Les différentes formes de l'anxiété, parlons-en !

@Jason8 aviez- vous subi un choc psychologique ( que vous n' avez p- être pas noté sur le moment)? Question bête mais. ..

Après un choc, le cerveau se " defend" en étant moins " connecté" , en voyant flou par ex . Une fois le choc ou traumatisme reconnu, les symptômes passent.

Et dans votre travail tout va bien ? Vous êtes reconnu à votre propre valeur ? Car on pourrait penser à un burn- out . Ou tout au moins un gros ras le bol, qq part, dans un domaine de votre vie.

L' équivalent existe aussi en famille. Êtes- vous " validé" par elle, dans ce que vous faites et qui vous êtes ?

L' avez- vous été enfant?

Parfois des choses enfouies très anciennes peuvent remonter par des signalements du corps .

@Cathleena merci pour ton retour.

non pas de choc j’étais peut être stresser dur la route j’appréhendais la nuit car j’aime pas trop les lumières des voiture le soir du coup y’a cette sensation à l’œil qui est arrivée et crise de panique intense. Et depuis cette sensation à l’œil à la tête le fait d’être dans le brouillard , céphalée rien ne disparaît même si j’essaye de me détendre.

oui au niveau du travail tou va bien surtout qu’à ce moment je ne travaillais pas , pareil avec ma femme nickel.

du coup déjà le fait de pas savoir ce que j’ai c dure de guérir. Dépression anxiété trauma…

@Claudia.L

Bonjour Claudia,

" le site Carenity.fr ne permet pas et ne se substitue pas à une consultation médicale." : oui et cela me semble tout à fait normal. Je prends toujours garde de rappeler aux personnes 1/ de ne pas modifier leur traitement 2/ de parler avec leur médecin d'une éventuelle réflexion que nous aurions pu avoir lors d'un échange. Mais peut être ai-je commis une erreur ? Si oui, pouvez-vous m'indiquer le passage que vous m’incriminez.

Cordialement,

@PIERREQUIROULE

Bonjour, si vous prenez le temps de rappeler systématiquement les éléments précités, alors c'est ok.

Belle journée,
Claudia

@Lolomarseille

Bonjour,

La situation est difficile à vivre, parfois insupportable, et l'impression de ne jamais réellement s'en sortir envahissante...

Avez-vous eu quelque chose de particulier il y a 5 ans qui pourrait justifier cet état chronique pathologique ?

Etes-vous bien entourée, pouvez-vous régulièrement échanger avec un tiers de confiance ?

Alors, côté thérapie, si au bout de 5 ans la TCC ne donne rien (avez-vous l'impression que cela améliore quand même les choses ?), il faut peut être faire une pause ou change de praticien.. ! Concernant le sport, continuez autant que vous pouvez...

Côté traitement allopathique, dans votre cas il me semble nécessaire d'essayer un traitement AD IRS ou IRSN, cela afin de vous permettre de reprendre pied, d'annuler vos symptômes, et vous permettre alors de travailler (TCC ou autre) dans de bonnes conditions. Et surtout, afin de calmer les sollicitations de votre amygdale pour qu’elle puisse petit à petit se "reprogrammer". Vous pouvez aussi essayer l'usage ponctuelle de bêtabloquant (Propranolol) afin de ne pas être submergé par le symptômes, et pouvoir diminuer l'usage d'anxiolytique. Reprenez tout ça avec votre médecin, il n'est pas normal de rester 5 ans ainsi, quand les solutions mises en place ne donnent pas de résultats probants, ou au moins un début de résultat, au bout de 3 mois, on refait un point et on change ou adapte la stratégie de soin.....Demandez à vote médecin de refaire un point général et des analyses (thyroïdes, sanguin, cortisol,...).

Bon courage,

@PIERREQUIROULE

merci pour votre réponse.

cela ne fait que 2-3 mois que j’ai commencé les TCC.

je pense que mes crises d’angoisses ont réellement commencé après l’AVC de ma grand mère qui m’a beaucoup marqué et choqué…

Merci car je pensais réellement que c’était moi qui avait un problème à ne pas pouvoir guérir comme tout le monde car c’est très handicapant au quotidien. J’en parlerai à mon médecin et psychologues pour essayer de trouver peut-être une alternative….

