Votre découverte de la maladie

Bonsoir a tous et toutes!! Je ne sais pas si ce sujet est encore d actualité mais je tiens quand meme a vous faire part de ce calvaire . On m a annoncé que j étais bipolaire suite a la naissance de mon fils Benjamin au mois d octobre 2012 . Mais d apres la psy j avais deja des symptomes de cette maladie durant la période de l adolescence mais comme mes symptomes étaient en sommeil cette maladie n a pas été diagnostiqué a ce moment la . Depuis avril 2012 je prends donc mon traitement dépakote 250 et le séroplex mais bon je vous avoue que j en ai marre de le prendre mais bon pas trop le choix hein j essaie de tout gerer comme je peux pas facile avec un petit garcon de bientot un an . Je ne sais pas comment vous arrivez a tout gerer avec cette maladie ??? Je vis cette maladie comme une souffrance quasi quotidienne y a des moments ou je voudrai carrement aller en clinique mais j essaie de tenir le coup pour mon fils parce que je veux le meilleur pour mon fils car il n a rien demandé ... Merci pour vos témoigner cela m aidera a comprendre cette maladie .

bonjour Tat 55,

tu nous dis pas si tu es entouré ! as tu un compagnon ??? vois-tu un psychiatre ? as tu vu une amélioration de ton comportement depuis la prise du médicament ? quels sont ou été tes symptômes ?

avec une "amie" on a remarqué que 3 facteurs étaient important pour mieux vivre la maladie qui sont :

une aide médicamenteuse, une aide psychologique psychologue et psychiatre) et une personne proche qui est là pour soutenir et encadré le "malade" !!

 

quand penses-tu ?

à bientôt

Elodie

jennycelia ce que tu dis est vraiment juste !!!! mon fiancé quand il prend son traitement cela va mieux, je suis là pour lui il lui manque juste un suivi un peu + car la psyciatre il l'a vois une fois tous les 6 mois 15 min . . . sinon il ne l'a voit que quand ça ne va pas et j'essaie de faire changer ça de lui faire comprendre que le mieux est de ne pas attendre que la situation se dégrade !

Bonjour a tous et a toutes !! Oui je suis suivie par un psychiatre j ai un compagnon qui a bien du mal a gerer et il est totalement destabilisé par la maladie que j ai . Et oui je suis fréquemment suivie par une psy ! Voila ! bonne journée a vous !!

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On ne croit pas aux miracle ici par contre la magie noire est la pire chose à faire dans les mauvais moment tu peux récupérer ton mari, il t'aimera te sera fidèle tout ce que tu veux mais il est sous l'emprise d'une chose que tu n'imagine même pas donc ta pub tu te l'a garde Merci. Et le marabout ou je ne sais quoi laisse le ou il est car l'aide qu'il t'apporte coute un prix croit moi et le bonheur n'est pas dans ce chemin !

J’ai été diagnostiquée maniaco-dépressive en 2010, suite à une xième dépression.

J’ai rencontré jadis une femme médecin qui m’a dit ne pas vouloir traiter les dépressifs et d’aller voir une psy. J’ai été tellement choqué de me faire dire que j’étais dépressive que j’ai attendu plusieurs années avant de retourner voir un docteur.

Le médecin généraliste qui me traite maintenant depuis quelques années, m’a référée à une psychologue pour une dépression, car je le consultais uniquement dans les moments les plus difficiles de ma vie, il n’avait jamais vu mes UP.

La psy  m’a suivie durant quelque temps, pour me dire de rencontrer un psychiatre au plus vite. Suite à la recommandation de la psychologue, mon docteur en bon médecin de famille m’a traité pour ma dépression avec un antidépresseur Effexor et un calmant Oxazepam. Le résultat = une monté de l’humeur, dépense, joie de vivre, peinture en quantité industrielle (je me prends pour Van Gogh), etc. À ce moment-là, le doc m’a recommandé à son collègue psychiatre qui est super génial et à l’écoute. Après un traitement au lithium de 2 ans et une intoxication qui m’a tenue à l’hôpital environ 3 semaines (3 semaines de délires = je ne me souviens de rien). Je suis présentement suivi aux 2 mois avec une nouvelle combinaison de médoc. Abilify 15 mg, Seroquel XR 400 mg et Wellbutrin 150 mg. Un petit mélange qui me tient assez loin de mes hauts et de mes bas depuis 1 an. Je ressens encore de temps à autre des variations d’humeur, mais pas de façon démesurée comme avant. Une chance que j’ai un bon conjoint qui me surveille et une famille à l’écoute.

Il faut se sentir soutenu et réconforté par notre famille et amis  dans des situations comme ca ... moi j avoue que je n accepte pas la maladie sans doute parce qu elle était diagnostiquée récemment ( avril 2012 ) et mon conjoint aussi d ailleurs il comprends pas la maladie et regrette notre vie d avant comme il dit j avoue que moi aussi ... Je réconforte dans l idée qu il y aura sans doute de jours meilleurs mais bon . Je me sens plus gérable dans des périodes maniaques je suis déja une pile electrique a la base mais la je cours partout si je peux faire le ménage toute la journée je le fais je fais plein de projets qui d ailleurs n aboutissent pas souvent ( concours aide soignante de laché ) pour citer un exemple . Meme avec le traitement je ressens encore des variations dans mes humeurs :/ .

 

J'ai attentivement lu les témoignages précédents et je me projette assez bien dans toutes les situations.

Ma découverte de la maladie :

Ces derniers temps, tout va bien, je cours environ 1h par jour depuis un mois. Je suis fier, j'ai perdu 15 kilos en un mois et demi. j'encaisse très bien la fatigue d'autant plus que je dors très peu. Les gens autour de moi me regardent avec admiration. Le travail va bien malgré les petites difficultés de tous les jours. Ma pensée va vite et loin, plus que celles des autres. Les meilleures solutions c'est moi qui les trouvent.

Je recommence à sortir avec mes amis. Je bois. Je rigole et profite un maximum. Petite pensée fugace au fond de moi, "-pourquoi ce n'est pas tout le temps comme ça?" D'une pichnette mentale, je balaye cette pensée qui vient obscurcir ce moment. Et je me mets à courir. Je cours et je vis intensément chaque instant. De part et d'autre, je capte des regards intrigants, désaprobateurs, méprisants. Mais ils sont éphémères pour moi, ce qu'il y a devant est plus intéressant que ce qu'il y a sur les cotés. (J'avance - Mano Solo)

Brutalement, tout s'arrête. Je n'ai plus envie de continuer comme ça. Avec autant de violence, les souvenirs de tout ce que j'ai fais s'imposent à moi. Je ne me reconnais pas dans mes actes. J'ai enterré tous mes principes, J'ai trahi ou malmené tous ceux que j'aimais. J'ai dépensé sans compter. J'ai mis toutes mes responsabilités entres parenthèses. La douleur me poignarde. Insupportable, je bois. Ma pensée devient erratique, fractionnée, confuse. Le sommeil me fuit toujours. Où c'est moi qui le fuis ?

Un blizzard intérieur m'envahit. Froid, intense et persistant. Le goût de ce cookie est horrible, "Il nous font manger du carton, ces salauds." Chut, il ne faut pas que je pense trop fort, il pourraient m'entendre avec leurs satellites. Merde, trop tard, celle-là elle a vu que j'avais pensé ça ! C'est une femme, elle est télépathe donc elles doivent toutes être au courant à présent. Putain, chui dans la merde...

-"Allo, papa ? Je crois que je ne vais pas bien."