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L ACCEPTATION ET LACHER PRISE

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avatar exit

Utilisateur désinscrit

Édité le 30/06/2015 à 20:47

Accepter la maladie et surtout adopter notre mode en fonction de notre pathologie...le mot arrive ...la renonciation ...par la force des choses et surtout sans culpabilisé...

mon plaisir a moi c etait de faire de la moto ...donc la vente de mon vehicule qui me donnais de la liberté et voir mes potes motards...avec qui je fesais des bonnes ballades...maintenant je ne peu plus porter  mon engin de 170kg ..j ai du renoncer a travailler ..car je ne peu plus y allez vu ma marche ...donc un salaire qui me fais défaut...et voir du monde pour les faire rires..EH oui j ai ce tempérament ..encore un isolement ...j aimais faire mes courses et chercher la bonne affaire ...impossible de monter mes courses...donc la chance d avoir la solidarité de mes voisins et de ma fille..j ai réaliser mon rève de vivre au bord de la mer OH j en ai profitée car j adore nager et loin car je suis une bonne nageuse ...et maintenant je me contente de la regarder...car la chaleur de l eau ne correspond plus a mon corps..avec le temps je suis dans l obligation et avoir l acceptation de la maladie.et aussi la bataille pour d etre reconnue.. .un autre monde que je connaissais pas .j aurais préféré connaitre d autres personnes qui ne me juge pas ......et là apprendre de lacher prise ..sur tout les plaisirs de la vie seule le forum me tiens compagnie...ma fille et ma Chipie et vous  quoi avez vous renoncer ? l accepattion....lacher prise...ce sont des mots que je ne comprend pas ....mème avec le temps...

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avatar exit

Utilisateur désinscrit

09/04/2014 à 12:43

bonjour..

oui je pense que je vais lâcher prise...

bien à vous , courage pour lutter contre cette maladie ....


L ACCEPTATION ET LACHER PRISE https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/la-fibromyalgie-au-quotidien/l-acceptation-et-lacher-prise-11444 2014-04-09 12:43:36

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copinegateaux

09/04/2014 à 20:41

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aller les filles ont se tiens la main 


L ACCEPTATION ET LACHER PRISE https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/la-fibromyalgie-au-quotidien/l-acceptation-et-lacher-prise-11444 2014-04-09 20:41:18

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10/04/2014 à 04:44

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Prends ma main, tiens là bien fort, ne l'échappe surtout pas dans ces grands tourbillons

Allons les filles, bonne nouvelle, on a récupéré ma dent, mon dentiste l'a refait au complet, elle ne tien qu'à un croc, si elle me lâche une autre fois, mon dentiste à un plan b, et si je me rend jusqu'au plan C  la je vais devoir sortir les gros billet style les mauve au Canada.

Bonne Nuit les Copines sans tous vous nommer, je vous souhaite une douce matinée et je vais me coucher

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Un vent du fleuve vaguant au delà des océans


L ACCEPTATION ET LACHER PRISE https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/la-fibromyalgie-au-quotidien/l-acceptation-et-lacher-prise-11444 2014-04-10 04:44:44

avatar pipit8457

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10/04/2014 à 06:31

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pipit8457

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Comment lâcher prise: quelques moyens

«Retenir équivaut à croire qu’il y a seulement un passé; lâcher prise, c’est savoir qu’il y a un avenir.» (Daphne Rose Kingma, auteure)

Lâcher prise peut s’expliquer et s’appliquer de bien des façons. Une manière très simple de l’apprivoiser consiste à l’opposer à son contraire : le contrôle. Tous, à des degrés divers, nous aimons bien avoir le contrôle, que ce soit sur notre travail ou des parties de celui-ci, sur notre vie personnelle, sur nos émotions, sur les autres peut-être. Nous aimerions bien parfois avoir le contrôle sur des événements qui, justement, sont hors de notre contrôle. Lorsque nous réalisons que nous ne pouvons changer ni les événements ni les autres et que nous pouvons seulement changer notre façon de les percevoir, nous sommes dans le lâcher prise. Nous nous donnons alors une chance de vivre moins de stress. De la même façon, lorsque nous modifions notre action pour arriver à un résultat, nous faisons preuve de flexibilité et de notre habileté à décrocher d’une conduite stérile.

Dans tous les événements qui nous arrivent, il est important de faire la différence entre ce que nous pouvons contrôler, ce que nous pouvons influencer et ce que nous ne pouvons ni contrôler, ni influencer.Faire une distinction entre les trois est sans doute une première étape dans le lâcher prise.

Le lâcher prise et les objectifs

Est-ce à dire que lâcher prise implique de renoncer à nos buts, à nos objectifs ? Pas nécessairement. Lâcher prise, dans l’immédiat, peut être parfaitement compatible avec l’action, mais impliquera parfois une action différente ou différée. Prenons un exemple simple qui permettra de mieux comprendre. Il vous est sans doute déjà arrivé d’avoir un nom sur le bout de la langue et de vous acharner pendant de longues minutes pour le retrouver, mais en vain. On dirait que plus vous faites des efforts, moins vous vous en souvenez. Puis, vous passez à autre chose, vous lâchez prise sur votre recherche. Soudain, le nom recherché arrive de lui-même et sans aucun effort.

Penser de façon obsessive à un problème est la plupart du temps complètement inefficace et ne le règle surtout pas. Au contraire, s’en détacher provisoirement peut permettre à notre cerveau de faire émerger certaines solutions et surtout de laisser la place à l’originalité et la créativité.

Lâcher prise: un acte de confiance

Pourquoi trouvons-nous si difficile de laisser aller notre besoin de contrôle? Parce que nous nions ou parce que nous sommes très peu conscient des peurs liées à l’absence de contrôle. Par exemple, on peut craindre des autres qu’ils nous dominent, avoir peur de se tromper, peur de ne pas être adéquat, peur de manquer de quelque chose. Plus on cherche à contrôler, que ce soit les collègues, le conjoint, ses enfants, une manière de faire les choses, l’opinion des autres ou même son apparence, plus cela est signe d’insécurité et moins on lâche prise. Lâcher prise est un acte de confiance. Cela nécessite l’acceptation de nos limites, la reconnaissance des autres dans leurs différences et la capacité de faire avec ce qui est dans le présent (voir encadré). La tentation est grande toutefois de refuser ce qui n’est pas conforme à nos désirs. Le besoin de contrôle nous fait nous acharner sur ce qui aurait pu être ou ce qui devrait être et oublier ce qui est présentement.

