Et vous, vous en êtes où avec votre balance?

J'ai 49 ans et suis diagnostiquée bipolaire depuis 3ans 1/2. Je suis passée de 59 a 91 kilos sous depakote 2 fois 500 mg deroxat 20 mg tercian si besoin le soir pour dormir en plus du stilnox. Des pulsions alimentaires , surtout des envies de sucré, et le soir quand je ne dormais pas je me relevais pour manger n'importe quoi. Les dix premiers kilos, je me suis dit qu'il fallait les accepter, mais quand je voyais mon poids continuer a augmenter c'était trop..Ma psychiatre ne s'en préoccupait pas, mais moi j'étais trés mal par rapport a cette prise de poids. J'ai essayé weight watchers l'année dernière et en suivant scrupuleusement j'ai perdu 1 kilo en 2 mois (démotivant). Comme je me sent mieux dans ma tete, j'ai supprimé progressivement le deroxat, arreté le tercian et diminué la dépakote de moi meme. Je me suis mise au régime et je viens de perdre 6 kilos. Je veux en perdre 20 au total car je ne peux plus supporter ce début d'obésité. Je n'ai plus de pulsions alimentaires.

J'en suis toujours à 92kg pour 1m83. Je suis stabilisé depuis un moment. Je ne suis pas sportif et ce surpoids ne me gene pas trop.

Bon courage avec votre poids !

Ce serait bien de faire des stats précises sur les prises de poids avec tel ou tel médicament. Il est vrai que les psychiatres sont indifférents à cette problématique qui nous touche mais les nutrionnistes quant à eux sont un peu impuissants face à cette situation. J'ai pris 20 kgs depuis la prise de Depakote puis Teralite et l'on me donne un régime alimentaire comme à tout le monde, soit sans sucre ni graisse. L'amaigrissement est très lent et démotivant... Quelqu'un a t il pu obtenir un régime adéquat à notre pathologie ou existe t il une étude sur chaque médicament pour savoir ce qu'il faut retirer dans nos aliments pour éviter d'assimiler ??? Et que l'on ne me parle pas de sport encore !!!!

Bonsoir,

J'ai été diagnostiquée bipolaire il y a 9 ans. Je suis passée de 65 kg pour 1m66 à 100 kg depuis mon traitement sous antidépresseurs, dépamide (stabilisateur d'humeur) et Abilify. Il est vrai que je souffre d'hyperphagie. J'avais déjà tendance à grignoter avant ma prise de médicaments à haute dose. Le pire c'est quand j'étais sous risperdal (injection tous les 15 jours au CMP). A cette époque je mangeais 2 fois le soir. Aujourd'hui mon poids se stabilise autour de 100 kg. Alors il y a t-il une relation de cause à effet entre la prise de psychotropes et la prise de poids ?

J'ai déjà tenté de perdre du poids avec l'aide de médecins nutritionnistes mais rien n'y a fait. Isolement social + Médocs + sédentarité + TCA = obésité assurée ! J'ai décidée de me prendre enfin en main et de recommencer des activités et éventuellement repratiquer l'aquagym (dans l'eau je me sens bien). Et puis quand j'aurais les moyens, refaire une thérapie (déjà 3 thérapies comportementales à mon actif (pour soigner ma phobie et mon anxiété sociale).

Bonsoir à toutes et à tous..

alors pour ma part pas de souci de poids.. jamais eu.. même par le passé lorsque je prenais moult traitements psychotropes.. sauf en 2003 après mon passage en réanimation, et coma, où je m'en suis extraite extrêmement maigre, mais vraiment très maigre..

actuellement 47kg.. mince.. un peu de musculation chaque jour, de la marche, et une alimentation équilibrée, faite de viande blanche et rouge, de poissons, de légumes, de fruits, et de fromage, 6 oeufs par mois, une baguette par semaine, pas de féculents, ni riz, ni pâtes.. parfois quelques extra en cochonneries : une ou deux pizzas dans le mois, un énorme sandwich Mc Do une ou deux fois le mois pour la gourmandise.. 

pas de sucreries, pas de gâteaux, ou autre aliments bourrés de gras, pas de charcuterie, ni d'alcool sauf en certaines occasions vin blanc ou rouge..

il n'y a pas de mystère je pense pour le poids, l'alimentation c'est 75% de l'affaire.. éviter surtout les sucreries, le sucre en général.. et avoir un peu d'exercice.. 

