Troubles bipolaires et psychanalyse

@solotude : pour cet angoisse de mort, ma mère a peur de la mort et en particulier de la sienne. j'adore ma mère j'ai souvent peur qu'elle meure (a déjà eu un cancer)

et paradoxalement mon père s'en fiche et a fait une ts une fois dans sa vie.

voilà j'ai l'impression d'avoir été un peu une éponge et bref. C'est bien plus complexe que ça.

Si j'avais été maman, si j'avais donné LA VIE, peut-être serais-je plus au clair avec la fin de vie?

(la mort est nécessaire, l'immortalité horrrriiiible! plus de demain plus de notion de temps puisque ça finit jamais, j'ai beau avoir conscience de ça bcp de mes crises d'angoisses sont qd même reliées à cette notion)

Puce... que dire... et bien heureusement que tes enfants sont là, au moins tu n'feras pas de bêtises. euh... j'crois, hein? (vais manger :))

la mort pour moi ne me fait pas peur bien au contraire je la cherche selon les psychiatres c'est pas normal les psychologues c'est un problème lié a l'enfance (mes peurs) et un psychothérapeute m'a dit que c'était la compréhension de ma vie donc qui croire tous des psy quelque chose mais aucun les mêmes réponses alors a quoi ca sert a part vider son sac a l'instant présent.

une bipo déjantée 

@loulie Je comprend mieux ton angoisse et j'en suis désolé poupette....

Et oui, je pense que tu as bien raison sur le fait d'avoir été comme une éponge, nous sommes bien souvent les héritiers des propres angoisses de nos parents.....Mais vu de ce tu écris la, tu dois avoir une très bonne relation avec ta mère, c'est génial sa!  

Ce n'est pas toujours le cas pour tout le monde, tu le sais, alors profite bien d'elle et de vos moments complices, j'en suis très heureuse pour toi!!! 

J'aime beaucoup ma mère aussi et même si elle a été un peu maladroite pour donner de l'affection, je ne lui en veux plus, et ce depuis que je suis moi même mère, j'ai compris beaucoup de choses....et parfois il m'arrive de penser à sa mort, car elle commence à sérieusement vieillir, elle n'as aucun problème de santé, mais voila, le temps passe....

Je suis très triste quand j'imagine son départ, mais comme je te l'est dis, on sait tous que la mort est inévitable et par conséquent, malheureusement elle peux arriver à tout moment, n'importe ou,  je peux partir avant ma mère aussi, bref la mort est parfois tellement imprévisible, que je préfère certainement m'y attendre à tout moment, autant pour ceux qui m'entourent que pour moi même, la pire angoisse est pour mes gosses et je sais que ne pourrais pas survivre si il arrivait malheur à l'un d'eux, c'est certain.... donc tu vois, j'ai mes angoisses aussi face à la fin de vie et ce n'est certainement pas le fait d’êtres parent qui me permet d’êtres plus au clair avec la mort, elle est angoissante et c'est logique, personne ne veut laisser partir ces êtres chers, personne ne peux l'accepter sans peur et sans douleur, continuer sans eux nous est complètement inimaginable et pourtant....

ps Désolé pour les autres et pour le plombage de l'ambiance,  le sujet est très délicat, d'ailleurs nous somme encore hors sujet ici, encore navré

Bon j'crois que j'vais répondre à "potins"

Bonsoir 

votre expérience du Lamictal. 

Merci

je ne suis pas d'accord pour une psychanalyse pour les troubles bi-polaires ; un soutien une fois par mois avec mon psychiatre me suffit et m'apporte bien-être en plus du traitement.

muscardin38

Bonsoir à tous,

Pour m'être fortement intéressée à la psychanalyse (particulièrement Jung) et avoir fait moultes introspections, je reste très réservée quant au bienfait de celle-ci sur la bipolarité. Si celle-ci m'a aidée sur ma recherche intérieure et la compréhension de l'Inconscient, elle ne me permet pas de guérir de ma pathologie. Je vois mon psychiatre une fois par mois à qui je ne confie rien si ce n'est mes troubles et là je lui demande de m'ajuster le traitement, rien de plus...

bonsoir à toutes et à tous,

merci, euphèbe, de tes témoignages. J'ai aussi et je fais bcp d'introspections. contrairement à toi, je pense que la psychanalyse peut beaucoup aider mais, bien sûr, tout dépend du moment où ça se fait dans la maladie et dans la vie de quelqu'un, de la formation du soignant, de l'alliance thérapeutique, etc.

je ne suis pas sûre que la psychanalyse soit faite pour guérir la plupart des maladies psychiques.

et aussi, tu as peut-être pris des raccourcis sans le vouloir mais tu évoque la psychanalyse et le pauvre lien thérapeutqiue que tu as actuellement avec ton psychiatre, lequel, manifestement, n'est pas là pour t'accompagner dans l'introspection. D'ailleurs, je trouve dommage que tu ne lui dises rien... mais je sais aussi le grand manque de psys en France et que parfois, il vaut mieux faire le moins pire que rien du tout.

belle après-midi et bon courage à toutes et à tous, aronia

... je suis allée lire le questionnement de Steph.

si on tombe sur unE bonNE psychanalyste,k nous pouvons aborder, comprendre, mieux comprendre, intégrer, lâcher-prise un certain nombre de nos caractéristiques, fonctionnements, etc. qui ne seront plus stimulés ou moins lors de risques de crise ou de crise. C sûr néanmoins qu'une psychanalyse ou méthode psychanalytique s'inscrit sur la durée et qu'il faut avoir la chance de tomber sur un très bon soignant et qu'il faut avoir une personnalité à l'introspection, ce qui n'est pas forcément le cas pour pas mal de TB.

parfois, il arrive aussi que l'introspection fragilise trop quelqu'un ou le fragilise trop pendant une période.

pour les avis des différents soignants, je trouve important de rappeler que tlm fonctionne suivant ses propres écoles et qu'il est ultra rarissime de rencontrer des gens qui ne jugent pas négativement d'autres méthodes, même parmi des soignants de qualité. En tous cas, la plupart des psychiatres ne cautionnent pas la psychanalyse et inversément. C tout-à-fait légitime, les méthodes sont tellement différentes.

bonne aprèm, aronia

Bonjour Aronia,

J'ai fait de nombreuses introspections et ai compris beaucoup de choses en lien avec ma prime enfance et l'éducation que j'ai reçue.

Ceci dit, je ne veux plus explorer sans cesse le passé, je préfère aller de l'avant.

Quant à mon psychiatre, il n'attend que l'heure de sa retraite...et je vais en CMP donc je ne peux choisir et n'ai pas les moyens de me faire suivre par un psychanalyste.

Bien entendu, pour m'y être intéressée, je m'en suis servie dans la vie mais du fait de ma pathologie et ce retour sans cesse en arrière (dépression/excitation/dépression/excitation) je reste sceptique en terme de guérison, c'est tout ce que je voulais exprimer.