@Lolomarseille bonjour j ai eu la meme chose en 2019 des fortes crises f angoisse l impression d’une mort immédiate j ai vue un psychiatre il m’a prescrit du nordaz après j ai était voire une psychologue j ai fait de l hypnose sa c est calmer la il y’a 6mois j ai rechuter mais d une autre manière peur de la maladie de la mort sa me gâche la vie j essaye de me changer les idées des fois c plus fort que moi et j ai repris l hypnose en espérant d aller mieux

@Emma2302

Bonjour.

Je vis la même chose que toi depuis l été dernier , j ai peur de la maladie et de la mort et j ai développé des crises d angoisses et de l angoisse généralisée

@RockMarmottes

Bonjour Manon,

Je me permets de te tutoyer. Tout d'abord, je te félicite pour la qualité de ta rédaction, ce qui n'est plus très fréquent pour ta génération.

Au regard de ton récit, j'en déduis que tu es perfectionniste et que tu disposes d'une intelligence supérieure à la moyenne, on parle aujourd'hui de HPI. Et ceci entrâine une hypersensibilité qui n'est pas toujours facile à vivre... Tu tâches de maîtriser cette hypersensibilité par un contrôle absolue de toute chose. Ton cerveau traite le monde qui t'entoure comme un danger potentiel, et met donc en place une stratégie de contrôle de façon à diminuer le risque par la maîtrise. Ta psychologue a dû te dire tout cela, et t'a certainement parlé du "lâcher prise"... Le problème, c'est que pour toi ce concept n'existe pas et que dès lors il est difficile à mettre en oeuvre.

Alors, tout d'abord dis toi bien que tout cela n'est pas de ta faute, ton cerveau est "câblé" ainsi. D'autre part, tu dois comprendre qu'une aide extérieure (médecin, psychologue, amis, famille) est nécessaire pour t'aider à améliorer les choses. Enfin, tu devrais réussir à mieux gérer les effets négatifs avec l'âge, en ce sens qu'à 16 ans ton développement neuronal n'est pas terminé.

Un des axes à travailler est d'accepter l'imprévu. Et pour cela, le meilleur moyen est de s’entrainer ! Par exemple sortir sans montre / téléphone pour accepter de perdre la notion du temps. Ou aller au cinéma est choisir le film qu'une fois sur place. Autre truc, je pense que tu te fixes des horaires pour faire des choses (de 10H à 11H je fais mes devoirs...) : soit ne pas te fixer d'heure, soit te fixer un chiffre "non rond", par exemple, je termine cette tâche à 10H13 (au lieu de 10H00 ou 10H30)....

Autre piste, tu pourrais regarder du côté des plantes adaptogènes, comme la Rhodiola ou l'Ashwaganda. Renseignes-toi, ces plantes sont utilisées de longue date.

Un psychologue franco-canadien spécialisé dans les TAG, recommande pour faire face aux pensées obsédantes la technique suivante : ne rien faire :) >> Au moment où la pensée est là, s'arrêter ne plus bouger, et attendre, tout en évitant de traiter la pensée pour ne pas lui donner corps. Au début 5 mn, puis 10 mn... Jusqu'à ce que la pensée diminue ou disparaisse. Ce principe se fonde sur le fait qu'une pensée parasite est comme une attaque de panique, un phénomène aigu et donc passager.

Enfin, une pratique sportive régulière est nécessaire pour évacuer les tensions, et permettre au cerveau de générer des neurotransmetteurs.

Tu es parfaitement consciente de ta situation, et tu es suivi, les choses devraient donc s'améliorer. Tu dois croire en tes chances, et savoir que ton cas est similaire à des millions de personnes (sauf que peu en parle !). J'espère que tu as des parents compréhensifs qui te soutiennent, si tel est le cas, tu ne dois surtout pas hésiter à leur parler, à confier tes moments de doute ou de "pas bien", ainsi qu'a tes très bons amis. Sois consciente que l'isolement ne ferait qu’aggraver les choses.

Dis-moi Manon, as-tu des passions, dans quel métier te vois-tu plus tard ?

Je te souhaite bon courage, tu vas faire de ton système de pensée une force car tu vas trouver comment vivre heureuse avec.

Pierre

@PIERREQUIROULE

Merci énormément d'avoir pris le temps de me répondre.

En effet, j'ai été diagnostiqué HPI. Je me demandais, si , vu la description précise que vous me donnez, vous n'êtes pas aussi concerné par le même problème. Vous n'êtes, bien sur, pas obligé d'y répondre, mais cela m'intéresserais d'échanger avec quelqu'un qui a un problème similaire au mien, et surtout de savoir si vous vous en êtes sorti.