Des moyens de lâcher prise

Comment peut-on s’y prendre pour développer la capacité à lâcher prise ? De plusieurs façons. Mais la première et la plus importante n’en demeure pas moins la prise de conscience. Devenir conscient de nos émotions face à ce qui arrive. Devenir également conscient de l’absurdité du contrôle sur ce qu’on ne peut ni changer ni influencer. Devenir conscient de toute la perte d’énergie et de bien-être que représentent le perfectionnisme et l’acharnement.

Par exemple, vous partez en voyage à l’étranger dans l’intention bien précise d’en profiter pour faire de la photographie, une de vos passions. Dès votre arrivée, votre appareil ne fonctionne plus. Il est impossible de le faire réparer sur place ou de s’en procurer un autre. Entretenir en vous la frustration, la colère, le dépit par rapport à cette contrariété peut gaspiller vos vacances et ne corrigera en rien la situation. Alors, ne vaut-il pas mieux recadrer cette situation ? Vous dire, par exemple, que vous pouvez peut-être profiter autrement des belles images qui s’offrent à vous ? Peut-être serez-vous plus sensible aux brochures, aux cartes postales, aux vidéos que vous pourrez vous procurer ? Peut-être ne pas être embarrassé d’un attirail de photographe vous permettra-t-il de faire des activités différentes ? Peut-être que de couper court à ces pensées moroses vous permettra-t-il de ne pas rater vos vacances et, la prochaine fois, de partir avec un plan B : une deuxième caméra ou, tout simplement, un appareil photo jetable ?

Les deuils à faire

Simple logique, direz-vous, mais comment se fait-il que ce simple comportement soit parfois si pénible à faire ? C’est là qu’intervient la stratégie suivante qui est essentielle, soit celle d’accepter de faire le deuil de quelque chose auquel nous tenons. Ce qui a empêché notre petit singe du début de lâcher prise quant à son désir d’obtenir le riz, c’est son incapacité à faire ce deuil. Il croit qu’ouvrir sa main lui fera perdre la nourriture, mais il ignore qu’il n’a pas besoin de faire le deuil du riz, seulement d’une stratégie inefficace et qui menace même sa liberté.

Combien de fois, tout comme lui, nous répétons un comportement stérile. Pensons à toutes les fois où nous refaisons la même intervention avec un enfant, un conjoint, un ami, un collègue, intervention qui ne donne pas les résultats escomptés, mais que nous répétons inlassablement, contre toute logique, en pure perte, récoltant à chaque fois la même déception. Nous pourrions comparer cela à une mouche prisonnière dans la maison et qui cherche à sortir. En voyant la lumière de la fenêtre, elle fonce vers la liberté, mais se frappe dans la vitre. Elle pourra répéter cette stratégie pendant des heures, jusqu’à l’épuisement et même la mort, même si ce moyen est complètement inefficace.

Lâcher prise implique parfois de faire le deuil d’une croyance, les il faut, les je dois appris, conditionnés et inefficaces quant au résultat. Par exemple : il faut que tout soit parfait. – Tout doit toujours fonctionner comme je le veux. – Je dois tout faire moi-même.

D’ autre fois, c’est du résultat qu’il conviendra de faire le deuil puisqu’il n’est pas entièrement sous notre contrôle (par exemple, les résultats scolaires de notre enfant ou l’ordre dans sa chambre). Certains auraient intérêt à faire le deuil de leur passé, de leurs épreuves, de leurs problèmes, puisqu’on ne peut changer le passé et que le ressasser inlassablement nous empêche de profiter du moment présent. Certains traînent avec eux, pendant des années, des deuils et refusent de tourner la page, minant ainsi leur propre moral et celui des autres.

Les deuils à faire sont multiples, que l’on songe à toutes les idées irréalistes que nous entretenons sur nous-même (vouloir être apprécié de tous, par exemple, ou vouloir que tout le monde autour de nous soit bien), sur les autres (souhaiter que son conjoint ou son collègue de travail ait un caractère différent), sur le travail, etc. Pardonner est aussi une façon de lâcher prise.

La première question à nous poser, donc, pour comprendre pourquoi nous avons autant de difficulté à lâcher prise dans certaines situations, c’est la suivante : de quoi dois-je faire le deuil? Il y a bien évidemment des deuils plus difficiles à faire que d’autres, comme le deuil d’une valeur importante à nos yeux. Par exemple, l’infirmière qui devrait faire le deuil du temps qu’elle peut passer avec un client en raison d’une réorganisation d’un plan de soin, et qui a comme valeur importante la relation qu’elle établit avec le client, trouvera très difficile de faire le deuil de cette partie de son travail. Pour elle, ce serait presque se renier elle-même, renier sa mission. Nous pouvons comprendre alors l’énorme résistance qu’elle développera, résistance qui pourra aller jusqu’à se chercher un milieu de travail plus satisfaisant qui respecte sa valeur. À moins qu’elle ne change le processus de vérification de cette même valeur, c’est-à-dire sa façon de vérifier sa valeur.

Un déclencheur du lâcher prise.
Voici un truc qui semble facile, mais qui demande un peu de pratique. C’est un excellent déclencheur du lâcher prise. Il s’agit de vivre le moment présent. Cela nous fait automatiquement couper court aux pensées parasites, qu’elles concernent le passé, l’avenir, les problèmes, les faux buts et les mauvais moyens. Ici et maintenant libère, permet de décrocher et d’être sensible aux alternatives. Trouvez un moyen qui vous permette d’être dans le moment présent. Pourquoi ne pas vous mettre à la photo pour vous forcer à regarder ou à l’observation des oiseaux ou des papillons ou au jardinage ou même à la méditation?

 

 

Lâcher prise implique donc parfois de nous changer nous-même ou de nous accepter avec nos limites, nos valeurs, ce qui nous permet d’accepter les autres bien plus aisément. Le cerveau humain est très complexe et capable de grandes choses, à condition que nous développions sa grande flexibilité.

Être flexible, c’est accepter de lâcher prise si les moyens que nous utilisons ne fonctionnent pas; c’est aussi essayer autre chose, une autre stratégie. C’est aussi nous mettre en recherche active de d’autres moyens pour arriver à nos fins. C’est accepter de laisser aller un certain contrôle.

A appliquer sans restriction. 

