Dysharmonie évolutive à versant psychotique

Bonjour Sarahjane, merci de votre réponse.  Oui le diagnostic est la dysharmonie évolutive. Mon fils est actuellement en grande section de maternelle (2ème année, nous avons demandé le maintien et eu l'accord de la mdph). Il est également pris en charge en hospitalisation de jour 2 matinée / semaine , avec un suivi orthophonique et en psychomotricité sur ce temps passé au centre de jour. 

La violence, je ne comprends pas...  il n est pas éduqué dans ce sens là . Je ne lève pas la main sur lui. Et pourtant... 

Concernant la violence, je parlais de raisons qui pourraient expliquer une violence extrème;Voit il son père régulièrement? A t il des moments où il peut exprimer son mal être, ses colères, ses déceptions lors d' entretiens avec des professionnels? Y a t il eu de véritables changements dans sa vie depuis qu' il manifeste ses accès de violence? Car il est jeune; et ça ressemble plus à de la révolte, à moins que je ne sois dans l' erreur...

Et ça peut avoir un lien avec le fait qu' il voit moins son père, ou ses grands parents, ou quelqu' un de qui il se sentait proche...

Nous avons opté pour une garde partagée. 4 ou 5 jours avec moi, 2 jours avec lui. soit un 70% maman, 30 % papa. Notre séparation a été très longue. Monsieur était dans le déni. J'ai mis fin a notre histoire en mai 2018, monsieur est parti en décembre 2018. Je vous laisse vous faire une idée du climat dans lequel les enfants ont vécus.

bonjour a toutes (je crois qu'il n'y a que des femmes !)

Je suis la maman de 4 enfants avec peu d'écart, notre deuxième une fille aujourd'hui agée de 21 ans vient d'être diagnostiqué dysharmonique,

Elle était suivie depuis le CP et nous avons reçu des diagnostics divers et variés... Le premier a été brutal : votre fille est autiste il faut la mettre en hopital de jour, nous avons refusé ce diagnostic car nous avions l'impression de ne pas lui donner de chance. Au lieu d'une classe CLISS nous l'avons envoyé en internat petit effectif (pas d'autres choix car des parents qui bossent, elle, incapable de se deplacer dans paris et peu d'établissement capable de l’accueillir (même si au premier abord on ne voit absolument pas son pb !) Elle possède aujourd'hui un double diplome avec un CAP de Productions Horticoles et un CAP de Fleuriste, (je recommande les Apprentis d'Auteuil comme ecole) Nous l'avons porté à bouts de bras en la changeant d'école tous les 2 ans car elle se brouillait avec tous. je pense que la pression a été forte et que l'angoisse de reussir dans le travail la fait plonger.

Une hospitalisation ( a sa demande) d'un mois et demi en clinique HP a enfin permis de poser ce diagnostic clair.D'après ce que j'ai compris la dysharmonie est un trouble autistique. Mais elle est devenue aussi borderline, paranoiaque en famille et à la limite de la depression.

D'après mon experience je pense qu'il faut voir aussi du côté d'une psychanalyse (même si vos enfants sont petits) car le psychiatre m'a dit que ce genre de trouble se mettait en place dans la toute petite enfance, quelque chose qui a dérapé et que ne s'est pas mis en place. chez ces enfants l'image du moi n'est pas inscrite, ils ont le sentiment de ne pas exister, sont, soit dans leur monde, soit font des tentatives maladroites et mal perçues pour exister . Le lien social est très compliqué (peu ou pas d'amis) ils sont conscients et ils en sont malheureux et font des efforts désespérés pour etre remarqués et remarquable mais en grandissant et en fin de primaire et collège les relations sont encore plus frustrantes car les enfants sont durs entre eux et surtout avec eux, c'est violent. ils ne sont pas armés ou bien deviennent violents, agressifs, paranoiaques et malheureux.