Bises à toutes et à tous..

Belle nuit..

Ah la la, moi qui calme mes angoisses et mon stress au boulot, le sucre le chocolat c'est mon peché mignon, je fais de l'hypotension alors j'ai interet a manger : je déteste ca !

diagnostiquée bipolaire en 2001, avec les traitement je suis passée de 74 kg pour 1m74 à 146 kg. J'avais fait pas mal le yoyo, quand le moral va, on se met au régime et en dépression on mange et on dort. J'ai commencé à être dépressive à 18 ans et les variations de poids allaient avec mes variations d'humeurs. Mon maximum c'était 100 kg mais avec les traitements j'ai beaucoup grossi. J'ai vu sur internet une conférence d'un psychiatre canadien qui expliquait que ces fameux médocs font prendre 20 kg en moyenne en quelques mois, alors arrêtez de culpabiliser et oui ! C'est les médocs qui font grossir mais ils n'ont rien trouvé de mieux pour nous "soigner". Je viens de lire l'article du "du nouveau sur la bipolarité" qui serait une "maladie métabolique". Je pense que les chercheurs devraient se pencher sur ça... Ils expliquent aussi quelque chose que je ressens en moi depuis longtemps, je ne ferais pas de vieux os. En même temps c'est logique, on a pas envie de devenir vieux avec cette maladie. Car bipolaire et obèse ça fait beaucoup. J'en ai ras le bol, je commence à gérer un peu la bipolarité mais maintenant je dois vivre avec l'hypertension, l'épine calcanéenne, l'apnée du sommeil, le diabète. C'est mieux de savoir à 50 ans que je ne vivrais pas jusqu'à 80 ou 90 ans, car je me sens vieille avant l'age avec toutes ces pathologies.

Bonjour à vous tous,

quelques mois après mon dernier message je suis toujours à 91kg pour 1m83

je suis un peu en surpoids mais mon corps me convient,

pas un grand sportif juste de la marche.

Je viens de lire qu'une personne s'interroge sur la prise de poids avec les psychotropes, le pire c'est que j'ai vu une vidéo sur youtube d'un psychiatre qui parle des bipolaires et qui reconnait que tous les régulateurs d'humeurs font prendre en moyenne 20 kg en quelques mois alors il faut arrêter de culpabiliser surtout quand on pesait 65 pour 1m66 et que tout d'un coup on se retrouve à 100 kg. Ces médicament change notre métabolisme, si bien que même si on arrête les médocs on continue à rester grosse, notre corps a changer et on continuera à prendre du poids sans le médoc, je ne fais que constater. Moi-aussi un psychiatre a essayer de me culpabiliser en me disant vous avez arrêté les régulateurs d'humeurs et vous continuez à grossir, déjà parce que les anti dépresseurs font grossir aussi, parce que je prend des hormones pour un autre souci de santé et que j'ai une hypothyroïdie. IL faut pas écouter les psychiatres ils nous disent que ça fait pas grossir pour qu'on continue le traitement, de toute façon même si on arrête on ne maigri plus c'est fini, on restera obèse et en plus on choppe des trucs d'obèses diabète hypertension apnée du sommeil et j'en passe

Bonsoir,

Je ne sais si ce sujet est toujours actif parce que le dernier commentaire date de 2015 mais je tente.

J'ai été traitée pour état dépressif de 2006 à 2015 avec 2 hospitalisations (5mois en 2006 et 4mois en 2013) ; je sentais que pendant ma seconde hospitalisation, je n'étais pas moi parce que moi qui détestais faire les boutiques, lors de mes sorties thérapeutiques, chaque jour, je ramenais de nouveaux achats.

Les médecins ont dit ok quand j'ai demandé à sortir mais ni eux (que l'on voit 3mns chaque matin) ni le personnel infirmiers ne se sont rendu compte que j'avais fait un épisode maniaque pour la première fois et que forcément la chute arriverait plus tard.

J'ai repris mon travail à mi-temps pendant 1an et à nouveau la fatigue s'est installée. Ah, cette maudite fatigue qui est annonciatrice de ce qu'on craint le plus : la descente.

Nouvel arrêt de 3 mois puis reprise du travail toujours à mi-temps et je me souviens encore en plein hiver que je grimpais 4 à 4 les étages de nos locaux pour participer à une présentation ; je transpirais et étais vêtue comme en été.
1mois et demi après la reprise, je suis arrivée au travail, je me suis assise sur la terrasse et me suis demandée ce que je faisais là ; j'ai appelé ma généraliste qui m'a dit de rentrer et de venir de suite à son cabinet.