Un exercice de lâcher-prise

par Marc Vachon

Vous connaissez un lien entre le lâcher-prise et le printemps vous? Regardez l’image à côté et je suis certain que les idées vont venir. C’est sûrement l’approche du printemps qui me fait ça, mais il me prend ces temps-ci un goût de jeter, de donner, de faire de la place, d’aérer mes tablettes. Non, je ne suis pas pris du syndrome du grand-ménage pour contrer mon stress, mon vague à l’âme ou combler mon vide existentiel. C’est juste que partout où mon regard se tourne (bon j’exagère, pas partout… le dessous de mon lit est libre quand même), je vois plein de choses qui m’encombrent dont je pourrais me départir. Non, c’est vrai, je ne peux pas m’en séparer, ça peut toujours servir… 

J’ouvre ma penderie? J’y vois plein de vêtements que je ne mets plus depuis longtemps, usés, passés de mode, inutiles ou simplement laids. Oui, mais je peux les garder pour faire de la peinture, de la poterie, travailler au jardin, que sais-je encore? Sauf que j’en aurais assez pour ouvrir un magasin de vêtements d’atelier…

J’ouvre les tiroirs de ma commode? Ils débordent de t-shirts, de maillots, de chaussettes (j’en ai des chaussettes…). Oui, mais je pourrais transformer mes vieux t-shirts en guenilles pour faire de la peinture, de la poterie, pour laver l’auto…

Je descend à la cave et mes armoires de rangement débordent de décorations de Noël inutilisables, de pots de peinture à moitié pleins, de boîtes d’emballage vides, de vieilles raquettes de badminton, de vieux appareils électroniques… Et c’est sans parler de mes bibliothèques qui débordent de vieux livres, de mes classeurs remplis de papiers inutiles (vous conservez encore vos notes de classe vous?), de mes tablettes et tiroirs remplis de gugusses (selon le Wiktionnaire, ce sont de petits objets quelconques, des choses dont on ignore le nom, dont le nom m’échappe ou qu’on ne prend pas la peine de nommer correctement). Et je ne vous ai pas parlé encore de mon cabanon – ah! mon Dieu!

Une occasion de lâcher-prise

En voyant tout cela, je me dis: quelle belle occasion d’appliquer ce que je prêche et de lâcher-prise.  je me suis dis que je remplissais au moins une condition pour y arriver: prendre conscience. Mais je me heurte à la deuxième condition: accepter de faire mon deuil de quelque chose auquel je tiens. Pourtant, je n’y tiens pas tant que ça, ou plutôt si j’y tiens un peu quand même puisque je les conserve.

Et voilà qu’un petit diable me fredonne la chanson de Sylvain Lelièvre Moi j’aime les choses inutiles… En passant, allez écouter ça, j’adore cette chanson qui dit J’aime les choses inutiles… Les bibelots débiles… J’aime les choses inutiles…qui nous font du bien… Ouais, mais qu’est-ce que cela a à voir avec mes chaussettes séparées, mes chemises trouées, mes jeans déchirés (c’est mode quand même) ou les guirlandes électriques brisées? Rien! Alors je reviens au lâcher-prise et à l’article: « Lâcher prise implique parfois de faire le deuil d’une croyance ». Mais quelles croyances?

Quatre obstacles

En réfléchissant, j’ai trouvé au moins quatre mythes qui viennent me mettre des bâtons dans les roues au moment de donner une diète minceur à mon amoncellement de choses inutiles. Des phrases toutes faites qui surgissent dans notre esprit au moment de faire de l’espace, d’aérer.

1- Le premier, c’est justement que ce n’est pas inutile. Je m’entend dire Ça peut aussi bien servir un jour! ou encore Je pourrais en avoir besoin un jour! ou quelqu’un pourrait en avoir besoin. C’est vrai non? C’est sans doute vrai parce que je me répète cette idée à chaque fois que je veux faire de la place. On ne sait jamais…alors je garde.

2- La deuxième croyance, et non la moindre, c’est J’ai payé pour ça! et même assez cher dans certains cas. Non mais, réalisez-vous que ce vieux magnétoscope Panasonic m’a coûté 1500$ à l’époque (vous imaginez ce que cela représente en Euros…) et que c’était les premiers du genre? Bon, il ne fonctionne plus, mais quand même. Cette vieille caméra vidéo valait au moins 1200$ (je sais, on peut en avoir une hi-tech pour moins de 400$ aujourd’hui, mais quand même). Et que dire de cet ordinateur Mac qui date de 1986 et qui m’a coûté près de 2000$. C’est presqu’une antiquité ça mon ami!

3- Ce qui me conduit au troisième obstacle… Je pourrais faire de l’argent en vendant ce vieux Mac! Je sais pas moi, sur eBay ou ailleurs. Tiens, je pourrais en profiter pour vendre un tas de choses que je garde et qui ne me servent pas et faire un coup d’argent pour… pour m’acheter d’autres choses inutiles.

4- Ah mais je ne peux pas me défaire de cette chose. C’est un cadeau de Jules, mon beau-frère… Un cadeau c’est un cadeau, pis je ne voudrais pas l’insulter.

Comment enlever ces obstacles

J’ai déjà abondamment écrit sur les croyances, appelez cela des idées irrationnelles si vous préférez, dans un chapitre de mon livre Oser changer: mettre le cap sur ses rêves. En le relisant, je vois qu’une des façons de modifier une croyance limitative, c’est de la mettre en doute. Et puisqu’il faut que «les bottines suivent les babines» ou que je fasse ce que je prône, j’ai cherché comment mettre en doute ces quatre idées qui, à mon humble avis, sont très sensées… Et quoi de mieux pour mettre en doute une idée que de trouver en moi un avocat du diable qui va m’aider à sortir quelques boîtes en me posant de bonnes questions (sur le pouvoir d’une bonne question, voir Se poser les bonnes questions pour être plus heureux).

Choisissons donc en premier l’emplacement de notre laboratoire de lâcher-prise, pour éviter de tout entreprendre en même temps et de se décourager. C’est toujours une bonne idée de morceler un gros ménage (ou un gros projet). Dans mon cas, je vais choisir ma penderie. Je commence par la gauche ou par la droite? Bon, je fais de la procrastination. Allons-y par la gauche: faut décider dans la vie.

Tiens! Je ne me rappelais pas que j’avais autant de complets et de vestons. Et moi qui suis presque toujours en jeans. Bon! Et si je commençais par ce qui sera facile à lâcher-prise. Voilà deux vestons gris. Celui-ci ne me fait plus, alors je l’enlève sans problème. Ensuite, deux complets bleus passablement démodés. OK j’enlève. Oups! Mon habit de noces. Ça fait 43 ans qu’il est là, suspendu, attendant une occasion. Mmmm. C’est plus difficile ça…Allons-y alors avec mon habit de noces et mon avocat du diable.

1- Ça peut aussi bien servir un jour!

«Vraiment? Mais QUAND vas-tu réellement avoir besoin de ça? Et puis as-tu déjà enfilé ton vieil habit de noces neuf (!) dans les 40 dernières années? Si, une fois, et tu avais l’air d’une vieille photo poussiéreuse avec quelques kilos de trop. En plus, il est brun! Franchement, be-run.»

