traitement

Alors 100% d'adhésion COMPLÈTE avec et ton analyse et ton comportement en csqce. (du coup ok avec toi aussi mistikelfe)

De toute façon la vidéo que j'viens de poster ne parle pas que de la maniaco-dépression ce n'est pas de l'intox du tout, mais c'est grave d'en arriver là, honteux même.

Certains doivent impérativement être soignés, mais apparemment une partie n'a pas besoin de l'être ; mais ça arrange les affaires financières des labo qui noient le poisson, apparemment même les médecins se feraient duper en partie sans finalement s'en rendre compte, c'est bien joué, très très fin tout ça, c'est d'un cynisme...

Franchement voir l'envers du décor et découvrir cet aspect là m'a rendue méfiante. Et heureuse d'être plus lucide, plus informée.

Pourtant j'continue ma prise de médoc et les jours passant surtout actuellement j'suis pas sûre dans mon cas, que ce soit une bonne idée, mais j'ai l'impression que le mal est fait, que la machine est enclenchée, et que c'est trop tard.

J'ai lu sur un forum qu'on était passé de l’appellation maniaco-dépression à trouble bipo, tout simplement car le vrai terme c'est psychose maniaco-dépressive et que c'est en fait très très rare d'arriver à des états psychotiques en étant atteint de cette maladie. Donc c'est pas approprié Donc on dit trouble bipo.

Dans la vidéo que j'ai posté on en parle d'une autre façon... toute autre.... la nouvelle appellation permet de faire des type 1 2 3 4 5

Ce qui est très intéressant point de vue fric à s'faire car ça élargit le panel de la population.^^

(c'est quoi bipo type 5???? une personne qui, dans un siècle précédent, aurait eu des sautes d'humeur dans sa vie mais aurait quand même pu la gérer sans aucun médoc?

question 2 : à quand les type 6 7 8?

question 3 : j'ai quand même trouvé un article estimé comme sérieux qui parle d'une personne sur 3 atteinte de trouble bipo en France, sans déc, on va pas foutre des thymo à un tiers de la population française quand même?)

Alors peut-être les troubles bipo étaient sous-diagnostiqués auparavant, mais aujourd'hui est-ce qu'on vire pas dans le schéma inverse?

La question me semble on ne peut + légitime.

Après la prudence fait que je maintiens la façon de voir qui suit :

si avec le traitement vous vous sentez mieux qu'avant (thymo-régulés ou pas finalement peu importe) que sans donc ; et bien continuez si ça a un impact positif sur votre vie.

Si le traitement vous apporte plus de mal-être que de mieux être (ce qui est mon cas), ça se complique beaucoup :

plusieurs solutions : _on essaie un autre thymo, une autre saloperie soit-disant/ potentiellement/ aidante (perso j'peux plus j'suis à bout de tous les machins qu'on m'a prescrit  il m'en reste que 2 de pas testés : tegretol et lithium grosso modo après c'est mort)

_ on s'accroche avant de lâcher l'affaire et j'répète encore une fois :A PARTIR DE QUAND ON SAIT SI LES EFFETS SECONDAIRES PARTIRONT OU NE PARTIRONT PLUS???

_ on craque on essaie sans médoc. Parce que c'est absurde on remplace des maux par d'autres maux c'est sans fin. Et débile. 

Perso j'en suis pour ma part à "on s'accroche", j'crois que j'me suis trop accrochée ça m'bousille mon mental, j'ai trop enduré.

Et en conséquence je ne me sens plus comme une personne, j'ai l'impression juste d'être un animal qui prend sur lui car on fait des tests chimiques sur corps. J'sais qu'c'est pour m'aider, mais j'en bave à chaque fois, le corps a une mémoire, il me reste de sacrées cicatrices invisibles.

(j'ai fait un cauchemar récemment : j'rêvais qu'avec mon nouveau psy j'craquais et que j'lui disais que c'était dur avec le lamictal depuis  plus de 3 mois et que j'savais plus quoi faire car j'étais quasi certaine que mon corps vomirait toute molécule nouvelle, saturation ultime.

mais le psychiatre ne me prend pas au sérieux, j'pleure dans son cabinet et j'lui dis "pourquoi vous me faites ça? arrêtez s'il vous plait, qu'est-ce que j'vous ai fait de mal?"

il s'en fout, me dit d'arrêter de geindre et de faire l'enfant, et de tout exagérer d'être une chochotte, et me fout du lithium allez hop une nouvelle molécule, (et qu'ça saute et on obéit et avec le sourire je vous pris..) j'sors du cabinet je me rends compte qu'en fait mon activité principale depuis 4 ans c'est d'essayer des molécules qui ne font qu'empirer mon état et  j'me jette contre une bagnole.

j'me réveille et j'pleure. 

