Maladie chronique : comment réagissez-vous face aux conseils « il faut bouger » ?

Quand on entend cette phrase c'est vrai qu’à chaque fois c’est comme un coup de poignard.

Je me sens jugée et incomprise.

Alors j’emporte avec moi un carnet ou il y a tous les exercices que je fais avec mes dessins ainsi ils voient que je m’implique et je leur explique que je fais ce que je peux.

La douleur est quelque chose de subjectif et nul ne peut connaître ni juger la douleur de l’autre, ni la fatigue. Nous sommes tellement atteints de façon différente.

Ceux qui ne souffrent pas ne savent pas grand chose de la douleur et les mots sont faciles à dire...et souffrir dans la durée c'est une sacrée épreuve.

Ce site est très utile pour prendre des distances avec les jugements et les intolérances et il nous montre que nous recevons tous à peu près les mêmes "compliments "

Bonjour !

Lorsque l’on me dit de bouger davantage malgré la maladie, je ressens un mélange de motivation et de frustration. Je pense que je bouge assez, mais je me demande parfois si c’est vraiment suffisant. On sait tous que l’activité physique est bénéfique, mais c’est parfois difficile de trouver le bon équilibre. Peut-être que j’ai besoin d’ajouter un peu plus de variété à mes activités ou de me fixer des objectifs plus concrets. En tout cas, je suis ouvert à l’idée d’explorer comment je peux améliorer ma routine, tout en écoutant mon corps. 

Alors, pour répondre à votre question, avec une BPCO sévère et une artérite, il n’est pas toujours simple de trouver une activité qui convient. Personnellement, je trouve que la marche est une bonne option,. J’essaie d’écouter mon corps et de ne pas me pousser trop loin.

Bonjour,

C'est vrai que l'on a intérêt à bouger, même si ce n'est pas intuitif.

Lorsque je bouge, je ne suis pas pénalisé par davantage de douleurs -si je reste raisonnable- et je suis récompensé par une meilleure estime de moi et les "hormones du bien être".

Je bouge beaucoup moins que je le voudrais. C'est frustrant. Pour le moment, même la marche m'est difficile, et j'ai du renoncer à m'occuper de mon jardin, pourtant pour moi un vrai plaisir.

La Fibromyalgie ralentit le rétablissement post opératoire d'une prothèse totale du genou, en prolongeant les douleurs normales qui en résultent. Kinésithérapie, acuponcture et ostéopathie viennent à me secours.

Quant aux conseils et injonctions, je ne les prends pas très bien. Je me sais susceptible et capable d'être brutal ou mal poli. Je me retiens, considérant la bienveillance exprimée, et je me tais ou je réponds que je sais.

Et hop, pour ceux qui le veulent, 45 mn de jogging, des étirements et 20 mn de cardio ! Moi, j'peux pas.

Bonjour !

Je n'ai pas vos douleurs et je ne sais pas ce que vous pouvez ressentir au quotidien, et je compatis, vraiment. Chaque personne a son degré de supportabilité ce qui n'empêche pas que la souffrance est présente. Sachez que vous êtes fortes.

J'ai une tendinite qui est devenue chronique depuis quelques années avec des douleurs lombaires et avec mon travail, ce n'est pas tous les jours supportables...les médecins me disent la même chose que vous, "il faut bouger, si vous ne bougez pas il ne faut pas s'étonner que votre état ne s'améliore pas". Moi aussi j'ai envie d'hurler à ces mots et ça m'énerve.

Ok, bouger c'est bon pour la santé. Mais c'est pas encourageant dit comme ça. Avec l'art et la manière de dire les choses je pense que ça donnerait : Je comprends, vous avez mal. J'entends vos douleurs. Faîtes un pas après l'autre, commencez par faire des mouvements légers, lancer vous le défi de sortir faire une promenade ou du vélo sur de petites courses, le reste viendra avec le temps."