Oui, mais, je pourrais en avoir besoin!

«C’est vrai, tu vas régulièrement à des bals costumés rétro…»

Non, mais quelqu’un pourrait en avoir besoin? Ca ferait un beau costume au théâtre? Mes petits-enfants, un jour, vont vouloir se costumer?

«Quand bien même tu le donnerais à une friperie, y a personne qui va en vouloir. C’est pas sérieux, voyons! OK. Tiens, je te laisse une chance. On se donne six mois. Tu le mets dans une boîte et tu écris la date sur l’extérieur. Si le Un jour (la date en question) arrive et que tu ne t’en est pas servi, tu sera libre de l’envoyer vivre sa vie sous d’autres cieux. Non mais, ne te sens-tu pas déjà mieux? On continue?»

Bon, je ne passerai pas toute ma garde-robe en revue. Permettez-moi de me garder un peu d’intimité. J’ai compris le principe. Je constate qu’il y a des choses faciles à laisser aller, et que d’autres sont plus problématiques. Pour celles-là, je DÉCIDE d’une date après laquelle, si je ne m’en suis pas servi, je vais m’en départir. Voyons une autre pièce.

2- J’ai payé pour ça!

Me voilà dans mon bureau. Dans une armoire, un lecteur VHS débranché git sur une table tournante (débranchée) à côté d’un radio émetteur RadioShack inutilisé (pour ne pas dire inutile) acheté il y a longtemps. Sur la table, un gros ordinateur (je ne me rappelais pas que ça avait été si gros…), deux imprimantes (dont l’une n’a plus d’encre), un scanner qui n’a rien scanné depuis belle lurette. Je n’ose plus dire que ça pourrait servir un jour, mais j’ai quand même versé beaucoup d’argent pour ça! Écoutons les arguments qui pourraient m’aider à dépasser cet obstacle.

«Quand bien même tu resterais accroché à ces objets, ça ne ramènera pas l’argent que tu as donné. Je suis désolé de te dire ça, mais cet argent est parti, POUR TOUJOURS…»

Hum…Tu es dur avec moi, tu ne vois pas que je me sens coupable?

«Crois-tu vraiment que ton sentiment de culpabilité va ramener l’argent dépensé? Est-ce que cette culpabilité va t’amener à se servir davantage de cet objet? Non! Il va continuer à le laisser là, inutile, et continuer à se sentir coupable. C’est un prix encore trop cher à payer ça. Pourquoi perdre son temps à se sentir mal? En plus, tu payes une femme de ménage pour épousseter tout ça…»

Ouf! Il est dur. Mais je comprends (je suis psy quand même) que la stratégie pour lâcher-prise ici, c’est d’accepter que l’argent soit dépensé et qu’il ne reviendra pas. Mais tout de même, je pourrais vendre le tout et récupérer un peu d’argent. Qu’en penses-tu, cher défenseur et apôtre du lâcher-prise?

3- Je pourrais faire de l’argent en les vendant!

«Je l’attendais celle-là! Te voilà pris du syndrôme de la vente de garage, du vide-greniers, de la braderie, du troc et puces (vous en voulez d’autres?). Je suis convaincu que ça va faire partie de la sixième édition duManuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-6). Les signes cliniques sont faciles à observer: une personne décide de laisser aller des objets, mais les conserve en vue de l’éventuelle grande vente sur gazon devant la maison ou aux puces. Bon! Je concède que ça peut te rapporter des sous. Mais pense à l’investissement émotif. Si tu trouves déjà difficile de lâcher-prise, tu ne fais  qu’étirer la période de souffrance. C’est pire que le supplice de la goutte d’eau ça! Donne le tout à un organisme qui en fera bon usage, qui donnera une seconde vie à tes objets. Non seulement tu vas te sentir bien en faisant la charité, mais tu pourras dire à tout le monde: Je recycle mouuaaa, Monsieur!» 

4- Je ne peux m’en défaire, c’est un cadeau.

Et toc, bouché l’avocat.

«Hum! On veut me mettre au défi? Si tu n’aimes pas la personne qui te l’a donné, le problème ne se pose pas puisque l’objet a déjà pris le bord de la poubelle. Mais comme tu aimes bien cette personne, tu étends ça à l’objet ou au gugusse inutile en question et tu as l’impression de faire offense à cette personne. Tout d’un coup elle s’aperçoit que je n’ai plus l’horreur qu’elle m’a donnée il y a dix ans… Là dessus, je pourrais te dire OUIN PIS? mais je vais me retenir et te proposer plutôt de bonnes questions.

Alors prends l’objet dans tes mains ou regarde-le dans le blanc des yeux et demande-lui froidement: Est-ce que j’ai besoin de toi? Est-ce que je t’utilise? et surtout Est-ce que je t’aime? Dans la négative, vous tu n’as pas à le conserver. Si tu y tiens vraiment, prends-le en photo et… non, ce n’est pas une bonne idée de la mettre sur Facebook avec la mention J’ai enfin lâché prise… Gardes la photo dans un scrapbook virtuel que tu vas intituler Mes horreurs, avec un code d’accès secret et compliqué que tu vas oublier. Et centres plutôt ton attention sur la personne qui te l’a donné et ce pourquoi elle est précieuse pour toi (bien plus que l’objet). C’est le lien avec cette personne qui est important, pas celui avec l’objet. 

Il commence à m’énerver un peu. Mais que dire contre quelqu’un qui lit mes articles… Cependant, je ne peux pas m’empêcher de penser que se détacher d’objets est difficile, et que c’est encore plus compliqué de lâcher-prise à des endroits plus importants de ma vie. Il y a des deuils plus grands que d’autres, c’est certain. Mais est-ce que mon petit avocat ne pourrait pas s’avérer utile encore si je lui donnais la parole et que j’acceptais d’écouter? Surtout s’il a, comme le mien, de bonnes questions à me poser.

Bon! Je vais me chercher une boîte pour… pour quoi déjà?

Note: il existe sur Internet de nombreux sites de dons, de récupération, de brocante gratuite où on peut proposer et donner plutôt que jeter ce dont on veut se débarrasser. Par exemple Recupe.net ou encore des sites comme LesPac ou Kijiji qui ont une section À donne

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julie kerespars


L ACCEPTATION ET LACHER PRISE https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/la-fibromyalgie-au-quotidien/l-acceptation-et-lacher-prise-11444 2014-04-10 06:31:01

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pipit8457

10/04/2014 à 06:49

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pipit8457

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j'ai trouvé ce texte Eckart Tolle. Pas facile à appliquer ! être malade, vivre avec , négocier chaque jour sa forme... Ceux sont des gens en bonne forme qui écrivent ça.