Je me reconnais assez dans votre description, surtout autour de la notion de lâcher-prise. Chose qui est compliqué à mettre en place de nos jours. Je vous remercie de vos conseils, surtout sur les plantes que je ne connaissais absolument pas.

Cela fait du bien de savoir que d'autres personnes traversent les mêmes choses que moi.

Personellement, je voudrais travailler en tant que chercheuse professeur en physique qui est un domaine qui me passione, mais je laisse la porte ouverte à d'autres opportunités.

Merci pour votre réponse, je vous souhaite une bonne continuation,

Manon

@RockMarmottes

Bonjour Marion,

Pour répondre à tes questions, je suis effectivement HPI (même si à mon époque le terme n'existait pas, j'ai un QI sup à la moyenne), ingénieur. Et je n'ai jamais eu de problème particulier, j'ai la chance de pouvoir utiliser les capacités intellectuelles sans effet de bord !

Cependant, il y a quelques années j'ai fait ce que l'on appelle un Burn out, autrement dit une rupture physique et mental, dû à des années de travail intensif et au fait que je me reposais peu ! Et cela m'a entrainé un état de trouble anxieux avec Attaque de panique et agoraphobie. Cela ne fut pas facile, m'ai j'ai fait face avec le soutient de mon épouse et de mes amis. Avec l'aide d'un ami médecin, j'ai fait ce qui était nécessaire. Cela a pris du temps, plusieurs années, pas mal d'effort, mais je m'en suis sorti et ai réussi à rétablir mon homéostasie cérébrale. Aujourd'hui tout va bien :) J'ai géré cela comme un problème technique... Tout cela m'a amené à m’intéressè au cerveau, et j'ai passé un diplôme en neuroscience, plus par intérêt que pour des raisons professionnelles, car je suis toujours ingénieur et j'aime bcp mon métier.

Le problème des troubles anxieux c'est que d'une part les gens ont souvent honte, ce qui ne fut pas mon cas : j'ai un problème médical, je ne le cache pas et je le traite. Et d'autre part, c'est souvent perçu en France comme un problème psychologique, ce qui n'est pas le cas, nous sommes bien sur une pathologie neuronale, qui peut avoir des impactes psychologiques ce qui est différents. Dès lors, j'ai rencontré pas mal de personne qui ont perdu du temps, des années, avant de s'attaquer réellement au mal ! Des pays comme le Canada ou l'Allemagne et la Suisse ont des approches très différentes.

La recherche est un domaine passionnant, mais pas suffisamment concret pour moi :) Mais j'ai des camarades de promos qui sont dans des organismes de recherches fondamentales. La physique est un univers fascinant, mas spécialité relève de la résistance des matériaux et de l'écoulement des fluides, appliqués à l'aéronautique (avions, missiles, satellite, etc.). Tu dois pour le moment plus te concentrer sur les maths, car les bases sont là. La physique s'applique ensuite, mais un bon physicien doit avant tout avoir un solide bagage mathématiques...

Comment penses-tu que ton anxiété évolue depuis que tu es en psychothérapie ?

Bonne journée,

@PIERREQUIROULE

Bonjour,

Ça me fait plaisir de savoir que vous avez réussi à vous en sortir. J'imagine que ça n'as pas du être facile.

Je vois autour de moi beaucoup de décrédibilisation ou de diabolisation des pathologies neuronales. Du à énormément de facteurs bien sur, qui même si ils évoluent, reste bien présents. Le fait d'être dans l'âge de l'adolescence par exemple, les clichés sexistes qui restent, les gros problèmes par rapport à la vision des toutes ces maladies (je ne sais pas si le mot s'emploie) et la grosse absence de psychiatres.

J'ai eu la chance d'avoir des parents qui m'ont écoutés quand j'ai demandé à voir un psychologue mais ce n'est pas le cas de beaucoup de mes amis, qui se débrouillent avec des angoisses, des tca, des problèmes de sommeil...

Ça me fait plaisir de savoir que c'est différents dans d'autres pays, cela veut dire que c'est possible.

Merci du le conseil pour le mathématiques. Pour l'instant, je n'avais pas cette impression, car on utilise encore que très peu toutes nos connaissances en maths pour la physique-chimie. J'ai hâte d'en faire plus! Donc, vous travailliez dans l'aéronautique? Cela depend si vous voulez en parler, mais je me demandais quels études vous aviez faites, et si elles avaient eu un gros impacts sur votre carrière?