Il date de quelque jours.

C'est très parlant.

Pour préciser mon cas, je vois des psys depuis 14 ans avec une pause de trois ans de 2008 à 2011.

Aucun psy n'avait diagnostiqué de trouble bipolaire avant que je fasse part de mes hauts et bas en 2005. Pourtant, les psys que j'ai vus ensuite, soit ne m'ont rien dit, soit m'ont parlé de cyclothymie. Le psy que je vois depuis 2011 oscille entre cyclothymie et type 2 mais pendant plus d'un an, il m'a soigné avec de l'effexor qui a provoqué des crises hypomaniaques. J'ai voulu aller voir un centre expert qui lui m'a diagnostiqué type 1 parce que j'avais été viré de mon travail, donc du fait d'un événement dont je ne suis pas le seul responsable mais provoqué par une multitude de facteurs, dont le désir de mon employeur de se débarrasser de moi.

Entre cyclothymie et type 1, voire ne rien dire, il y a un monde. Et j'ai vu 6 psys différents, un centre expert, plusieurs généralistes et ai fait deux passages aux urgences. Aucun n'a dit la même chose. En revanche, j'ai toujours eu une ordonnance avec des médicaments aux effets secondaires visibles ou invisibles. J'ai eu un accident de voiture et j'ai perdu mon emploi.

Alors, je ne dis pas, à ceux qui en prennent, qu'il ne faut pas prendre de médicaments.

J'ai vécu dix ans avec un médecin qui m'a dit que j'avais des sautes d'humeur sans plus. Certains amis m'ont qualifié de lunatique.

Entre ceux qui me connaissent et ceux qui me voient 30 minutes tous les quinze jours, qui a raison ?

Je ne nie pas mon mal-être mais pour autant je ne suis peut-être pas bipolaire du tout ou pas plus que la moyenne. Je suis allé voir des psys dont j'attendais beaucoup et qui ont répondu à ma demande avec des médicaments et une prise en charge plus ou moins efficace. La réponse psy n'était peut-être pas la bonne. Là où je me sentais mal dans mon travail, j'aurais dû le quitter tout simplement au lieu de me rendre malade et d'aller voir des psys pour tenir.

Et du coup capital confiance pour le corps médical psychiatrique fortement ébranlé, ce qui pose problème puisque ce sont eux qui sont censés nous aider, nous guider. En principe

Ça complique les choses.

tous mes encouragements Stéphane.

(je ne peux que comprendre la complexité de ce que tu vis, les options sont multiples notamment l'arrêt des médocs comme test, non sans risque, mais il me semble que tu en as déjà fait l'expérience et que "ça" t'a rattrapé, à moins que je ne me trompe)

bonjour a tous enfin j'espère que pour vous c'est un bonjour car après 3semaine de traitement une vie qui c'est compliqué (ma grand mère qui pour moi est une mère vient de se faire diagnostiqué une cancer du sein de type 3 a 80ans, mon soit disant petit frère a qui mon conjoint avait loué une maison nous menace de nous trainer en procés et nous réclame de l'argent alors qu'on lui a fait cado de loyer en échange de travaux, financièrement c'est la loose) bin je suis au plus bas je m'automutile je viens de viré mon conjoint et j'ai qu'une vrai envie c'est mettre fin a ma vie. merci les médocs ca s'empire de jour en jour j'étais en hypo avant les médocs et la je suis en pleine manie avec une grosse envie de tout envoyé en l'air et de partir au bout du monde pour y mourir si c'est ca la vie avec médoc je préfère resté sans car j'arrivais mieux a me calmé. de plus cela fait une semaine que j'ai des palpitations je dors que très peu et je contrôle pas mes mouvement un grand merci au médoc

une bipo déjanté

Bonjour Mistikelfe,

Whaouuuu ça craint !! détends toi, prends un bain, fais toi douce avec toi-même, relativise.. ne te maltraites pas, prends du recul, et si ton traitement ne te convient pas alors arrête le et si ton docteur ne te convient pas alors vire le, ne t'inquiète pas tu ne lui manqueras pas, des gens à shooter il en a des brouettes.. je me demande pourquoi insister à ce point avec des démarches chimiques alors que dans le fond ça ne soigne rien, ça ne change rien sauf en pire.. pourquoi se maltraiter à ce point ??? combien de temps vous allez tous vous laisser maltraiter par les autres ?? il y a un moment donné où il faut savoir dire NON !!!