 

Lâcher-prise devant les épreuves et la souffrance: par Eckart Tolle

La Maladie :

Si une personne a une grave maladie et accepte totalement sa situation, n'aura-t-elle pas complè-tement perdu la volonté de retrouver la santé ? La détermination qui la pousserait à lutter contre la maladie n'aurait-elle pas disparu ?

Lâcher prise, c'est accepter intérieurement ce qui est sans réserve. Ce dont il est question ici, c'est de votre vie – en cet instant – et non des circonstances ou de ce que j'appelle vos conditions de vie. Nous en avons déjà parlé.

C'est ce que cela veut dire en ce qui a trait à la maladie. La maladie fait partie de vos conditions de vie. Elle a un passé et un futur qui se perpétuent sans fin, sauf si l'instant présent, qui a le pouvoir de racheter, est activé par votre présence consciente. Comme vous le savez, derrière les diverses circonstances qui constituent vos conditions de vie – présentes dans le temps –, il y a quelque chose de plus profond, de plus essentiel : votre vie, votre Être même dans l'éternel présent.

Comme il n'y a aucun problème dans le moment présent, il n'y a pas de maladie non plus. Quand quelqu'un adopte une croyance vis-à-vis de votre état et vous colle ainsi une étiquette sur le dos, celle-ci amène l'état à s'installer pour de bon, lui donne du pouvoir et fait d'un déséquilibre temporaire une réalité apparemment immuable. La croyance confère non seulement réalité et consistance à la maladie, mais aussi une continuité temporelle qu'elle n'avait pas auparavant. En vous concentrant sur l'instant et en vous retenant de l'étiqueter mentalement, la maladie est réduite à un ou à plusieurs des facteurs suivants : la douleur physique, la faiblesse, l'inconfort ou l'invalidi-té. C'est ce face à quoi vous lâchez prise maintenant, et non pas à l'idée de la maladie. Permettez à la souffrance de vous ramener de force dans le « maintenant », dans un état d'intense et consciente présence. Utilisez-la pour arriver à l'éveil.

Le lâcher-prise ne transforme pas ce qui est, du moins pas directement. Il vous transforme, vous. Et quand vous êtes transformé, c'est tout votre monde qui l'est. Pourquoi ? Parce que le monde n'est qu'un reflet. Nous avons déjà parlé de cela.

Si vous regardiez dans un miroir sans aimer ce que vous y voyez, il faudrait que vous soyez fou pour vous attaquer à votre réflexion. Et c'est précisément ce que vous faites lorsque vous ne vous acceptez pas. Évidemment, si vous attaquez l'image, celle-ci vous le rend coup sur coup. Par contre, si vous l'acceptez quelle qu'elle soit, si vous vous montrez amical envers elle, elle ne peut que l'être envers vous. C'est la façon de changer le monde.

Le problème, ce n'est pas la maladie, c'est vous, aussi longtemps que le mental contrôle les choses. Lorsque vous êtes malade ou invalide, n'ayez pas le sentiment d'avoir échoué d'une manière ou d'une autre, ne vous sentez pas coupable. Ne reprochez pas à la vie de vous avoir traité injustement et ne vous faites pas non plus de réprimandes. Tout cela, c'est de la résistance. Si vous avez une maladie grave, servez-vous-en pour atteindre l'illumination. Tout ce qui peut arriver de « mal » dans votre vie doit vous amener vers cet état. Dissociez le temps de la maladie. Ne conférez ni pas-sé ni futur à la maladie. Laissez-la vous ramener de force dans l'intense conscience du moment présent et observez ce qui se passe.

Devenez un alchimiste. Transformez le vulgaire métal en or, la souffrance en conscience, le malheur en une occasion d'éveil.

Êtes-vous gravement malade et ce que je viens de dire vous met-il en colère ? Alors, c'est le signe flagrant que votre maladie a fini par faire partie du sens que vous avez de vous-même et que vous protégez votre identité, en même temps que vous protégez votre maladie. La circonstance qui porte l'étiquette « maladie » n'a rien à voir avec ce que vous êtes vraiment.

QUAND LE MALHEUR FRAPPE

En ce qui a trait à la majorité encore inconsciente de gens, seule une situation extrême et critique a le potentiel de fendre la dure carapace de leur Ego et de les amener à - lâcher prise - et, par conséquent, vers un état de conscience supérieure. Une situation extrême survient lorsqu'un désastre, un bouleversement total, une perte importante ou une grande souffrance viennent faire voler votre monde en éclats et que plus rien n'a de sens. Il s'agit d'un face-à-face avec la mort, physique ou psychologique. Le mental et l'ego qui ont créé ce monde s'écroulent. Un monde nouveau peut dès lors naître des cendres du vieux monde.

Bien sûr, il n'existe aucune garantie que même une situation extrême provoque ce changement, mais le potentiel est toujours là. Chez certaines personnes, dans une telle situation, la résistance à ce qui est s'intensifie et se transforme en une descente aux enfers. Chez d'autres, même si le lâcher-prise ne s'effectue que partiellement, il leur confère une profondeur et une sérénité qui n'étaient pas là avant. Des fragments de la carapace de l'ego s'effritent, permettant ainsi à la paix et au rayonnement qui existent au-delà du mental de transparaître un tant soit peu.

Les situations extrêmes sont à l'origine de nombreux miracles. Au cours des dernières heures de leur vie, des meurtriers condamnés à mort qui attendaient leur exécution ont connu un état dénué d'ego ainsi que la paix et la joie profondes qui l'accompagnent. La résistance face à la situation dans laquelle ils se trouvaient était si intense qu'elle créait une souffrance intolérable. Comme ils ne pouvaient rien faire ni s'enfuir nulle part pour y échapper, pas même se fabriquer mentalement un futur, ces meurtriers ont donc été forcés d'accepter totalement l'inacceptable. Ils ont été contraints de lâcher prise. Ainsi, ils ont pu entrer dans l'état de grâce par lequel arrive la rédemption et connaître un total détachement par rapport au passé. Bien sûr, ce n'est pas la situation extrême qui crée une ouverture laissant place au miracle de la grâce et de la rédemption, mais bien le lâcher-prise.