Pour ma part, dans le cadre de ma thérapie, mon parcours à été difficile à accomplir pour moi, et l'est toujours malgré tous les progrès que j'ai pu faire.

Ce qui à été difficile, ça été de me rendre compte qu'il y avait un problème. Mes angoisses, surtout sociales, m'accompagnes depuis très longtemps, mais elles étaient arrivés à un point ou c'était difficilement supportable. Et finalement, j'ai eu la chance de tombé sur une psychologue, qui, même si elle avait compris le problème, m'a amené à le découvrir par moi même. J'ai débouché sur d'autres complications, en effet, ayant conscience de mon angoisse, j'ai essayé de la faire disparaitre. Aujourd'hui, j'ai encore des automatismes très fort de ces moments dont j'ai du mal à me débarasser. Je m'en suis beaucoup voulu d'aller mal.

Finalement, aujourd'hui, j'arrive, approximativement, à vivre avec. Et au cours de ma thérapie, ce n'est pas tant l'angoisse elle même qui à évoluer (de part le fait qu'elle est ancienne et longue à déconstruire) que mon rapport à elle et à moi même. Cela me fait plaisir d'être parvenu à cela.

Bonne journée à vous!

@Mariion50

Bonjour Marion50,

Eu égard ton âge (lycée), je me permets de te tutoyer.

Alors, d'après ton descriptif sommaire, tu as bien ce que l'on appelle un trouble anxieux. Qui chez toi relève de l'anxiété sociale, c'est à dire une mise en panique du corps lors de relations sociales (fêtes, repas, réunions, sorties, etc.). Cette anxiété est exacerbée lorsque tu es avec des personnes inconnues, car ton cerveau renforce son niveau d'alerte...

Le stress est un phénomène normal et nécessaire qui prépare ton corps à faire face à une situation ponctuelle (examen, oral, agression, mauvaise nouvelle, etc.), son mode d'action est bref et lié à un événement exogène logique. L'anxiété est un état de stress permanent, donc qui va durer plusieurs heures, pour des motifs qui ne devraient pas entrainer cela et aussi, surtout, par anticipation. Le fait de savoir que tu vas avoir un repas demain te met déjà mal à l'aise...

Tout cela n'est pas de ta faute, il s'agit d'une erreur neuronale. Dans le cerveau nous avons une zone de traitement de la peur : l'amygdale. Cette partie recoit en permanence des informations et les traites par comparaison pour savoir si la situation est potentiellement dangereuse, ou pas. Si la situation est jugée dangereuse, alors ordre est donné à ton corps de se préparer via la production massive d'hormones, principalement adrénaline et cortisol. Qui à haute dose trop fréquente provoquent des symptômes physiologiques (transpiration, boule au ventre qui est dû à l'arrêt du système digestif, céphalée, vertige, nausée, etc...). Tout cela relève d'un dysfonctionnement, dit autrement une pathologie qu'il faut soigner.

Voilà pour l'explication.

Ce que tu peux faire :

1/ En parler à tes parents. Il n'y a aucuen honte à avoir, cela arrive à des millions de gens. C'est comme si tu avais un problème cardiaque par exemple.

2/ Avec tes parents prendre rdv chez le médecin pour faire un bilan et voir avec lui les possibilités de soin.

3/ Dans la mesure du possible, tu dois essayer de te confronter aux situations qui te font peur. On appelle cela l'exposition. L'idée est d'y aller doucement, / progressivement commencer par ce qui te met légèrement en état d'anxiété. Pourquoi cela ? Car, comme expliqué ton cerveau fonctionne par association : est-ce que j'ai déjà vécu une sortie au Laser game ? Si oui, cela s'est-il mal passé ? C'est ce qu'en neuroscience on appelle des schémas neuronaux. Pour des raisons que j'ignore, ton cerveau, ton amygdale, déconne et dispose de schémas qui sont en erreur : Le laser-game est dangereux ne pas y aller ! Il va donc falloir lui réapprendre ce qui est dangereux, ou non. Et cela passe par la pratique (ce qui est difficile au début). Si tu vas plusieurs fois au Laser-game et que tout se passe bien, alors, ton cerveau modifiera son schéma : Laser-game = pas de danger, et tu n'auras plus d'anxiété. On considère qu'il faut environ 20 répétitions sur un temps courts (quelques mois) pour modifier un schéma. Pour tout cela, tu peux te faire aider par un thérapeute TCC (Thérapie Cognitive Comportementale).