surtout que la plupart du temps c'est l'environnement qui met à mal, et que donc les décisions à prendre sont claires, à savoir rompre avec les personnes néfastes, malsaines, et négatives.. ton frère si il te fait chier coupe les ponts avec lui.. aucun contact, change de numéro de tel etc.. ça lui fera les pieds et il ira emmerder quelqu'un d'autre.. quant aux psychiatres, eux ils font leur vie, et leur business, ils n'en ont rien à battre de bousiller les gens... enfin c'est mon avis..

prends soin de toi, chouchoute toi..

Cordialement...

.......... :-O !!! ...... :-o!

........... Misti c'est normal là, avec tout ce que tu nous racontes de vouloir tout foutre en l'air. 

pense à tes enfants misti... ou j'sais pas, un calmant (j'sais que c'est facile à dire tout ça, j'me sens bête mais j'veux juste que tu saches, que moi j'veux pas qu'tu meures, j'ai pas envie, et tes enfants non plus ils veulent pas) 

ou engueules moi parce que c'est tout naze ce qu'j'viens de te dire parce que ça change rien à c'que tu ressens, j'veux bien si ça peut te faire partir de la colère de la tristesse ou un sentiment d'injustice.

Bisous très forts!

merci chantre75 merci Iseult je savais que je n'aurais jamais du retombé dans les médocs j'affronté plus facilement les problèmes de la vie sans eux j'ai fais de ma bipolarité ma force et les médocs m'empêche de contrôlé toute ces émotions grrr et les effets secondaires parlons en de cela il parait qu'on a pas le choix de les supporter bin voyons et le libre arbitre ils en font quoi bienvenu dans le totalitarisme médical et ca pour n'importe qu'elle maladie (cancer = chimio qui te colle au lit pendant 3jours qui te fait vomir et si tu veux pas subir ca on te dit "bin tu vas mourir" ) pour les bipo c'est soit tu prends ton traitement soit t'es pas bipo et te plaint pas ca me saoule le chimique je veux bien me soigné mais comme je veux par les plantes c'est doux naturel et tous aussi efficace (mais ca rapporte rien a l'étât) 

une bipo déjanté  

En tout cas heureuse d'avoir de tes nouvelles misti.

soulagée même.

Moi, j'ai vu mon psy mardi. Il me déconseille bien sûr d'arrêter le traitement, voire même de le diminuer, ce que j'ai fait quand même.

Même en diminuant, je me sens ramolli. J'ai de la difficulté à trouver la force de rédiger une lettre de motivation. Le soir, peu de temps après la prise du médicament, je m'endors.

Que faire ? Il est vrai que j'ai peur d'arrêter. Ce n'est peut-être pas encore le moment. Mais je me sens quand même ralenti pour le traitement. Je me sens démotivé après bientôt un an et demi de recherche d'emploi.

juste un rappel quand même : tous seraient démotivés après un an et demi de recherche, sans médocs aussi, Stéphane.  (les gens "normaux"/ beuuuurk comment j'parle / enfin sans maladie)

Pour le "arrêter le ttt", compte pas sur moi pour te faire la morale, c'est toi qui vois.

J'suis tentée comme toi de faire ça mais j'vais direct virer en hypo, rien que le fait de ne plus avoir une 15.aine d'effets secondaires j'aurais l'impression d'être libérée mais j'suis pas prête à gérer tout ce qui m'attends en hypo.

Toi finalement t'as déjà fait ça et puis finalement c'est très simple ce qui t'attends

1-stabilisé (mais jusqu'à quand?)

2-versant dépressif ou hypo direct après l'arrêt complet de tes médocs.

Voilà.

enfin mais je répète je ne t'incite pas à arrêter mais  je juge pas ton choix c'est tout, (car c'est très compréhensible quand même), j'pense que si tu viens de juste commencer à diminuer le dosage, c'est trop tôt pour voir un changement non? (en bien, trop bien ou plus mal)

et enfin fais gaffe à toi s'il te plait.

j