Je fais du sport 1X/semaine chez moi + kiné + je fais des sorties à vélo et je marche de temps en temps. Je trouve que c'est bien et ça me va. J'ai toujours mal, un peu moins et ça n'empêche pas un traitement, mais je sais que je fais de mon mieux.

C'est à nous de faire le travail, malheureusement on nous balance des mots comme si on devait se le reprocher. Ce n'est pas intentionnel, mais ce n'est pas agréable à entendre.

Écoutez votre corps, le but ce n'est pas de souffrir. Faîtes de votre mieux comme je fais de mon mieux, mais personne ne saura mieux vous comprendre que vous même.

Courage !

JAMAIS DE SPORT TOUT AU LONG DE SA VIE ! EN PLEINE FORME A 94 ANS . REFRACTAIRE AU MENAGE ! ET LES ODEURS NAUSEABONDES EN + !

ALORS QUE MOI, JE SUIS CASSEE A 40 ANS !!! J'AI MARCHE 20 KM/JOUR PENDANT DES ANNEES ! JE NE PEUX PLUS MAINTENANT ; 5 OPERATIONS DU DOS EN MOINS DE 6 ANS ET 3 DES CERVICALES EN 3 ANS ! AVEC MAINTENANT SCLERO, NPF (A CAUSE DES OPERATIONS), PAN, UNE EPINE DE LENOIR DEPUIS 3 MOIS, LA MALLEOLE EXTERNE QUI EST DOULOUREUSE DEPUIS 18 MOIS ; COMMENT MARCHER ????

NOUS N'AVONS PAS TOUS LE MEME CAPITAL SANTE, QUALITE DE VIE, ESPERANCE DE VIE . JE N'AI PAS EU LES BONS GENES ! SUR 6 (ET DEMI), J'AI 7 ALD ! ET ON ME DIT : NE VA PAS VOIR LE MEDECIN, TU NE SERAS PAS MALADE (SIC, MA SOEUR) ! POUR ELLE, SEUL, LE CANCER EST UNE MALADIE !!!!

ON BOUGE CHEZ SOI, MENAGE, VAISSELLE ET AUTRES, C'EST SUR QUE CA N'EST PAS 3000 PAS, MAIS C'EST TOUJOURS CA ! LES DOULEURS EMPECHENT D'AVOIR UNE VIE DECENTE . AVOIR DES DOULEURS D'ARTHROSE A PARTIR DE 70 ANS, C'EST NORMAL ! AVANT : NON !

ON NE PEUT ETRE ET AVOIR ETE !

Oui bouger tant qu on peut c est le meilleur remède pour le corps et l'esprit, il faut se bousculer pour sortir, marcher dans des chemins de terre éviter le macadam, et aller dans des parcs et forêts pour l' air sain

Bonjour,

Lorsqu'une personne (médecin ou proche) en bonne santé, me dit qu'il faut que je bouge, que j'aurais moins mal, etc... Je le prends très mal.

En effet, si je pouvais bouger sans douleurs et sans fatigue écrasante par la suite, sans "payer" pendant des jours, bien-sûr que je le ferais. Je n'attendrais pas qu'on me donne ce précieux conseil.

D'autant qu'avant d'être malade, j'étais plutôt hyperactive, autant dans le cadre professionnel que privé. Avant d'être malade je faisais beaucoup de sport, je sortais avec mes amis, je travaillais, et en équipe à l'usine. Autant dire que je bougeais.

Tout cela me manque terriblement. Je suis aujourd'hui en invalidité, je ne travaille plus. Je n'existe plus aux yeux de la société.

Je ne fais plus de sport, je ne peux pas. Cela aussi me manque.

J'ai toujours l'envie de faire la fête, des repas, recevoir des amis, danser... Mais je ne peux plus. Car je le paie pendant des jours à avoir mal partout et dormir tout le temps...

Alors quand on me dit que je n'ai qu'à bouger pour aller mieux, j'enrage intérieurement car je ne PEUX pas...

C'est un deuil difficile.