Alors, quand le malheur frappe ou que quelque chose va très « mal » – maladie, invalidité, perte d'un chez-soi, d'une fortune ou d'une identité sociale, rupture d'une relation intime, décès ou souffrance d'une personne chère, ou imminence de votre propre mort , sachez qu'il y a un revers à cette médaille, que vous n'êtes qu'à un pas de quelque chose d'incroyable, de la transformation alchimique totale du vulgaire métal de la douleur et de la souffrance en or. Et ce pas, c'est le lâcher-prise. Je ne dis pas que vous serez heureux dans une telle situation. Non, vous ne le serez pas. Par contre, la peur et la douleur se transformeront en cette paix et cette sérénité intérieures qui proviennent d'une profondeur insondable, du non-manifeste lui-même. Il s'agit de « la paix de Dieu, qui dépasse tout entendement ». Comparativement à elle, le bonheur est plutôt superficiel. Cette paix radieuse s'accompagne de la réalisation que vous êtes indestructible, immortel. Et cette réalisation s'effectue non pas sur le plan du mental mais au plus profond de votre être. Ce n'est pas une croyance ; c'est une certitude absolue qui n'exige aucune preuve extérieure.

COMMENT TRANSFORMER LA SOUFFRANCE EN PAIX

Être coupé de ses émotions, ce n'est pas démontrer du lâcher-prise.Même dans certaines situations extrêmes, il vous sera peut-être toujours impossible d'accepter le présent. Mais pour le lâcher-prise, vous avez toujours une seconde chance.

Votre première chance, c'est de lâcher prise chaque instant devant la réalité du présent. Sachant que ce qui est ne peut être défait – puisque cela est déjà –, vous dites oui à ce qui est ou vous acceptez ce qui n'est pas. Ensuite, vous faites ce que vous avez à faire, selon les exigences de la situation. Si vous vous maintenez dans cet état d'acceptation, vous ne créez plus de négativité, de souffrance ou de tourment. Par conséquent, vous vivez dans un état de non-résistance, de grâce et de légèreté, libre de toute lutte intérieure. Quand vous ne réussissez pas à vivre ainsi, c'est-à-dire quand vous laissez passer cette première chance parce que la présence de votre conscience n'est pas suffisamment intense pour empêcher des schèmes de résistance automatiques et inconscients de se produire ou parce que les circonstances sont tellement extrêmes qu'elles vous sont totalement inac-ceptables, vous créez alors une forme quelconque de douleur ou de souffrance. Vous pouvez avoir l'impression que ce sont les circonstances qui créent la souffrance, alors que, en fin de compte, ce n'est pas le cas. En réalité, c'est votre résistance.

La seconde chance à votre portée pour lâcher prise, c'est d'accepter ce qui est en vous à défaut d'accepter ce qui est extérieur à vous. S'il vous est impossible d'admettre les circonstances extérieures, alors acceptez la situation intérieure. Autrement dit, vous ne devez pas résister à la souffrance. Donnez-lui la permission d'être là. Lâchez prise face au chagrin, au désespoir, à la peur, à la solitude ou à toute autre forme adoptée par la souffrance. Soyez-en le témoin sans l'étiqueter mentale-ment. Accueillez-la. Par la suite, observez la façon dont le miracle du lâcher-prise transforme la souffrance profonde en paix profonde. Cette situation est votre crucifixion. Laissez-la devenir votre résurrection et votre ascension.

Bien entendu, instinctivement, quand la souffrance est profonde, vous ressentez sans doute une forte pulsion à vouloir y échapper plutôt que de vouloir lâcher prise. Vous ne voulez pas sentir ce que vous sentez. Quoi de plus normal ? Mais il n'y a aucune échappatoire, aucune issue de secours. Il y a par contre de fausses échappatoires comme le travail, l'alcool, les drogues, la colère, les projections, la répression, etc. Mais celles-ci ne vous li-bèrent pas de la douleur. La souffrance ne diminue pas en intensité quand vous la rendez inconsciente. Quand vous niez la douleur émotionnelle, tout ce que vous entreprenez ou pensez est contaminé par elle. Même vos relations. Pour ainsi dire, vous diffusez cette vibration de souffrance par l'énergie qui émane de vous, et les autres la sentent intuitivement. S'ils sont dans l'inconscience, il se peut qu'ils se sentent poussés à vous agresser ou à vous blesser d'une manière ou d'une autre. Ou bien alors c'est vous qui les blesserez par une projection inconsciente de votre souffrance. Vous attirez vers vous tout ce qui peut correspondre à votre état intérieur.

Quand il n'y a plus moyen de s'en sortir, il y a toujours moyen de passer à travers. Alors, ne vous détournez pas de la souffrance. *Faites-lui face et sentez-la pleinement. Je dis bien de la sentir, non pas d'y réfléchir ! Exprimez-la si nécessaire, mais ne rédigez pas mentalement de scénario à son sujet. Accordez toute votre attention à l'émotion et non pas à la personne, à l'événement ou à la situation qui semble l'avoir déclenchée. Ne laissez pas le mental utiliser la souffrance pour en confectionner une identité de victime. Vous prendre en pitié et raconter votre histoire aux autres vous maintiendra dans la souffrance. Puisqu'il est impossible de se dissocier de l'émotion, la seule possibilité qui reste pour changer les choses, c'est de passer à travers la souffrance. Autrement, rien ne bougera. Alors, accordez toute votre attention à ce que vous sentez et retenez-vous de l'étiqueter mentalement. Soyez très vigilant quand vous plongez dans l'émotion. Tout d'abord, vous aurez peut-être l'impression d'être dans un lieu sombre et terrifiant. Et quand un besoin pressant se fera sentir de lui tourner le dos, restez là à l'observer sans passer à l'action. Continuez à maintenir votre attention sur la souffrance, à sentir le chagrin, la peur, la terreur, la solitude ou toute autre chose. Restez alerte et présent. Présent avec tout votre être, avec chacune des cellules de votre corps. En faisant cela, vous laissez entrer un peu de lumière dans toute cette obscurité. Vous y amenez la flamme de votre conscience.

A ce stade-là, vous n'avez plus besoin de vous préoccuper du lâcher-prise. Il s'est déjà produit. Comment ? Être totalement attentif, c'est accepter totalement. En accordant entièrement votre attention à ce qui est, vous recourez au pouvoir de l'instant présent, celui de votre propre présence. Aucune résistance cachée ne peut survivre à une telle présence, car celle-ci élimine le temps. Et sans le temps, aucune souffrance, aucune négativité, ne peut être.