4/ Si tes amis sont de vrais amis, tu dois t’ouvrir à eux de ce petit problème. N'hésites pas à leur dire "voilà, parfois je suis très anxieuse, et me retrouver dans un endroit inconnu ou avec du monde peut me faire peur." Tu verras, ils feront tout pour t'aider, et toi, tu te sentiras libérée d'un poids, ce qui améliorer ton état général. Aucune raison de cacher cela, si tes amis t'aime sincéremment, ilc omprendront que tu puisses avoir une faiblesse. Tout le monde en a ! Et je suis presque certain, que certains te diront "moi aussi" (peut être dans d'autres situations, comme le noir, ou les ascenseurs), mais qu'ils n'ont jamais osé en parler.

5/ Enfin, tu dois apprendre à te relaxer, lâcher prise, accepter. Tu peux aussi t'appuyer sur quelques plantes relaxantes, comme la Passiflore et la Valériane par exemple.

Voilà quelques pistes. Le plus important c'est d'en parler très rapidement avec tes parents et un médecin pour éviter que le phénomène ne prenne plus d'ampleur.

Bon courage Manon, cela va s'arranger (mais attention cela peut être un peu long).

@PIERREQUIROULE

Merci beaucoup pour votre réponse, ça m'a bien aidé, j'ai pris en compte tout ce que vous m'avez dit. Je voulais juste évoquer une autre chose. Quand je suis avec des gens , ou moi même dans ma chambre j'ai l'impression que j'ai des rumination mais sans savoir de quoi je parle dans ma tête, j'ai l'impression que mon esprit se pose plein de questions alors que je suis dans le moment présent, c'est dure à expliquer.

Aussi si je pouvais ne pas parler durant une journée entière je le ferais, je me confie a personne parce que j'ai été beaucoup déçu avant, j'ai vécu de l'harcèlement scolaire je pense que ça a eu un impact aussi. mes parent me pose une simple question je suis irritable. Pourtant je peux avoir des moment où je suis heureuse avoir des fou rire et tout mais j'ai beaucoup de moment où je suis "stoïque"

Merci de m'avoir éclairé sur tout ce que j'ai évoqué.

@Mariion50

Il est normal d'avoir des hauts et des bas, dans la semaine, mais aussi dans une journée. C'est humain, c'est lié à des cycles internes hormonaux et neuronaux, et des influences externes : mauvaise nouvelles, météo, relations sociales, pensées, événements, etc...

Le fait que tu ais des ruminations est lié à l'état d'anxiété, le cerveau traite un peu n'importe comment les idées et surtout repasse sur des événements qui n'ont pas été "rangés" correctement. Ce travail de classement s'opère la nuit, d'où l'importance, entre autres, d'une bonne nuit de sommeil... Quand cela arrive : 1/ accepter la situation, te dire que cela est dû à des petites erreurs de traitements cérébrals. 2/ tâche à ce moment de t'occuper l'esprit : activité manuelle, lecture, marche, sport, .... 3/ tu peux aussi faire un petit exercice consistant à regarder 5 objets au tour de toi et les décrire (forme, couleur, dessin, ...), puis tu fermes les yeux et tu identifies 5 sons (oiseaux, voiture, ventilation, réveil, paroles, ...). Ce pour amener doucement ton esprit à changer de focus 4/ si c'est trop envahissant, alors tu laisses faire, tu te figes et tu attends, tu essayes de ne pas "répondre" aux pensées. Tu laisses filer le temsp qu'il faut, tu ne bouges pas, ni physiquement, ni mentalement. Et toujours, prise de Passiflore et Valériane (il faut que cela soit régulier). Pour certaine personne, l'idéal est une activité sportive.

D'ailleurs as-tu une activité sportive régulière ?

Sur le fond, il faut que tu identifies 2 ou 3 personnes (amis, familles, proches) en qui tu as pleinement confiance, et auprès de qui tu peux te confier. Il ne faut pas avoir honte d'être anxieuse, c'est ta nature, et tu fais le nécessaire pour que cela t'impacte le moins possible. Imagines qu'une amie vienne te voir, ennuyée, pour te dire qu'elle refuse toutes les sorties par ce qu'elle a des crises d'anxiété. Que lui dirais-tu ?

