💼 Vie professionnelle atypique : peut-on vivre avec le trouble bipolaire et réussir ?

Bonjour , suite à une nouvelle crise survenue en octobre 2024, je n arrive pas à me remettre à faire des activités, tout m est devenu pénible, je fais le strict minimum pour vivre mais l envie d entamer quoique ça me fatigue à l avance

je suppose que les métiers dans le social aurait pu me convenir, j'en ai fait plus de 22 et mes congés maladies on signait la fin des contrats, donc j'ai du mal à croire qu'on puisse avoir de l'ambition, il parait que des célébrités avaient cette maladie, ils ont réussi, tant mieux pour eux, mais maintenant que je suis en retraite pour invalidité ma vie est bien plus facile, ma fille avait trouvé comme statistique que 20 % des bipolaires ont travaillé donc je suis déjà assez fière d'avoir tenu pendant autant d'année, ça demande un effort trop important de se "cacher" on ne parle pas de la maladie au travail, et nos arrêts maladies plutôt long attire la jalousie des autres collègues comme si ce genre d'arrêt ne pouvait pas être justifié, quand on fait des séjours en psychiatrie et qu'au retour la collègue qui donne les congés vous dit "toi tu en as pas besoin tu en reviens de vacance" ça fait très mal, et on leur souhaite de vivre l'enfer que l'on vit, mais on ferme sa gueule et serre les dents et on continue, je pense que les bipolaires auront de moins en moins une place dans cette société puisqu'il suffit de traverser la rue pour trouver du travail d'après notre président

Bonjour ! J'ai la chance de m'être tournée par passion vers une activité qui s'exerce comme indépendant.e. Je suis donc libre – dans la mesure de mes capacités physiques – d'organiser mes tâches et mon temps selon ce qui m'est possible. Je n'exerce qu'à mi-temps et je prends plaisir à travers mon exercice. Néanmoins, il est peu rémunérateur et il serait très difficile de subvenir à mes besoins sans un complément AAH.

Cette liberté dans ma gestion du temps me permet de pouvoir maintenir mon suivi médical sans anxiété débordante.

Ce qui m'importe avant tout c'est l'épanouissement et le sens que m'apporte cette activité. Je pense que pour les personnes qui y aspirent, le travail – s'il est adapté – contribue à la valorisation et à structurer le quotidien.

Je vous souhaite une bonne journée !

bipolaire depuis 49 ans j'ai a la fois eu des hospitalisations et une carrière professionnelle de 25 ans chez orange, avec un entourage familial très présent 3 enfants (de ma femme) 5 petits enfants et 2 arrières petits enfants mon traitement au lithium m'a procuré une certaine stabilité en retraite depuis 2010 j'ai eu une leucémie myéloblastique aigue en mars 2022 depuis 3 ans 1/2 , chimio et greffe de moelle actuellement je suis à 3 ans de post-greffe suivi a la fois à l'igr de villejuif et au chu d'orléans , je suis sur la bonne voie, ma vie devait s'arrêter en mai 2022 , bon courage à tous

Bonjour à toutes et tous !

Personnellement, à l'approche de mes 50 ans, je me fiche de mon ambition professionnelle qui m'a été empêchée précédemment en raison de ma bipolarité connue tardivement à 45 ans... donc des très hauts compliqués avec la hiérarchie. À l'époque j'avais moins de dépressions sévères. Celles-ci sont arrivées après un burnout qui a amplifié les symptômes et qui ont enfin conduit au diagnostic après un an de suivi chez mon psychiatre.

Le stress ayant une incidence réelle et conséquente sur les troubles, les périodes dépressives sont liées à ce stress. Et les responsabilités c'est essentiellement du stress pour les personnes fortes et équilibrées. Ce qui n'est pas le cas des bipolaires, même type 2 comme moi.

Donc j'ai entamé une demande RQTH et cela fait un an, ce qui m'a permis d'être en télétravail 3 jours par semaine. Mais mon travail est encore toxique donc je vais devoir changer et expliquer le type de travail tranquille et routinier sans stress et à 80% si possible si je veux continuer à travailler jusqu'à 60 ans.

Je pensais que les dépressions baissaient avec l'âge, en fait ce sont surtout dans mon cas les hypomanies qui ont baissé grâce au lithium. Et c'est bien dommage...

Donc oui, la bipolarité empêche dans mon cas toute évolution. Il me faut une vie équilibrée pour équilibrer mon mental et ma maladie donc.

Bonjour

J'ai réussi a m'imposer dans des bonnes entreprises, et par la force de mon travail, mais ça ne dure jamais

Je déteste l'hypocrisie et l'injustice, et en phase maniaque je suis sans filtres Je dois constamment tout recommencer et ça m'épuise J'ai fait mon introspection pour ne pas réitèrer les mêmes erreurs mais je sais pertinemment que la finalité sera toujours la même

Quelle est la véritable solution ?

Ne plus travailler

C'est ce que le mon psy me préconise, je vois ça comme un échec