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Patients Cancer de la prostate
Après cancer de la prostate : l’activité physique pour réveiller l’érection
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peredu
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peredu
Dernière activité le 24/07/2025 à 19:55
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Cette étude me parait curieuse car les troubles de l'érection après les divers traitements du cancer de la prostate sont dus au traumatisme des paquets vasculo-nerveux jouxtant la prostate qui sont soit sectionnés lors de la prostatectomie si l'extension de la tumeur dépasse la capsule et au mieux inhibés par étirement si le chirurgien a pu essayer de les épargner soit inhibés et à la longue désactivés définitivement sous l'effet de la radiothérapie.
Le fait de faire une activité physique, même si cela est vivement conseillé pour garder un bon état général et moral, ne peut pas restaurer les nerfs et vaisseaux abimés voire détruits.
L'hormonothérapie dont le but est d'inhiber la production de testostérone aggrave bien entendu les troubles de l'érection et annihile la libido. L'activité physique qui stimule la production de testostérone serait donc plutôt contraire au but recherché mais de toutes façons l'hormonothérapie inhibe cette production de testostérone même en cas d'exercice physique et heureusement sinon on exposerait les malades à une aggravation ou une récidive de façon plus importante.
A mon avis pour que l'exercice physique soit bénéfique pour l'érection après traitement du cancer de la prostate, il faut que le cancer soit un petit nodule limité à l'intérieur de la glande avec une intervention chirurgicale ayant été très prudente vis à vis des paquets vasculo-nerveux, sans radiothérapie (car si elle n'a pas d'effet délétère au départ, la dégénérescence des paquets vasculo-nerveux se fait en 1 ou 2 ans et de façon irrémédiable) et sans hormonothérapie. Dans ce cas (qui est le plus favorable) il est très probable que l'effet de l'exercice physique sur l'état général et le moral puisse accélérer le retour de l'érection spontanée qui serait de toutes façons revenue spontanément.
Au total, il faut que les urologues nous préviennent avec beaucoup de franchise sur les risques de troubles érectiles qui dépendent de l'état de notre cancer à sa découverte et des traitements nécessaires pour nous apporter le plus de chances de nous traiter efficacement. Il faut ensuite démarrer très vite les traitements classiques pour nous faire récupérer une érection artificielle (cachets ou injection ou vacuum), éviter une maladie de Lapeyronie et si on a de la chance (ou plutôt une situation favorable) revoir un jour une érection spontanée.
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Fisaouest
Bon conseiller
Fisaouest
Dernière activité le 24/07/2025 à 20:24
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Patient, Cancer de la prostate depuis 2024
Autre maladie : Dilatation des bronches
49 commentaires postés | 30 dans le forum Cancer de la prostate
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@peredu Les professionnels de la santé n'insistent pas sur ce point pour "ne pas effrayer les patients". Ce sont avant tout des techniciens et pas des patients concernés.... ....donc ils parlent en langage de techniciens. Il est toujours bon d'avoir des témoignage et des retours d'expérience de VRAIS patients: retrouvez sur le web les coordonnées des associations de patients concernés par le cancer de la prostate
Jouvence
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Jouvence
Dernière activité le 24/07/2025 à 20:52
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21 commentaires postés | 6 dans le forum Cancer de la prostate
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@peredu tout a fait d'accord sur cette analyse très bien argumentée. Si en plus comme cela a été mon cas une incontinence totale, il est bien difficile d'envisager de faire du sport.
Les chirurgiens et urologues ne sont pas prolixes quand il s'agit des érections: faites des piqures aussi longtemps que vous le supporterez sans explications ni précision quand aux résultats qui peuvent être espérés aucunes précisions
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Jouvence
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chqyahoo
@Claudia.L
Les conséquences post-opératoire d'une ablation totale de la prostate sont décrites par le chirurgien comme "potentielles" et "différentes" d'un individu à l'autre. Au début, on s'accroche à ce postulat pour garder l'espoir d'un retour à la normale. Dans les faits, me concernant et j'ai 54 ans, plus de 6 mois après l'opération, je n'ai plus d'érection naturelle. Avant l'opération j'avais une libido plutôt active et des relations sexuelles soutenues et régulières avec ma compagne.