Accepter la souffrance, c'est cheminer vers la mort. Faire face à la souffrance profonde, lui donner la permission d'être, lui accorder votre attention, c'est entrer consciemment dans la mort. Quand vous avez connu cette mort, vous prenez conscience que la mort n'existe pas et qu'il n'y a rien à craindre. Seul l'ego meurt. Imaginez qu'un rayon de soleil ait oublié qu'il fait inséparablement partie du soleil et qu'il se fasse des illusions en croyant devoir lutter pour survivre, devoir se façonner une identité autre que le soleil, et qu'il y tienne dur comme fer. Ne pensez-vous pas que la mort de cette illusion serait incroyablement libératrice ?

Voulez-vous une mort facile ? Préféreriez-vous mourir sans souffrir, sans agoniser ? Alors laissez le passé mourir à chaque instant et laissez la lumière de votre présence faire disparaître le moi lourd et pris dans le piège du temps que vous pensiez être « vous ».

LE CHEMIN DE CROIX

Il existe de nombreux comptes rendus de gens disant avoir trouvé Dieu à travers leur profonde souffrance et il y a l'expression chrétienne « chemin de croix » qui, je le suppose, désigne la même chose.

C'est la seule chose qui nous intéresse ici.

À vrai dire, ils n'ont pas trouvé Dieu à travers leur souffrance, puisqu'elle sous-entend résistance. Ils ont trouvé Dieu par le lâcher-prise, par l'acceptation totale de ce qui est, vers laquelle leur intense souffrance les a amenés de force. Ils ont certainement réalisé que leur souffrance était une création de leur propre cru.

Comment arrivez-vous à assimiler le lâcher prise au fait de trouver Dieu ?

Étant donné que la résistance et le mental sont indissociables, le renoncement à la résistance – le lâcher-prise – met fin au règne du mental comme maître absolu, comme l'imposteur qui prétend être « vous », le faux Dieu. Tout jugement et toute négativité disparaissent. Le royaume de l'Être, qui était masqué par le mental, se révèle. Tout d'un coup, un grand calme naît en vous, une insondable sensation de paix. Et au coeur de cette paix, il y a une grande joie. Et au coeur de cette joie, il y a l'amour. Et au coeur de tout cela, il y a le sacré, l'incommensurable. Ce à quoi on ne peut attribuer de nom.

Je ne dirais pas que ceci signifie trouver Dieu, car comment pouvez-vous trouver ce qui n'a jamais été égaré, la vie même que vous êtes ? Le terme Dieu est limitatif non seulement en raison de milliers d'années de fausse perception et d'usage abusif, mais également parce qu'il sous-entend l'existence d'une entité autre que vous. Dieu est l'Être lui-même et non un être. Il ne peut y avoir ici de relation sujet-objet, ni de dualité, ni de vous et Dieu. La réalisation du divin en soi est la chose la plus naturelle qui soit. Le fait incompréhensible et ahurissant n'est pas que vous puissiez devenir conscient de Dieu mais plutôt que vous n'en soyez pas conscient.

Le chemin de croix que vous avez mentionné est l'ancienne façon d'arriver à la réalisation et jusqu'à récemment, c'était la seule. Mais ne l'écartez pas ou n'en sous-estimez pas l'efficacité. Cela fonctionne encore.

Le chemin de croix est un renversement total des choses. En d'autres termes, ce qu'il y a de pire dans votre vie, votre croix, s'avère la meilleure chose qui ait pu vous arriver dans la vie. C'est quelque chose qui vous contraint à lâcher prise, à « mourir », à devenir rien, à devenir Dieu, parce que Dieu est également le néant.

À cette époque-ci, et pour la majorité inconsciente des humains, le chemin de croix reste encore la seule voie. Ces humains ne pourront se réaliser qu'en connaissant davantage de souffrance, et il est prévisible que l'illumination, en tant que phénomène collectif, sera précédée d'immenses bouleversements. Ce déroulement des choses reflète le mécanisme de certaines lois universelles qui gouvernent le développement de la conscience, phénomène que certains visionnaires ont entrevu. On en trouve entre autres une description dans le Livre des révélations, ou l'Apocalypse, bien qu'il soit entouré d'un symbolisme obscur parfois impénétrable. Ce n'est pas Dieu qui inflige cette souf-france. Ce sont les humains qui se l'infligent à eux-mêmes et les uns aux autres. Et par la même occasion, la Terre la fait subir à son tour par certaines mesures de défense, car elle est un organisme vivant, intelligent qui cherchera à se protéger des assauts de la folie humaine.

Actuellement, il existe cependant un nombre croissant de gens dont la conscience est suffisamment développée et qui n'ont plus besoin de connaître la souffrance avant d'atteindre l'éveil. Vous êtes peut-être l'un d'eux.

Se réaliser par la souffrance – le chemin de croix – veut dire être forcé d'entrer dans le royaume des cieux à cor et à cri. Vous lâchez prise en fin de compte parce que vous ne pouvez plus supporter la souffrance, mais il se peut que la souffrance dure longtemps avant que cela ne se produise. Choisir consciemment l'éveil correspond à renoncer à l'attachement au passé et au futur et à faire du présent le point de mire principal de votre vie. Cela veut dire choisir de se maintenir dans l'état de présence plutôt que dans le temps. Cela signifie dire oui à ce qui est. Il n'est plus nécessaire alors de souffrir. De combien de temps pensez-vous avoir besoin encore avant de pouvoir affirmer : « Je ne créerai plus de douleur ou de souffrance » ? Jusqu'à quand vous faudra-t-il souffrir avant de pouvoir effectuer ce choix ?

Si vous pensez qu'il vous faut encore plus de temps, alors vous en aurez et vous aurez aussi plus de souffrance. Car le temps et la souffrance sont indissociables.

AVOIR LE POUVOIR DE CHOISIR

Je sais que le mot choisir est le vocable de prédilection du Nouvel Âge, mais, dans ce contexte, il n'est pas tout à fait exact. Il est trompeur de dire que quelqu'un « choisit » une relation dysfonctionnelle ou toute autre situation négative. Pourquoi ? Parce que le choix sous-entend de la conscience, un degré élevé de conscience. Sans elle, vous n'avez pas de choix. Le choix existe à partir du moment où vous vous désidentifiez du mental et de ses schèmes de conditionnement, à partir du moment où vous devenez présent. Et avant d'atteindre ce moment, vous êtes inconscient, spirituellement parlant. Ceci veut dire que vous êtes contraint de penser, de sentir et d'agir en fonction du conditionnement de votre mental. Voilà pourquoi Jésus a dit : « Pardonnez-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. » Ceci ne fait pas référence à l'intelligence au sens conventionnel du terme. J'ai rencontré un grand nombre de personnes hautement intelligentes et éduquées qui étaient aussi complètement inconscientes, c'est-à-dire qu'elles étaient totalement identifiées à leur mental. En fait, si le développement du mental et l'accroissement des connaissances ne sont pas contrebalancés par une croissance correspondante de la conscience, le potentiel sur les plans du malheur et du désastre est très grand.

