Comment comprendre une personne qui souffre de douleurs chroniques ?

De toutes façon, si une personne ne veut pas comprendre, c'est qu'elle n'en n'a pas envie. Mais surtout qu'elle ne vienne pas me dire  que je ne lui est pas expliqué.

@mariep

Les gens ne peuvent comprendre parce qu'ils ne vivent pas ce qui est notre quotidien . Cela peut aussi "leur passer au-dessus parce que non concerné". La peur de la maladie aussi, l'autruche.

@lorkasyl

Je voulais dire : que si l'article de Francine était diffusé aux heures de grandess écoutes, notre entourage  y serait plus sensible....parce que cela vient de l'extérieur. Les Médias sont puissants et influencent souvent nos positions quels que soient le sujet.

Cependant, je doute (malheureusement) que les médias s'intéressent à "comprendre" ce que nous leur suggérions. Pour les calés de l'informatique, adresser par mail à un journal tv régional peut impacter doucement et prendre de l'ampleur. Peut-être...

Perso, je n'ai pas lu le lien de Francine pour x raison. Je me le réserve en fin de semaine qd mon esprit sera plus clair. Ce lien "touche", je suis pas maso, j'attends d'être mieux pour l'assimiler.

Séréna

Cet article décrit très bien le vécu et il est rassurant et réconfortant pour les accompagnants qui bien souvent se sentent impuissants et ne peuvent pas se représenter notre douleur avec laquelle on apprend à vivre. Merci 

@Seréna,

Je suis souvent aussi avec l'impression qu'on m'a remplacé le cerveau par un paquet de semoule trop cuite ! Tu as raison, il faut lire quand on est le mieux en mesure de comprendre.

@PLcreation,

Les soignants ou accompagnants ne pourront jamais imaginer ce qu'on ressent, il faut le vivre ou l'avoir vécu. Par contre, ça peut les aider à savoir quoi faire et surtout ne pas faire. Je vais distribuer ce texte à un maximum de personnes.

Francine

FRANCINE,

Merci pour cet article, très complet et justement explicatif, que j'ai imprimé pour la neurologue de l'hôpital la reine Hortense à Aix- les-bains, qui est spécialiste de la souffrance et qui s'occupe de moi. Elle pourra y trouver des vérités, en faire profiter ses patients et aussi diffuser le texte par leur intermédiaire à l'entourage de ces derniers, si elle ne connait pas la totalité des recommandations que j'ai lues.

Je vais de même le transférer à mes proches, pour certains qui ne comprennent pas trop des fois mon comportement, qui m'échappe aussi, mes silences ou le trop de verve suivant mon état et pour ceux qui pense que je suis hypocondriaque.

Merci encore et courage, que 2015 t'apporte la réalisation de tes vœux les plus chers et si possible une meilleure santé.

GIL

Francine merci de comprendre.

Des "nôtres" ont lu l'article, retombées positives puis d'autres un gros coup de bluz parce que pas forcément le bon jour pour x raisons. J'ai assez de ma vie dans l'immédiat pour prendre des claques supplémentaires. Vivre une douleur et la lire fait aussi mal.

Qt aux soignants médecins ou non, la douleur est une théorie, ils ne la vivent pas.

Lors de ma dernière hospitalisation, on me demanda 3 fois par jour de noter de 1 à 10 mes douleurs (vs connaissez le terme, je m'en rappelle plus). Etant longue à la douleur avant un médicament, je disais 4 ou 5 mais supportable (douleur sourde mais continue). Silence. Demander un doliprane était une affaire d'état.

Quant la douleur passa à 8 (réellement), ils n'ont pas plus bouger. Ils ont simplement rempli leur mission pour les stats. J'avais amené mon doliprane....

Allez à l'hosto sans oublier votre pharmacie, ça peut servir.

Je reviens à la diffusion de cet article. Je ne connais pas les réseaux sociaux F ou T. Il semble que pour réveiller et sensibiliser les consciences ce mode de transmission est efficace .

Serena

Séréna,

Tu n'as pas compris que jusqu'à 5 les médecins ne faisaient rien ! A l'hôpital, il faut en rajouter plutôt deux fois qu'une. Moi, je n'y vais plus jamais sans mes médicaments, et je refuse tout générique en remplacement. Je refuse également tout médicament qui ne serait pas dans son emballage d'origine.

J'emporte également les droits des patients hospitalisés (tu trouves sur le net), je t'assure qu'ils sont contents quand je pars !

Francine

  Bonsoir Francine,

Merci pour cet article, on se sent comprise lorsque l'on est concernée..Car les amies ont quelquefois du mal à comprendre ce que l'on ressent et croient bien faire en donnant des conseils inadaptés à notre situation. Je vais essayer de le faire lire à mon entourage proche. Bonne soirée. Dawa

Un médecin, un soignant, un pharmacien ... peut aussi être malade, il n'est pas immunisé du fait de sa profession, donc lui aussi peut connaitre la douleur de l'intérieur. 
Dans le cabinet ou je suis suivi, mon ancien médecin (puisqu'il n'exerce quasiment plus) a un cancer de la thyroïde et sa collègue a perdu son fils il y a 2 ans maintenant dans un accident de voiture au nouvel an. La douleur il la connaisse donc ils savent la ressentir.

ok......je me casse