Il faut que tu corriges ton irascibilité : quand tu sens que tu vas t'emporter, ou "bouder", tu t'arrêtes, tu respires, et tu réflechis 10 secondes (tu comptes dans ta tête) avant de faire ou dire quoi que se soit... La confrontation avec ses proches ne mène à rien. Peut être qu'ils comprennent mal ce que tu vis, ce que tu ressens, c'est normal, ils ne sont pas atteints d'un trouble anxieux, et donc ne savent pas ce que c'est. Bref, ce n'est pas de leur faute. A toi d'expliquer calmement ce que tu ressens, et le fait qu'il s'agit d'une erreur neuronale. S'ils ne te crois pas (ce qui serait rare), alors tant pis, tu souris.

De toutes les façons, je pense qu'il est indispensable que tu en parles avec ton médecin. Tu ne dois pas rester comme cela, tu dois reprendre ton destin en main.

Harcellement scolaire : oui, c'est parfois, souvent...., un des déclencheurs reconnus de troubles anxieux. Tu veux me dire en deux mots ce qui t'es arrivé et ce que tu as ressenti ?

Le fait que tu te rendes compte de tout cela et que ton analyse me semble pertinente, prouve que tu es forte et que tu as un cerveau bien fait...

Courage, et ne reste pas seule ainsi.

@PIERREQUIROULE

Honnêtement je me souviens de pratiquement rien sur ma vie, ça fait peur dit comme ça mais quand je réfléchis je me souviens vraiment pas appart quelque petit moment. Heureusement que mes parent ont des vidéo tout ça sinon je saurais rien de ma vie. Encore aujourd'hui j'ai des trou de mémoire des fois en travaux de groupe on va me demander de réfléchir à une question, bah je réfléchis mais dans le vide j'ai l'impression d'avoir rien dans le cerveau mais bon..

Pour mon harcèlement scolaire, on m'humilier, me bousculer, me parler mal, se moquer de moi tout les jours, c'étais surtout deux personnes mais je sais très bien que toute la classe m'aimait pas appart sûrement quelques uns..., Je me rappelle un matin j'ai dit à ma maman que je voulais pas aller à l'école psk j'avais mal au ventre ( c'étais faux c'étais pour pas voir les gens, en raison de mon mal être à l'école à cause de ce que je subissais qui à durer 1 ans) et elle m'a proposé de voir un psy je me souviens, mais j'avais dit non.

En fait j'ose pas allez voir un médecin parce que quand je suis chez moi je stress pas, je me sens bien tout ça, donc a chaque fois je me dit que c'est passé mais quand je me retrouve en situation de stress bah je me dit que en fait ça sera toujours là et qu'il faut que j'aille voir un médecin. Je vous dirais quand j'aurai sauté le pas haha

Merci pour tout vos conseils :)

@Nanou1979

Bonjour Nanou,

Oui, c'est une situation qui fait toujours peur d'autant plus que le TAG exacerbe ce sentiment... Alors pour essayer de répondre à vos questions : Le switch est une procédure classique, et comme tout démarrage d'AD vous allez avoir un début un peu plus difficile sur environ 20 jours, pour ensuite un mieux. L'Effexor, dont la molécule est la Venlafaxine, est un très bon AD qui dispose d'une AMM pour les troubles anxieux et AP, il agit sur 2 neurotransmetteurs (en fonction de la dose) sérotonine et noradrénaline... ça va le faire, il faut laisser le temps au médicament d'agir. Ensuite, non, vous n'allez pas rester comme cela toute votre vie. Et pourtant je sais que cette idée est obsédante tant elle fait peur. Il existe de nombreux traitements, et visiblement vous êtes receptives aux AD puisque cela a fonctionné une première fois ! Enfin, pourquoi une rechute : très difficile à dire, mais il y a dû y avoir quelque chose. Peut être trop de stress, de travail, manque de repos...

Quoiqu'il en soit vous devez garder espoir, vous êtes sous traitement, vous mettez donc toutes les chances de votre côté.

Bon courage,

@PIERREQUIROULE merci d’avoir pris le temps de me répondre.
je viens de voir le psychiatre puisque je suis hospitalisée, il est plutôt optimiste car lj’zi démarré l’effexor hier et pour le moment ça va globalement. Dans la mesure où le seroplex agit sur la sérotonine et l’effexor également cela devrait se passer d’après lui sans trop d’effets indésirables. On me stop le valium du matin pour essayer d’être moins vaseuse. J ai effectivement cette crainte de rester ainsi. Je suis d’une nature joyeuse heureuse et là je ne me reconnais pas . J’ai décidé d’entreprendre une TCC quand j’irais mieux, je ne sais pas si c est approprié pour les TAG sur fond dépressif ?

