Bipolarité et vie familiale

Bonsoir à tous,

Il y a 1% de la population qui est bipolaire , et bien moins qui le savent et se soignent.Accepter cette maladie mentale est un pas délicat qui permet une fois franchi de se soigner en consultant un spécialiste dans notre cas un psychiatre...il faut l'accepter sans honte.Pour nos proches les phases de dépression et hypomaniaque qui font partie de notre vie sont difficiles à supporter , mais si on a leur soutien, on peut mener une vie familiale et professionnelle quasi normale sans parler des effets secondaires. La cohésion du couple est au moins aussi important que notre traitement, mais c'est possible;

Philippe

Bonjour

@Philippe : d'où sors tu ce chiffre? j'me souviens avoir lu 13% sisi j'raconte pas d'histoire j'me souviens avoir été choquée (en plus ils ajoutaient 13% de diagnostiqués)

deuzio : j'aimerais retrouver le lien de l'article, j'trouve plus mais ça vient d'un lien ici posté par un modérateur. l'article semblait sérieux. (??)

On l’appelait jadis la « psychose maniaco-dépressive », on parle désormais de « troubles bipolaires ». Mais, au-delà de ce changement de dénomination, la maladie est restée la même. Et la souffrance morale qu’elle entraîne aussi. On estime à une personne sur trois le nombre de personnes qui seraient atteintes de cette maladie en France, les faisant sans cesse osciller entre phases d’excitation anormale et de profond abattement. Encore cette estimation sous-estime-t-elle très probablement la réalité car les troubles bipolaires, variés et difficiles à diagnostiquer, sont souvent confondus avec d’autres pathologies. A commencer par la dépression : beaucoup parmi les 3 millions de personnes de 15 à 75 ans diagnostiquées dépressives dans notre pays (8 % de la tranche d’âge) souffrent en réalité d’un trouble bipolaire. Un mal qui peut aussi se cacher derrière l’hyper­activité des enfants, les troubles anxieux comme les TOC ou les phobies, voire la schizophrénie : par opposition aux troubles bipolaires de type 2, caractérisés par de graves épisodes dépressifs mais des épisodes maniaques plus rares et de plus faible intensité (on parle plutôt en ce cas d’hypomanie), les troubles bipolaires de type 1, dans lesquels la dépression est moins présente, présentent des épisodes maniaques extrêmement marqués pouvant aller jusqu’aux délires psychotiques et aux hallucinations auditives qui sont généralement le lot des schizophrènes.

C'est pas ce lien que j'cherchais mais c'est encore pire, en fait d'un article à l'autre les pourcentages n'ont rien à voir^^

Bonsoir,

Oui je suis entièrement d'accord avec l'analyse de Philippe (grand père). Le fait d'accepter cette maladie est un grand pas en soi. Le fait d'accepter un traitement en est un autre aussi. Et lorsqu'on est correctement traité et stabilisé, on peut mener une vie quasi normale (c'est ce qu'en dit mon psy qui a des patients totalement stabilisés).

Malheureusement, tout le monde ne l'est pas (stabilisé) et pour ceux là c'est encore très dur. Moi je suis en chemin, je ne me considère pas encore stabilisé car je fais régulièrement des rechutes en phase down (pas de up).

J'espère qu'un jour je pourrai établir ma vie sur des bases plus solides que les sables mouvants auxquels je me confronte actuellement. Heureusement mon entourage me soutien, j'ai une femme compréhensive et deux filles adorables. Mes parents, qui sont assez agés (il ont passé 80 ans), sont très gentils aussi. Ma mère est bipolaire depuis ma naissance mais elle m'a toujours aimé et voulu m'aider, même si elle n'y est pas vraiment arrivé.

Je pense que l'entourage familial est très important pour compenser le mal que provoque cette maladie.

Voilà la pensée du soir.

Titou.

bonsoir je rajoute que lorsque une mère est atteinte de bipolarité et qu'elle se rend compte que ses deux enfants ont des troubles de ce genre cela fait très mal car je n'ai pas choisi d'être comme cela.  ma famille proche m'a tourné le dos.Cependant, chaque jour je me bats parce que je n'ai pas le choix. Pour moi et mes enfants. Heureusement ils sont bien mariés et je l'espère pour la vie. Ma bipolarité m'a fait perdre toutes les personnes qui ont eu l'amour necessaire un temps pour m'aider.Aujourd'hui je l'accepte et j'ai confiance en ma psychiatre. Bonne soirée à tous et bonne nuit; Oui on peut se stabiliser mais je confirme que l'environnement est un facteur essentiel.

Bonjour,

Il ne faut surtout pas que notre maladie occulte notre manière de profiter de notre vie, elle est très invalidante avec des traitements parfois lourds aux effets secondaires parfois difficiles à supporter.Mais on peut être heureux en famille et au travail tout en sachant que l'on reste fragile ,la manière de voir la vie, d'envisager son avenir est une chose importante pour notre qualité de vie et la manière dont on se voit.La maladie ne prend pas toute la place dans notre vie...elle est là , il nous faut faire avec...je la trimbale depuis 35 ans dans mes valises...mais ça fait un bien fou de les poser...

Philippe

Merci encore Philippe de clore ce post de cette manière très positive et tellement lucide, je n'est rien à ajouter, à part sourie à la vie, elle te le rendra  :)

merci Philippe de ces bonnes paroles

La famille est le bien le plus précieux dans la vie.

oui la famille est un rempart mais je connais des gens qui n'ont pas cette chance et se la crée à partir d'amis c est idem sur ces bonnes paroles j'espère que vous allez tous bien bonne soirée