Votre diagnostic

Rebonjour,

Commentaires au msg de kari 03 : "

Bonjour,

"Je trouve que l'on s'y perd dans toutes ces différentes pathologies" : c sûr, ça demande bcp d'attention, de temps et d'apprentissages. C aussi un métier en soi. Auj, il y a énormément d'infos là-dessus,  d'assocs. Pour moi, c à chacun d'apprendre et de s'informer, donc à toi de le faire pour une large mesure.

Pour info, je suis soignante en santé mentale depuis presque 10 ans. Mes collègues étaient notamment des médecins et psy. Avant, j'étais proche de personnes malades psychiques. Je m'intéressais aussi à ces réalités depuis longtemps. Avec le temps, je suis devenue malade moi-mm, lire mes autres témoignages. Je m'informe aussi bcp sur les maladies et les outils de rétablissement.

"Je ne vois pas vraiment la différence entre borderline et bipolaire" : là-dessus, les psy ont des problèmes depuis super longtemps pour ces 2 maladies car elles sont assez proches suivant les symptômes. En plus, il y a pas mal de gens qui ont été diagnostiqués TB quand ils étaient + BDL et inversément. J'haibte à Genève, en Suisse, et il y a tout un tas de groupes et d'ateliers en lien avec la santé mentale. Je sais que plusieurs villes ont des programmes bien similaires, donc à toi aussi de chercher ce qu'il y  dans ta région, voire sur le net et d'y aller. Progressivement, tu découvriras ce dont tu te sens plus proche.

Est-ce que vous ne pensez pas que le diagnostic peut dépendre du psychiatre rencontré ? Hélas ou heureusement, oui. C pour ça qu'après un certain temps, qu'on s'entende bien, ou pas, avec un psy, c bien de changer. Il y a aussi des unités hospitalières qui ont + de matériel pour établir des diagnostics parfois + précis que des médecins dans le privé. "L'un peut vous diagnostiquer bipolaire et l'autre dépressif", oui.

Belle journée, aronia magique

Bonjour,

Comment s'est passé votre diagnostic ? Dans quelles circonstances les médecins ont-ils détecté votre maladie ? Je suis soignante en santé mentale dans un hôp. univ. Les conditions de travail sont devenues délétères. Ayant un profil atypique, j'ai été harcelée moralement à plusieurs niveaux et je suis restée pour toutes sortes de raisons. Les maltraitances ont augmenté au fil du temps. La médecin traitante que j'avais m'encourageait à arrêter mais je minimisais les pbs. Un jour néanmoins, je n'en ai plus pu et j'ai accepté qu'elle m'arrête. J'ai arrêté une 1ère x environ 6 mois puis ai cédé aux pressions, j'ai repris 6 mois, les harcèlements ont repris dès le 1er jour. le 2e arrêt maladie a duré presque 1 an et demi.

C au début du 2e arrêt maladie que je suis allée voir toute une série de spécialistes dans leurs domaines pour chercher à être défendue, d'une part, puis qn pour m'aider à aller mieux. J'ai rencontré un médecin psychiatre, spécialiste du trouble à focalisation de l'attention (tdah) et de la médecine du travail qui m'a dit, au 1er rdv, que j'étais certainement tdah. Il m'a envoyé chez une neuropsy qui a fait divers tests et qui l'a confirmé.

Ensuite, au fil du temps, j'ai accepté de reconnaître qu'en plus des épisodes dépressifs réactionnels, j'avais aussi une dépression chronique réactionnelle de type probablement masquée. Et un trouble anxieux, aussi assez masqué quoique mais personne ne m'en avait parlé. Et j'ai une série d'autres comorbidités. En parallèle, j'ai une force intérieure exceptionnelle - comme me disent presque tous les soignatns consultés - qui font que je suis encore debout et vivante.

Ce 1er psychiatre a l'intelligence de voir un patient dans une situation globale. Au tout début, il m'a bien expliqué qu'énormment de choses sont co-liées, notamment la situation hormonale, aussi bien pour une femme que pour un homme. C sûr que pour moi, ça a joué un grand rôle même si personne ne pourra expliquer précisément le début des liens, les liens précis, etc.

Vu ce que m'a dit une endocrinologue, rencontrée grâce à ce psy, je me suis rendue compte que mon ancien gynéco avait été négligent pour un diagnostic et que j'avais pris des médics chimiques inutiles. Je me suis sentie trahie, je le connaissais depuis 15 ans et on se tutoyait. J'ai arrêté la relation. Ensuite, j'ai cherché une naturofemme, www.naturofemme.ch car je suis plutôt médecine alternative chaque fois que c possible, en complément à la médecine chimique. Comme je suis persévérante et que j'ai souvent des bonnes idées, j'ai trouvé cette femme exceptionnelle qui peut m'aider pour les symptômes locaux en lien direct avec la gynécologie et j'ai arrêté les tt chimiques, lesquels, en plus, étaient bien moins efficaces que ce que l'autre m'a prescrit.

Le psy précité m'a aussi répété l'importance d'améliorer chaque item de l'hygiène de vie et sur ce plan-là aussi, je suis complètement d'accord avec lui. Pour moi, ce sont encore des exercices quotidiens mais j'avance, patiemment, très patiemment.

Quels examens avez-vous fait ? Donc endocrinologiques puis gynécologiques après un certain temps. Je me suis mise aussi bcp + au sport et c super important pour la santé mentale. Je fais aussi des exercices pour les neurones grâce à une autre femme exceptionnelle qui est praticienne en bio - et en neurofeedback, http://www.biofeedback-ge.ch/psychologues.html, c la 2e et un tas d'autre chose mais j'ai la flemme de tout écrire.

Bon courage à tous

Bon courage. 

[Propos modérés par l'administrateur]

Il y a bien les stress au sens commun. Mais au sens médical, il s’agit bien d’un diagnostic.  Lis sommes au delà du bien-être subjectif. En revenant au diagnostic, il devrait y avoir des échanges dans la rubrique.