Nouvel arrêt de 10 mois et après analyse et discussion, ma psychiatre m'a annoncée une bi-polarité probablement dû aux anti-dépresseurs donc le début du combat avec le bon traitement.

Juste pour faire un retour arrière, j'ai été de 2006 à 2013 sous Divarius et Dippiperon qui me convenaient très bien mais lors de mon hospitalisation, je suis passée sous Déroxat et Risperdal.
Je suis convaincue que c'est le Déroxat qui est responsable de ma bi-polarité.

Je me suis mise à trembler des mains rapidement et comme il y a des antécédents de parkinson dans ma famille (les 3 générations au-dessus de moi), la clinique m'a demandée de consulter un neurologue qui a conseillé, sauf nécessité, d'éviter les neuroleptiques chez moi donc ma psychiatre en libéral m'a passé sous Norset.

En Septembre 2014 après un repas en extérieur toute la journée, le lendemain, j'étais brûlée sur tous les avants bras jusqu'aux phalanges.

Repassage chez le généraliste qui pense à un urticaire solaire donc on attend que çà et çà passe avec des crèmes corticoïdes au bout de 3 semaines mais à la moindre exposition qu'il faisait 0 ou 30°, en 2mns, j'étais brûlée pour à nouveau 3 semaines.
Je devenais folle de constater l'état de mes bras et personne ne cherchait à comprendre.

Fort heureusement, une préparatrice de ma pharmacie m'a suggérée de contacter le service dermatologie du CHU le plus proche de chez moi. Au standard, on me dit qu'il n'y a pas de rendez-vous d'urgence ; j'ai beau insisté et pas de RDV avant 6mois.

Je n'allais pas passer 6 mois à me faire brûler comme çà. Grace au net, j'ai trouvé un site qui commercialisait des mitaines qui recouvraient les avant bras et laissaient juste dépasser le bout des doigts (bon, çà faisait mitaines de mariée et on se fichait de moi) et çà marchait, j'étais protégé. Ce sont des mitaines utilisées dans les ongleries pour protéger la peau des lampes bleues de séchage de pose de capsules ou gel.

Le RDV arrive et le dermato suggère de ne plus prendre de générique.

3 jours après, je fais le test et plus aucune brûlure. Je transmets donc l'information à la pharmacovigilance et gardant toutes mes ordonnances, je constate que j'ai eu 3 labo différents.
Quand ils m'ont demandée quel labo entrainait ces effets, je leur ai dit gentiment que ma peau ayant suffisamment souffert, ils se doutaient bien que je n'allais pas les retester un par un.

Le Norset a commencé à me faire prendre du poids et il a été décidé d'arrêter le déroxat parce que toutes les nuits, j'étais debout 2-3H ou bien debout à 5H du matin.

1 mois de sevrage d'enfer : des mots de tête à n'en plus finir, des nausées pas possibles, je ne mangeais qu'un repas par 24H

Début du Lamictal mais stoppé au bout de 15 jours car dos plein d'éruptions cutanées.

Au bout de quelques mois, le Norset m'a fait prendre environ 20kg donc stop : en 4 mois, sans rien faire, j'avais déjà perdu 14kg (je me souviens être en larme devant un miroir dans un magasin quand la vendeuse m'a dit que j'avais pris une taille beaucoup trop grande et que je pouvais mettre du 40), j'ai à nouveau reperdu 4kg les 3 mois suivants donc réenfilais avec tant de plaisir mes vêtements et surtout mes jean's.

J'ai repris le travail toujours à mi-temps mais au bout de 6mois et demi en pleine vacances, je pleurais sans savoir pourquoi et le 21 Août prochain, cela fera 2 ans que je suis arrêtée.

Le Dépakote fonctionnait à peu près sur le côté up mais pas sur le côté anxiété donc tentative de Xéroquel (seul neuroleptique compatible avec le terrain parkinsonien de ma famille) mais stoppé car shootée comme pas possible et limite dangereux pour conduire.
Sommes passés au Lyrica mais avons dû diminuer les doses pour même raison.