Il s'agit pour moi de le gérer à deux niveaux : psychologiquement j'ai du mal avec des phases de "down" limite dépressives alors que ma compagne est très compréhensive et me soutient beaucoup. Techniquement j'ai recours à des injections d'Edex . C'est assez compliqué à doser et avec un résultat et des douleurs d'intensités assez inégales.
Le désir reste intact ce qui rend d'autant plus compliqué la gestion des relations sexuelles avec la perte de la spontanéité et la gestion du temps puisque qu'une érection sous Edex peut durer plusieurs heures. La crainte de la douleur liée à l'injection rend également la démarche compliquée et il faut réussir à passer outre pour le plaisir de l'un et de l'autre.
A ce stade, je fais avec et je prends beaucoup sur moi.
Mon chirurgien m'a parlé de l'implant qui est certes plus intrusif mais qui permet de retrouver la spontanéité qui accompagne le désir et n'occasionne aucune douleur. On verra ça dans 1 an si aucun retour à la normale ne se présente et si Edex ne réussit pas à me convenir à l'usage.
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@Reno62 Bonjour Je pense qu'il faut vivre normalement sans se poser de question et accepter que comme chacun un jour nous partirons. Mais il faut profiter de la vie. Perso je marche beaucoup, je jardine, je m'occupe..
Et cela aide bien.
Vivons tant que nous pouvons.
Espoir deux personnes comme nous sont maintenant guéries. Arret de traitement et psa à o.o1.
Pourquoi pas pareil pour nous...
Espoir qui vivre.
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chqyahoo
@Claudia.L
Les conséquences post-opératoire d'une ablation totale de la prostate sont décrites par le chirurgien comme "potentielles" et "différentes" d'un individu à l'autre. Au début, on s'accroche à ce postulat pour garder l'espoir d'un retour à la normale. Dans les faits, me concernant et j'ai 54 ans, plus de 6 mois après l'opération, je n'ai plus d'érection naturelle. Avant l'opération j'avais une libido plutôt active et des relations sexuelles soutenues et régulières avec ma compagne.
Il s'agit pour moi de le gérer à deux niveaux : psychologiquement j'ai du mal avec des phases de "down" limite dépressives alors que ma compagne est très compréhensive et me soutient beaucoup. Techniquement j'ai recours à des injections d'Edex . C'est assez compliqué à doser et avec un résultat et des douleurs d'intensités assez inégales.
Le désir reste intact ce qui rend d'autant plus compliqué la gestion des relations sexuelles avec la perte de la spontanéité et la gestion du temps puisque qu'une érection sous Edex peut durer plusieurs heures. La crainte de la douleur liée à l'injection rend également la démarche compliquée et il faut réussir à passer outre pour le plaisir de l'un et de l'autre.
A ce stade, je fais avec et je prends beaucoup sur moi.
Mon chirurgien m'a parlé de l'implant qui est certes plus intrusif mais qui permet de retrouver la spontanéité qui accompagne le désir et n'occasionne aucune douleur. On verra ça dans 1 an si aucun retour à la normale ne se présente et si Edex ne réussit pas à me convenir à l'usage.
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Unilabran
@Reno62 Bonjour Je pense qu'il faut vivre normalement sans se poser de question et accepter que comme chacun un jour nous partirons. Mais il faut profiter de la vie. Perso je marche beaucoup, je jardine, je m'occupe..
Et cela aide bien.
Vivons tant que nous pouvons.
Espoir deux personnes comme nous sont maintenant guéries. Arret de traitement et psa à o.o1.
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Claudia.L
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Claudia.L
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Dernière activité le 24/07/2025 à 17:26
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Bonjour,
Comment allez-vous ?
Une étude menée en Australie a démontré que l’activité physique régulière, combinant exercices de résistance et d’endurance, restaurait significativement la fonction érectile chez les hommes traités pour un cancer de la prostate (chirurgie, radiothérapie ou hormonothérapie).
Les bénéfices étaient particulièrement visibles chez ceux ayant les fonctions sexuelles les plus altérées au départ.
Ces entraînements améliorent non seulement la masse musculaire et la libido, mais agissent aussi sur le bien-être psychologique, renforçant la perception de masculinité après traitement.
Avez-vous intégré un programme d’activité physique après votre cancer de la prostate pour soutenir votre vie sexuelle ? Quels types d’exercices (musculation, cardio, marche) vous ont semblé les plus bénéfiques ? Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour maintenir cette routine sportive post-traitement ?
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Source : Après cancer de la prostate, l’activité physique ravive l’érection