Tout ce qui est soins parallèles est important à mon avis; orthophonie, psychomotricité, psy parce que ca les aide à comprendre et peut etre réparer et à exister.

bon courage à toutes

Notre amour, notre patience, notre volonté d'expliquer sont mis à rude epreuve, il faut absolument mettre en place des soutiens et relais.

avez vous ouverts des dossiers à la MDPH (anciennement Cotorep) notre fille par ce biais à une Reconnaissance d'Adulte handicapé. Meme si c'est un parcours tresè penible (car cette institution fonctionne mal) il faut le faire pour quand ils seront adulte

Bonjour à toutes et a tous, 

Je suis la maman d'un garçon de 12ans, Andréa.  Pour la petite histoire, je suis séparée du papa depuis la fin de ma grossesse. Le papa a joué les abonnés absents sur de longues périodes puis réapparaissait comme par enchantement en faisant des tas de promesses jamais tenues.. Mon fils  Andréa a marché très tard (2ans et demi).  Après plusieurs examens, il a été orienté vers un orthopédiste pédiatrique qui a décelé des malformations aux 2 genoux. Il a subi une opération au genou gauche a l'âge de 6ans et l'autre genou a été opéré à l'age de 8 ans.

Tout petit, mon enfant était colérique et violent. A l'école maternelle, il tapait et mordait ses camarades et se retrouvait souvent (2 a 3 fois par semaine) privé de 5mn de récréation.. Ce qui n'a pas arrangé les choses. Il avait du mal à suivre en classe et se distrayait au moindre bruit. Il ne participait jamais en classe, une fois son maître de grande section m'avait dit qu'il lui arrivait d'en oublier la présence de mon fils en classe car il restait seul dans son coin. C'est dans la cour de récréation que cela se compliquait. 

Cela fait 1 ans qu'il a été diagnostiqué souffrant de dysharmonie évolutive avec difficultés psycho affectives et retard dans les apprentissages. Mon fils a connu des moments très difficiles pour lui et son entourage. Il est arrivé un moment où son comportement est devenu très violent (dans le verbe et dans le geste, a la maison et a l'école), l'amenant à se mettre en danger et à mettre d'autres enfants en danger . Dans un moment de crise et d'angoisse, mon enfant a pris un couteau et a menacé de se suicider se le pointant vers sa poitrine. Il faisait des dessins a caractère morbide, et tenait des propos très négatifs. Il a de ce fait, fait un séjour en hôpital psychiatrique dans une unité pour enfants durant 9 mois. Les 3 premiers mois a temps complets (il ne rentrait que le we) et les 6 derniers mois à temps partiel (il y restait 3 jours par semaine). 

Durant cette hospitalisation, plusieurs semblants de diagnostics ont été abordés, psychose infantile, schizophrénie infantile, trouble borderline etc.... sans que l'on ne sache vraiment de quoi il souffrait.  Je précise  que mon fils est dans une maison pour enfants a caractère social depuis 2 ans. Il ne vit plus à la maison, car cela devenait ingérable.   A ce jour, le diagnostic de dysharmonie évolutive a été posé car mon enfant est assez complexe. ce diagnostic peut évoluer vers un autre.... Andréa  est suivi  dans un CMPP depuis l'âge de 4ans. Il y a suivi des séances d'orthophonie et de psychomotricité jusqu'à l'année dernière. Il a commencé une thérapie cognitivo- comportementale qui semble porter ses fruits car il est plus apaisé. Mais il reste encore beaucoup a faire.  Il rentre en pré adolescence, et les médecins ne savent pas comment il va évoluer... cela peut être très positif... comme chaotique.  Je vois moi-même un psychologue qui m'aide à faire le deuil de cet autre  enfant que j'aurais voulu qu'il soit (c'est mon fils unique), et qui m'aide a trouver les mots justes lorsque je suis face à une crise de mon fils. Ces "crises" de colère sont subites et on ne connait pas toujours l'élément déclenchant.  Une chose est certaine, mon fils a besoin d'un cadre bien précis, d'habitudes mises en place qui le rassurent.  

Je m'interroge quant à son devenir et son avenir. Je bataille pour que la meilleure prise en charge possible soit mise en place. Chose compliquée!

Cette année il change de pédopsychiatre, le précédent étant parti a la retraite. Je vais bientôt rencontrer son successeur ( une pédopsychiatre bien plus jeune et peut être plus au faite des meilleures thérapies possibles... et un diagnostic plus affuté peut etre d'ici quelques mois?... 

Tout ceci pour dire que ce diagnostic veut tout et rien dire.. le pédopsychiatre m'a dit que ce diagnostic avait été posé, car à un moment donné il faut bien en poser un afin de mettre en place des soins... Pas très rassurant...  

A suivre...