Les angoisses persistant, pendant 18 mois, on me proposait sans cesse (ma psychiatre comme le service recherche du CHP dont je dépends et vers qui elle m'a adressée) de passer au Lithium mais j'avais tellement eu d'effets sur mon corps, le suivi du Lithium était tellement rigoureux et le nombre d'effets secondaires possibles tellement importants que je le refusais.

J'ai fini par céder parce que je sentais qu'on ne me laissait plus le choix et à la condition que çà ne soit pas en hospitalisation mais avec consultation hebdomadaire car terminée les hospitalisations où tu sais quand tu entres mais pas quand tu sors et te retrouver avec des personnes qui ont chacun leur souci à des degrés différents et des discussions qui cultivent les problèmes plus que de les résoudre, non, je préférais être chez moi, faire mes courses les jours où je me sentais d'y aller, mes siestes au calme en cas de besoin, aller marcher, voir ma famille (mes amis comme collègues m'ayant lâchés à force de ne plus savoir quoi dire et de se voir recevoir un refus à leurs invitations mais avec tous les médocs qu'on avale, le soir, à 21H, on va sous la couette et pas du tout la tête à écouter et se concentrer sur des discussions).

Au bout de 15 jours, la cata, des angoisses comme pas possible donc STOP immédiat et ma psychiatre consulte le psychiatre référent en recherche qui me suit.
Il lui indique de recommencer mais à plus faible dose et progressivement en mettant une bonne dose de Lysanxia + Atarax le temps que mon corps s'habitue à la molécule.

Tellement assommée que je ne conduis plus que maximum autour de ma commune car je sens l'effet sédatif se produire donc c'est VSL pour tous les RDV liés à mon ALD ou solliciter ma famille pour les autres.

Résultat après 5 mois de Lithium : + 27kg (je fuis les miroirs, ce que je vois dans le miroir est une horreur, une "baleine" comme je me nomme qui ne trouve rien dans les magasins pour camoufler cet abdomen si bombé ; ma tête et mon corps ne se correspondent plus ; où sont mes 53-54kg ???) + psoriasis sur tout le corps (ai dû faire 30 séances d'UV en puvathérapie) + œdème impressionnant sur les membres inférieurs donc marche très douloureuse alors que j'allais auparavant marcher une heure tous les jours.

Donc STOP Lithium depuis 8 mois, je suis sous le traitement que j'avais avant lithium

* 1gr de Dépakote

* 150gr de Lyrica

* 3 Lysanxia

* 1 Atarax

* 1 Imovane

et depuis 8 mois aucune perte de poids (toujours ce truc immonde que je vois quand j'ai le soleil dans le dos qui reflète mon ombre au sol ou en passant furtivement devant un miroir), du psoriasis qui revient régulièrement, un staphylocoque chopé sans doute à force de me gratter et donc une porte d'entrée s'est faite et depuis 6 mois sous diurétiques.

Ma psychiatre n'est pas pour un régime parce que pour elle, tout le monde maigri mais reprend car un régime, c'est de la frustration pendant des mois et à un moment, quand l'objectif est atteint, on veut se faire à nouveau plaisir.

De mon côté, je vois le régime comme une punition à une sanction que je ne méritais pas et tout çà parce qu'il a manqué un "non" à la dernière fois où on m'a dit qu'il fallait passer au Lithium.

Avec mon ancien traitement et notamment le Dépakote, j'avais juste pris 2-3 kg mais passer d'un 38 à 40 ne m'a pas blessée comme maintenant et je me suis dit aussi que j'avais 40ans (j'en ai 42 aujourd'hui)

Voilà un véritable roman pour vous compter mon parcours.

Je serais reçue le mois prochain par le service génétique et la médecine interne du CHU de ma région afin de comprendre pourquoi tous ces effets secondaires, pourquoi toutes ces résistances aux traitements.
J'ai passé des mois à établir un véritable arbre généalogique de toutes les pathologies de ma famille + récupérer tous les comptes rendus des différents examens et rendez-vous médicaux obtenus.

J'espère qu'il y aura une réponse et pas du blabla ou de tests-cobayes parce que çà suffit, j'en ai suffisamment testé ; il faut trouver pourquoi et ne plus s'acharner à m'administrer telle ou telle molécule !!!

Si des personnes qui ont eu du Lithium avec prise de poids et éventuellement autres effets et qui ont dû le cesser depuis un moment sans perdre ce poids et ces éventuels effets secondaires, je suis toute ouïe.

Un grand merci pour votre lecture et vos messages.

Bon courage à tous.