Bipolarité - Faut-il en parler ou pas ?

Bonjour,

Il n y a sûrement pas de règles en la matière, nous ne sommes et nous ne vivons qu à travers les relations que nous entretenons avec les autres et avec nous même, lorsqu'on est si intimement touché il est impossible de ne pas l exprimer par un moyen ou un autre, ce doit être ça ce truc là que l on appelle la psychologie.

Mais prudence :

Il faut être concient que les pathologies mentales sont stigmatisées, elles sont complexes, chaque vécu est unique et "les bipolaires" ça n existe pas. En la matière et comme dans tout il n existe que des préjugés qu ils soient negatifs ou positifs, personne n en est maître et nous y sommes tous soumis.

Il est difficile de contrôler ce que l on dit et il est impossible de contrôler ce qui sera entendu ou répéter. Une fois que c est sorti on ne contrôle plus rien, on ne sait pas qui a compris quoi, qui sait quoi. Cela complique ou est un obstacle aux relations futures, quand cela ne met pas fin ou transforme les relations présentes. Ne pas en parler c est aussi pouvoir oublier.

Par expérience je dirais que le concept de la bipolarité se rapproche par bien des points à celui de la coxxxerie, il y aurait donc tout intérêt à y réfléchir deux fois et à tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de se taire....

Mais on ne peut pas nié que la stigmatisation a diminue et on le doit a ceux qui ont eu le courage de s exprimer ouvertement.

Bon voilà, j ai fini ma rédac là.

Moi j en parle pas, juste ici dans cette sorte de puits anonyme, c est la stratégie la plus simple. De manière générale je ne parle de rien aux autres, ce serait un trouble de la personnalité.

Bonjour on peut parler de la bipolarité dans le Forum dans votre famille pour comprendre ce que vous avez vécu mais au boulot non sauf médecin du travail c'est une maladie très mal comprise et vos collègues seront différents après la maladie fait peur n'hésitez pas à voir un psychothérapeute en plus du psychiatre

Bonne journée

Hello,

Je me pose la même question.

D'un côté on a envie d'en parler, pour essayer de faire comprendre aux autres que c'est une maladie et que nous n'y pouvons rien, d'un autre côté, j'ai moi aussi peur de la stigmatisation. Je pense en effet que les maladie mentales font peur, et celle-ci en particulier. Même en HP, quand tu disais que tu étais bi-polaire, il y avait un silence, j'avais l'impression que cela impressionnait les autres pensionnaires, c'est pour dire...

Et puis dans tous les cas, je ne le dirai pas à mon conjoint, car il pourrait l'utiliser contre moi pour demander la garde exclusive d'enfant en cas de séparation, voilà à quoi je pense, ma situation de couple n'étant pas top.

Ni aux collègues de travail.

C'est pourquoi j'ai cherché un site comme celui-ci, pour en parler quand même, mais avec des gens qui ont le même problème :-)

Bonjour ,

La prudence s'impose car souvent "les gens" mettent autrui dans des catégories. Et le seul fait de se déclarer "bipolaire" peut être vu comme un aveu de faiblesse qui présage des problèmes à venir. Si vous êtes stabilisée vous n'avez aucun intérêt à vous stigmatiser ainsi aux yeux des autres. Le seul fait d'être perçue comme une personne normale renforcera la confiance en vous qui a dû être altérée par vos années de souffrance et d'errance. C'est très gratifiant d'être "enfin" perçue comme une personne normale ! Même à mes plus proches amis, qui ont eu connaissance de mes difficultés passées et de mes hospitalisations je n'ai jamais employé ce terme. Je reconnais avoir (eu) des difficultés physiques, mais quel intérêt d'en dire davantage ? Même les psychiatres ont mis des années à poser ce diagnostic, alors pour des gens qui n'y connaissent rien ça ne peut que générer de la confusion. Et puis comme je vous l'ai dit plus haut "quel bonheur d'être perçue comme quelqu'un de normal". Bien sûr c'est différent avec vos parents s'ils acceptent ce diagnostic, avec les miens ce n'est pas le cas. Mais je leur dis quand même !! Dans mon cas, j'ai refusé dans mes pires moments l'allocation handicapé et je ne le regrette pas puisque je travaille désormais tout à fait normalement, dans un léger UP constant plutôt agréable ! Je vous souhaite bon courage et un bon rétablissement

Bonsoir, pour moi j'en ai parlé et on m'a mis une étiquette et viré de mon service. Je sais que maintenant j'en parle moins et seulement à des amis. Je suis aide soignante, et la pression de mon travail devient très difficile. Je ne sais pas si je vais pouvoir continuer à travailler et la situation m'angoisse.

Bonjour,

bravo et merci pour cette proposition d'échanger ! Je découvre ma maladie et j'en ai peu parlé autour de moi. La santé mentale est mal connotée dans notre société et j'ai peur de la réaction des autres.

Bien sûr, j'en ai parlé à mes très proches, mais j'ai du mal à sortir du cercle de sécurité relationnel...

Quant au boulot, je suis ma propre patronne donc je discute avec moi-même ! :-)

C'est un cap à passer ! :-) Travail en cours...