Avec l'envie de décrocher

Bonjour suzie15

Je te souhaite bon courage pour ta journée de travail. N'y a t-il personne pour t'aider, te soutenir ? Moi, je résiste pour mes enfants et petits-enfants. Je ne vois plus ma famille ni ma belle-famille. Les personnes qui comptaient pour moi ne sont plus là. Je me débrouille avec ma maladie. J'arrive encore à faire pas mal de choses. Mais le psychisme ne suit pas.

J'espère avoir de tes nouvelles bientôt.

Amitiés.

@suzie15 bonjour tardif,tu est bien courageuse et c merveilleux pour les résidents qu'il y aie encore des gens comme toi. Ils n'on plus que vs les soignants, les aidants..... Et après qd tu n'auras plus tes 2 boules de poils,tu en reprendras 2 autres qui auront besoin de toi. Courage !

bonjour suzie15, Tu es une personne très Courageuse et exemplaire de prendre soin de nos aînés. Si je pouvais travailler je ferais exactement ce que Tu fais pour les autres Ça serait mon rêve de retravailler  Mais ce n'est plus possible pour moi Car cette Putain de Maladie a pris en otage mon corps et ma vie à cause de ça je ne peux plus du tout rien faire.je suis en fauteuil roulant maintenant. Sache que je suis de tout cœur avec toi que tu es une femme forte Malgré tout Car ce que tu fais pour eux n'a pas de prix prend soin de toi biz

Merci pour tous vos messages, j'ai encore la chance de pouvoir travailler, même si celà devient compliquer, j'arrive encore à conduire mais je commence à avoir du mal, je suis avec des béquilles. Mais comme je n'arrive pas à faire reconnaître la maladie, je suis obligée de travailler à temps plein, comme tout le monde, j'ai besoin d'argent. J'ai quand même de la chance car je travaille pour les personnes âgées, ils m'apportent beaucoup de bien. Je sais que beaucoup d'entre vous préféreraient que de rester à la maison, clouée par la douleur. Je n'ai pas le droit de me plaindre, et encore moins durant cette période, je ne dois pas penser  à moi, mais seulement à mes proches, surtout ma mère, mes 2 animaux adorés et les résidents qui comptent sur nous. Chaque jour passé est une victoire face au virus, mais je sais que rien n'est encore gagné. Nous continuons à prendre toutes les précautions, et nous nous ferons en sorte de les protéger jusqu'au bout. Nous avons des collègues qui se sont mis en maladie tellement elles ont peur, mais moi j'ai ma conscience tranquille, je ne me désiste pas, à moins bien sur, de l'attraper.

Prenez bien soins de vous, faites très attention et bon courage