Bonjour ,

je viens prendre des conseils avisés, j’ai démarré à l hôpital il y a 8 jours effexor 75 et le dimanche 150g. Je suis sortie hier un peu précipité car une nouvelle arrivée ronflait si fort que je n’ai pas dormi 2 jours et j ai demandé ma sortie . Je n’ai pas eu d’effets secondaire, je me demande si cela joue dans la réussite du traitement. J entends souvent dire que les effets indésirables sont le digne qu on réagit . Perso je suis contente de pas en avoir car j angoissais bcp du switch avec l’arrêt du lithium en prime . Je me sens un peu angoissée mais je gère globalement ( je touche du bois ) . Je fais bcp de sophro, la sieste et j essaie de faire des choses . Peut ont penser que l absence d effets indésirables veut dire que je suis moins réceptive au traitement ? Merci de vos réponses

@Nanou1979

Bonjour Nanou, les effets secondaires sont le signe de..... rien du tout ! En fait, ces effets peuvent permettre de prendre des orientations. 1/ le traitement donne un peu d’effet mais c'est gérable, on sait donc que l'on peut augmenter la posologie si nécessaire. 2/ le traitement engendre des effets secondaires très douloureux, dans ce cas soit on arrête soit on diminue la posologie. 3/ le traitement ne donne aucun effet secondaire, et c'est tant mieux, on sait que l'on a de la marge...

Mais, au-delà des effets, il n'y a qu'une seule chose qui compte : le traitement est-il efficace ?! Et pour cela, il faut passer certains palier, en gros (mais c'est très variable en fonction de la molécule et de la physiologie des patients), sous 3 à 4 semaines améliorations sensibles de l'anxiété, et sous 5 à 12 semaines, amélioration sensible de l'humeur (dépression)... Bref, si vous obtenez des résultats sans effets secondaires alors tant mieux, et si les résultats sont trop faible, votre médecin pour faire varier la posologie sans problème...

En parallèle du traitement : repos, lisez des ouvrages sur la TCC, fixer vous des activités en extérieur dont la marche si possible avec des amis.

Dans 3 semaines, vous faites un bilan, vous pouvez notamment utilisez l'échelle HAD comme référentiel.

Bon courage,

@Nanou1979

Très bien pour la sortie magasin... Il faut reproduire à chaque fois que vous en avez l'occasion, et même sans but précis juste pour faire une exposition. Rester si possible 15 mn, puis 20 mn, puis 30 mn... Si cela vous aide, au début (les premières fois), vous pouvez prendre avant un axiolytqiue ou un bêtabloquant. Ce qu'il faut c'est que votre cerveau, l'axe thalamus > Amygdal, refasse son schéma en classant la situation comme non dangereuse. Et pour cela il faut au moins 20 répétitions en sentant au début de l'anxiété et en acceptant que cela arrive (vous vous figez, vous attendez que cela diminue, vous faites face...).

AD : un peu de mieux au bout de 10 jours, ça c'est très bon signe... :) Il faut encore patienter. Quand revoyez-vous le médecin ?

Test HAD : c'est une grille d'évaluation pour le niveau d'anxiété et de dépression, vous pouvez le faire 1 fois par mois à la même date, de façon à mesurer une évolution en plus du ressenti. Attention, il faut répondre aux question en se basant sur les 15 derniers jours et non pas comme vous êtes à l'instant "t"[Ce contenu a été modéré par un administrateur] cela doit vous servir de réfentiel. Ne faites pas le test toutes les semaines cela ne sert à rien et cela serait contre productif. Vous le faites par exemple tous les 26 du mois, en prenant un moment avant pour vous remémoerer les 15 derniers jours (étant dépressif, anxiété, fatigue, crise, ...).

Ca va le faire Nanou, l'AD va vous aider, mais il ne faut pas oublier de vous prendre en main : acceptez de vous mettre un peu en "danger", un peu plus chaque mois, il faut y aller doucement. Votre fille et votre mari peuvent vous aider.... Et reposez vous à chaque fois qu enécessaire (allongez-vous pour que l'oreille interne enregistre la position et mette le cerveau en veille)...

Bon WE de Pentecôte (en mémoire du moment où l'Esprit Saint est descendu sur les Apôtres qui eux aussi, venant de perdre Jésus, étaient mort de peur...)

@Nanou1979

"c’est réconfortant de vous lire" : Alors tant mieux, ma journée sera belle :)

Etes-vous allé dans un magasin aujourd’hui ?

