela pe prendre des proportions face aux personnes peu scrupuleuses quo pourrait traiter les personnes bipolaires de fous

battons nous contre cette mode qui peut se retourner contre nous je parle du mot bipolaire 

qu en pensez voux

cordialement

je precise qu il est tres important que cette maladie soit reconnue a grand pas le progres avance c est tres bien

En 1973, suite à un gros dérapage en amphi, 2 copains étudiants m' ont chargé dans leur voiture me disant qu' on allait chez moi. En fait, ils me conduisaient à l' hôpital de fous, comme on disait, de la ville, si comme il faut, de Tours. Moi, fou, avec une licence d' histoire-géo, préparant l' Agrégation, je croyais à un complot de la société bourgeoise pour m' empêcher de parler car je ne savais pas encore, à l' époque, comment appeler cet épisode nouveau dans ma vie où j' explosais de colère, remettant tout en cause, moi et la société.

Au départ, nous, bipos, étions des fous furieux, dangereux pour eux-mêmes et pour les autres, ce qui justifiait de nous enfermer de force malgré nos cris précédant la piqûre qui allait soulager tout le monde, sorte de camisole chimique qui prenait le pas sur la camisole tout court, n' empêchant pas les infirmiers de nous entraver sur leur brancard avec des chaînes aux poignets et aux pieds pour nous empêcher de bouger, au réveil.

Eh oui, nous ne savions pas encore,  il y a 40 ans, comment appeler nos débordements entrecoupés de déprimes carabinées. On parlait de troubles de l' humeur et le médicament miracle était le lithium destiné à égaliser nos humeurs.

A Tours, on cherchait des solutions à nos pathologies: psychothérapies de groupe pour évacuer les problèmes ( avec dessins révélateurs, entretiens amicaux avec un psy), " packing " consistant à nous enrouler tout nus dans des draps mouillés bien serrés.

La psychose maniaco-dépressive, je l' ai découverte moi même dans les livres de psychiatrie, les psy de l' hôpital refusant de donner un nom à nos maux prétextant que les mots pouvaient être trompeurs.

Voilà, jeunes bipos, et pas toujours fiers de l' être, d' où nous venons et ce sont les bobos qui ont mis le bipolaire à la mode sans trop savoir de quoi ils parlaient mais ça sonnait bien à leurs oreilles ouvertes à toutes les nouveautés un peu dérangeantes.

Sauf que la maladie bipolaire est tout sauf agréable à vivre, surtout nos moments dépressifs où nous doutons de nous mêmes jusqu' à nous dévaloriser et mettre fin à nos jours. Et nos états maniaques que tout le monde nous envie, ils peuvent conduire au meurtre, aux prises de risques insensés, aux pires violences verbales et aux agressions contre soi-même parfois mortelles.

Il est long le chemin pour arriver à dompter ce déferlement d' actions imaginées par un cerveau créatif mais, ô combien, désorganisé.

Dans mon cas, le côté down est géré par un très bon AD que les psy  hésitent à nous prescrire. Et le côté up, grâce aux explications de mon psy, je le gère sans médiments ce qui fait sursauter les malades eux- mêmes qui ne croient pas qu'on puisse ainsi contrôler ses humeurs.

@coccinelle77 

La foi m'aide aussi.

Mais avoir la foi implique que j'entretienne les idées mystiques que j'ai avec Dieu..

Et pareil j'ai perdu il y a 6 ans ce que j'ai vu comme les prémices d'un amour avec un mec à cause de ma première crise..Comme toi j'espère qu'il va connaître un jour la vérité, que j'étais juste malade ou autre, et qu'il devienne amoureux de moi...

Parce que dimanche prochain c'est Pâques, et parce que le 30 mars c'est la journée mondiale des bipolaires, je propose à tout le monde sur ce blog et à tous vos proches s'ils le veulent de former une chaîne de prières.

Je pense qu'au fond de nous il existe une extrême incompréhension de ce qui nous arrive. Personnellement je ne me crois pas malade (argument de nombreux bipolaires.......) mais j'ai juste l'impression d'avoir vécu une souffrance, solitude, effort constant jusqu'à ce que cela explose.

Les médicaments ne font pas tout, voilà pourquoi je propose cette chaîne de prières pour qu'un soutien plus important puisse nous aider, et pourquoi pas croire en une guérison.