Votre amie est prisonnière d'une relation où le partenaire est violent, et ce n'est pas la première fois. Pourquoi ? Parce qu'elle n'a pas le choix. Le mental, ainsi que le passé l'a conditionné, cherche toujours à recréer ce qu'il connaît et ce qui lui est familier. Même si c'est souffrant, c'est du connu. Le mental adhère toujours au connu. L'inconnu est dangereux pour lui parce qu'il n'a aucun contrôle dessus. C'est pour cela qu'il déteste et ignore tant le moment présent. La conscience du moment présent crée non seulement une interruption dans le flot des pensées, mais également dans l'enchaînement entre le passé et le futur. Rien de véritablement nouveau et créatif ne peut advenir en ce monde, sauf par l'intermédiaire de ce décalage, de cet espace dégagé qui ouvre sur d'infinies possibilités.

Votre amie, parce qu'elle est identifiée à son mental, répète probablement un schème comportemental appris dans le passé et dans lequel intimité et abus sont inséparablement liés. Ou encore, il est possible qu'elle manifeste ainsi un schème mental acquis au cours de la prime enfance selon lequel elle ne vaut rien et mérite d'être punie. Il est également possible qu'elle vive une grande partie de sa vie en fonction de son corps de souffrance, qui cherche constamment de la souffrance pour se sustenter. De son côté, son partenaire a ses propres comportements inconscients, complémentaires aux siens. Bien sûr, c'est elle qui a créé la situation, mais qui est le moi qui manifeste cette création ? Un scénario mental et émotionnel du passé, rien de plus. Pourquoi en faire un moi ? Si vous lui dites qu'elle a choisi cette situation, vous ne faites que renforcer son identification au mental. Mais ce scénario mental est-il ce qu'elle est ? Est-il son moi ? Sa véritable identité provient-elle du passé ? Apprenez à votre amie à devenir la présence qui, derrière les pensées et les émotions, observe. Parlez-lui du corps de souffrance et de la façon de s'en libérer. Enseignez-lui l'art de la conscientisation du corps énergétique. Faites-lui la démonstration de ce qu'est la présence. Dès qu'elle saura accéder au pouvoir de l'instant présent, et par conséquent dès qu'elle aura rompu avec le conditionnement de son passé, elle aura alors le choix.

Personne ne choisit le dysfonctionnement, le conflit ou la douleur. Personne ne choisit la folie. Ceux-ci adviennent parce qu'il n'y a pas suffisamment de présence en vous pour dissoudre le passé, pas assez de lumière pour dissiper l'obscurité. Vous n'êtes pas totalement ici. Vous n'êtes pas encore tout à fait éveillé. Et entre-temps, c'est le mental conditionné qui gère votre vie.

De la même façon, si vous êtes une de ces nombreuses personnes à avoir une problématique parentale, si vous ressassez encore du ressentiment envers vos parents pour quelque chose qu'ils ont fait ou n'ont pas fait, c'est que vous croyez encore qu'ils avaient le choix, qu'ils auraient pu agir différemment. On a toujours l'impression que les gens avaient le choix : c'est une illusion. Tant et aussi longtemps que votre mental et son conditionnement gèrent votre vie, aussi longtemps que vous êtes votre mental, quel choix avez-vous ? Aucun. Vous n'êtes même pas là. L'identification au mental est un état hautement dysfonctionnel. C'est une forme de démence. Presque tout le monde en souffre à des degrés variables. Dès l'instant où vous prenez conscience de cela, il ne peut plus y avoir de ressentiment. Comment pouvez-vous éprouver du ressentiment vis-à-vis de la maladie de quelqu'un ? La seule attitude possible est la compassion.

Cela veut donc dire que personne n'est responsable de ce qu'il fait ?

Si c'est votre mental qui mène votre vie, bien que vous n'ayez aucun choix, vous souffrirez encore des conséquences de votre inconscience et créerez davantage de souffrance. Vous aurez à porter le fardeau de la peur, du conflit, des problèmes et de la douleur. La souffrance ainsi créée vous forcera, à un moment ou à un autre, à sortir de votre état d'inconscience.

Ce que vous dites au sujet du choix vaut également pour le pardon, je suppose. Vous devez être totalement conscient et lâcher prise complètement avant de pouvoir pardonner ?

Le terme « pardon » est en usage depuis deux mille ans. Pourtant, la plupart des gens ont une idée très restreinte de sa signification. Vous ne pouvez pas vraiment vous pardonner, ainsi qu'aux autres, aussi longtemps que vous cherchez votre identité dans le passé. C'est seulement en accédant au pouvoir de l'instant présent, qui est votre pouvoir propre, qu'il peut y avoir un véritable pardon. Cela rend le passé impuissant et vous permet de réaliser profondément que rien de ce que vous avez fait ou de ce qu'on vous a fait n'a pu le moins du monde toucher l'essence radieuse de votre Être. Et dans cet esprit, le concept du pardon devient alors entièrement inutile.

Et comment puis-je arriver à cette réalisation ?

Lorsque vous lâchez prise face à ce qui est et que vous devenez donc totalement présent, le passé perd tout pouvoir. Vous n'en avez plus besoin. La présence est la clé. Le présent l'est aussi.

Comment savoir que j’ai lâché prise ?

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julie kerespars


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Bonjour Maria12 Gigi MamieChocolat Mumuazur83 MarieP et toutes celles que je n'oublie pas. Je ne suis pas fibro mais la bipolarité est aussi une maladie avec un traitement qui nous fait voir la vie autrement, quelquefois c est la douleur morale et c est pas mieux ce sentiment d'être différent. Je travaille chaque jour à me dire qu'il faut continuer autrement. Mais je comprends que la douleur ait une incidence sur la vie de chacune, surtout quand elle devient chronique.

Moi je pense que vous faites toutes bien vous faites à votre rythme, gros bisous et une douce journée 

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VERVEINE


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bonjour filbett pipit et verveine bonne journee a vous merci pipit pour ces document tres interessant 


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10/04/2014 à 13:29

Pipitt, désolée mais quand il y a trop de texte comme là, je ne peux pas être assez concentrée pour réussir à lire en comprenant ce que je lis


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10/04/2014 à 21:13

mocouk,je suis comme toi,pas reussi a suivre car ma tete est trop encombree et je n arrive pas a tout enregistrer!mais l idee est bonne,merci pour ton travail de recherches!!


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moi j ai lu morceaux par morceaux  tre bien pour moi merci de ton boulot 


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