@PIERREQUIROULE non pas de magasins aujourd’hui. Le samedi je vais éviter vu la foule . Je ne sais pas si c est l’effexor mais j ai des réveils très matinaux alors que j’esssif de décaler mon coucher . Par contre ce qui m’interroge c’est que le psy de l hôpital m’a dit vous n avez pas besoin d’anxio vous avez l’ad qui va prendre le relais . Mon généraliste lui m a prescrit du valium . Donc quand je suis un peu angoissée je lutte pour rien prendre mais aujourd’hui j’ai pas réussis à ne rien prendre mais je ne veux pas être en lutte avec moi même j ai juste 11 jours d effexor .
d’habitude de mémoire on inclus des anxio le temps de l installation de l’AD. Ce ne sont pas des crises de paniques mais des angoisses . Je vois mon psy le 5 je lui en parlerai mais lutter sans anxio au cas où besoin c’est difficile. je veux bien un retour d’expérience. Bonne journée !!!

@Nanou1979

Bonjour Nanou,

Alors, oui d'une façon générale on accompagne un démarrage d'AD avec une prise d'anxiolytique, car l'AD va exacerber les symptômes les premiers jours. Un anxyo agit sur le neurotransmetteur Gaba, alors que l'AD lui agit sur d'autres, comme la sérotonine, noradrénalie ou encore dopamine. Mais, il s'avère que lorsque qu'il y a un rééquilibrage neuronale des principaux neurotransmetteurs, le Gaba, qui est essentiel dans le cadre de l'anxiété, joue de nouveau son rôle. Donc effectivement l'AD va se suffire à lui même. Le psychiatre a dû considérer que comme il s'agissait d'un switch la phase critique était passée. Mais si votre généraliste vous a prescrit un anxyo, vous pouvez donc suivre sa prescription et partir sur la posologie qui vous convient (tjrs rechercher la plus faible possible). Puis, dans quelques jours vous n'en n'aurez plus besoin :) L'anxyo ne pose pas de problème (pharmacodependance) lors d'une prise sur 12 semaines à faible dose, et s'il vous soulage alors il ne faut pas hésiter, le temps que l'Ad fasse suffisament effet.

Concernant le sommeil, le réveil vers 4H est dû à l'anxiété et notamment à une production anarchique de cortisol, qui normalement se génère vers 7H pour initier le réveil. Cela va passer quand l'AD sera à son potentiel max. Cela va prendre au moins 2 mois... En attendant, pas de panique, si vous pouvez, vous vous rendormez, sinon tant pis...

Nanou, si je puis me permettre un petit conseil : vous recherchez un peu trop de réassurance, ce qui maintient votre anxiété. Il faut que vous lâchiez un peu l'affaire... Prenez la résolution de ne pas aller sur internet, forum ou autre, pour rechercher des infos sur l'anxiété pendant 2 jours. Si l'envie de réassurance est très forte : vous sortez marcher...

Bon courage, vous êtes sur la bonne piste, d'ici 10 à 15 jours l'AD aura fait un bon effet, mais il y aura quelques journées plus difficile, et dans 3 à 4 mois, vous serez revenu à la "normale"... Pensez aux expositions, c'est primordial...

@PIERREQUIROULE merci et effectivement les questions et réassurance sont un gros problèmes chez moi je pense trop cherche trop culpabilise trop . Par contre retour à la case petite hospi car hier des idées vraiment très très très noirs avec potentiellement des phrases du style prends la boîte tu seras tranquille. Et le suicide et les idées noires n’ont jamais fait partie ni de mes « envies ni de pulsions existantes » jamais en 40 ans meme très mal . Du coup appelle à l hospital qui m’a dit de venir de suite avec mon mari et apriori ça peut être un effet secondaire transitoire . Mercredi je suis à 15 jours de traitement et switch. Donc il semblerait que mon cerveau commence a réagir à la montee des molécules et que cela arrive et que c’est un risque qu on évoque peu mais c’est un risque enfin un effet indésirable qui passe . Ça et le manque de sommeil. Ils me maintiennent le traitement car je suis déjà a mi chemin et d’après eux c est un très bon antidépresseur et que je dois laisser le temps faire les choses. Mais m’ont dit que j’avais très bien fait de réagir c’est le signe que je ne veux pas me faire de mal . Enfin voilà vous avez bien raison @pierrequiroule je voudrais tellement apprendre la patience et arrêter de chercher des infos partout tout le temps mais vous lire me fait du bien !