Si nous nous unissons dans la prière, nous serons plus forts. Si nous nous unissons dans la prière, Dieu pourra peut-être nous aider.

La forme la plus simple de la chaîne de prière est le chapelet. Si vous le voulez, récitons le tous les soirs au moins jusqu'à Pâques, puis si certains le peuvent jusqu'au 30 mars.

Parlez-en à d'autres sur le blog, parlez-en à ceux que vous voulez.

En tout cas je le ferai tous les soirs en pensant à nous, nous avons besoin d'une plus grande aide.

Bon courage

@coccinelle 77.

Tu crois en dieu, soit, et ton idée de chaîne/chapelet pour les croyants n' est pas mauvaise sauf que moi, je suis athée et il est hors de question que je prie pour un dieu qui n' existe pas et qui ne résoudra pas le problème des bipos par des prières mêmes passagères.

Et les bipos musulmans, juifs ou boudhistes, Pâques, ils s' en fichent. Non, la religion n' est pas la solution aux maux des bipos, elle ne peut servir qu' à apporter à des êtres faibles un peu de réconfort mais c' est tout.

La guérison, dieu n' existant pas, elle ne peut venir que de nous mêmes, par nos efforts de compréhension de la maladie, par notre foi en la médecine et la pharmacopée, par notre volonté de nous en sortir.

Cela n' empêche pas les croyants à se livrer à la prière si ça peut les soulager mais ne comptez pas sur moi pour participer à vos prières. Mais, si une chaîne de solidarité LAÏQUE se forme pour le 30 mars, j' en serai, évidemment, à condition qu' on laisse de côté toutes les formes de croyances religieuses.

 @bipote64 @coccinelle 77

Quelle erreur! C' est à Bipote64 que s' adresse mon dernier message du 23/03/2016 à 10h18.

Pardonne moi, Coccinelle77, de t' avoir mêlée à ma vindicte anti-religieuse.

J' en profite pour relancer l' idée, en vue de la journée mondiale des bipolaires du 30 mars 2016, de former une chaîne de solidarité LAÏQUE entre tous les bipos du monde entier.

Bipos du monde entier, unissons-nous! Amis(es) bipos d' Asie, d' Afrique, d' Océanie, d' Amérique et d' Europe, quelle que soit notre langue, notre religion, unissons nos efforts pour nous soutenir dans notre volonté commune de dompter la maladie maniaco-dépressive.

Pour cela, il suffit de participer à ce blog comme avant mais en ayant conscience que des bipos, il y en a dans le monde entier et qu' à chaque fois que nous postons, nous avons une pensée pour eux.

@tinies @Karon Comme je l'ai dit je viens ici parce que mon fils de 26 ans vient d'être déclaré bi-polaire. Je crois qu'il y a un choix ( extrêmement douloureux à faire) soit on accepte que le conjoint, le fils, la fille, soit bipolaire et alors on se renseigne partout pour savoir comment réagir, ou alors on laisse la personne avec sa bipolarité.

J'ai pris la 1ère solution .Quand mon fils va mal il s'enferme dans le noir dans sa chambre. Depuis qu'il est sous lithium il n'a plus de ces colères horribles où il hurlait en tapant dans les murs. J'ai toujours su que ces colères, ce n'était pas lui. Mais enfin ( est ce qu'on peut rire un peu?) ce n'est pas lui qui rebouchait les trous dans les murs!

Il ne veut pas que je parle de bipolarité à son sujet alors je lui dit " ce que t'as là!"....

Demain il part en vacances avec son père et ses médicaments.

Il me dit " tu vas être tranquille pendant une semaine" ce à quoi je lui réponds que non, que je suis contente qu'il parte en vacances mais que je serai contente quand il reviendra.

Bon courage et belle journée!

bonjour @agatha7759 , j'ai bien aimé ton message . tu es vraiment super. profites bien de ton week end . bises.

Merci @ayla55 ! Mon fils est parti tout à l'heure pour 1 semaine avec son père ( mon ex mari), je vais dans sa chambre et je vois quoi? Ses médicaments! Je lui téléphone tout se suite, dans ces cas là, vive le téléphone portable!) il ne décroche pas. Je téléphone à son père: messagerie! Je commençais à écrire un SMS ( pour moi qui ai 65 ans une horreur à écrire ces sms) quand mon fils me téléphone pour me dire qu'il en a pris 2 plaquettes. Ouf!

Bonne journée!