je découvrais la monstruosité de ce Groupe et des puissants laboratoires pharmaceutiques mondiaux.

Derrière une gentille couverture de recherches pour l'intérêt médical et scientifique, les différents protagonistes du Groupe utilisaient des personnes à priori parfois consentantes, mais qui [les pauvres!] n'étaient pas averties de tous les risques encourus. Ces personnes venaient de tous les horizons, et parfois seulement pour gagner un peu d'argent. Combien avaient pu survivre à certains traitements? combien s'en étaient sortis avec des maladies? Des listes interminables de noms étaient enregistrées dans les fichiers de l'ordinateur principal.

Incrédule,  je lisais tout ce que mon coeur pouvait supporter. J'avais l'impression de revenir aux temps atroces des horreurs de la guerre. C'était monstrueux, en 2014 comment pouvait-on encore agir impunément ainsi?

J'ouvrais un nouveau fichier. Des photos étaient jointes à l'état civil des cobayes. Mais là, bizarrement, rien ne n'indiquait que ces personnes étaient plus ou moins au courant de ce qu'on leur faisait subir. Je continuais, fébrilement... je le pressentais! Une des photos m'éblouit comme un flash : vu la date et les battements fous de mon coeur, je compris que c'était la photo de mon père! Anatoly s'aperçut de  mon malaise et s'approcha de....

...

...de ma fille. Voyant le temps avancé, avec une dextérité inouïe au clavier, continue d'ouvrir les dossiers, plus 30 minutes, je me sentais fébrile comme une feuille. Concentré sur chaque dossier, avec écœurement et, dégoût, d'un coup je  sursaute et chuchote:

-Anatoly à tu fais une copie des fichiers?...Oui chef, oui Sergueï, c'est déjà fait, Sergueï,  j'ai toujours avec moi  mon mini disque à haute vitesse et  à très haute capacité, La  totalité des dossiers sont  enregistré.

-Sergueï, faisons vite, je crois que nous devons filer.,c'est ,le Gardien faisait sa tourné avant l'arrivé des chercheurs. Prenez ça M. Sergueï, un bonnet, un saros, lunette et carte pour se camoufler, être caméléon est votre spécialisé.

-Anatoly, es-tu sérieux, nous restons à l'intérieur?..-Sergueï vous avez été formé, vous êtes  l'élite, au nombre de chercheurs dans ce labo, vous allez assurer, c'est en vous, M. -Anatoly, je t'ai dis de ne pas m’appeler Monsieur. ..-Oui chefs, d'un solennel à glacer le dos.

...-Sergueï, ils ont l’habitude de rentrer en grand nombre, Viens, il y a un passage que personne d'autre que notre groupe connais et avec nos cartes, nous allons entrée par la grande porte.

...-Anatoly, je te suis jusqu'.............

...

idée pour les voir se réduire en bouillie à la première pluie!! Ha Ha Ha Ha...! Anatoly partit dans un grand éclat de rire qui redoubla devant mon air consterné. Puis, moi aussi, après réflexion ou, sans doute, sous l'emprise du stress de ses dernières découvertes, je laissais éclater un rire franc et tonitruant!

Cela ne faisait pas de mal, bien au contraire...chasser au mieux les tensions qui montaient en nous depuis ce matin, par le rire, quoi de plus léger?

- Oui, oui, c'est vrai...essayais-je de dire, en me calmant difficilement...tu as raison Anatoly, il nous faut une cachette plus sûre tout de même.

Mon compagnon s'était calmé et réflechissait. "Je loue un coffre à ma banque en ville, on pourrait y déposer les documents?"

- "Voici une bonne idée, Anatoly! Ne réfléchissons pas plus, courons-y! Je ne sais que trop comment les choses peuvent être bouleversées d'un moment à l'autre, il ne faut pas perdre de temps!

Les commerces de la ville ouvraient à peine, beaucoup étaient encore fermés. La banque se trouvait dans le centre ville. En attendant son ouverture, nous irions prendre un bon petit déjeuner revigorant au café tout proche.

Tout en dévorant nos croissants, nous continuâmes à discuter sur notre passé commun, du moins Anatoly entreprit de réveiller ma pauvre mémoire.

Ainsi, j'appris encore que...

......vous vous êtes joints parallèlement à la plus haute force Gouvernemental la division '' Forces Ultimes'' dont votre pseudo, M. Sergueï! Oh! pardon,  est " Robin des Bois" des temps modernes. Vous avez été depuis plusieurs, et beaucoup trop d'année  sous l'emprise de ses essaies cliniques . Bon sens M. Sergueï! Ça ne vous remous pas  les tripes!  Vous vous  ne rappeler de rien ou que des bouts puzzles. La dernière fois qu'on a essayez de pénétrer dans les  laboratoires de ce Dr Nearts avec votre équipe et moi même à vos côtés à vu mal tourner cet intrusion qui à vous seul en à payer gros. Je vais je crois pour vous protéger, afin que ne choc au vif votre mémoires, visionner seul sans les censurer mais bien vous préparer à ce vous allez vous rappeler ou ramener les pièces de votre puzzles, votre vie en un seul morceau.

-Anatoly, vous êtes le messager, le rassembleur  de ma mémoire oubliée, que c'est chiant, merde, de ne pas de souvenir, le seul qu'il me viens en tête, c'est d'être assis la sur le banc  à mes côté Tobby.  Je ne me rappelais pas que j'étais doué pour le judo avant que je te plaque, Ha! je m'excuse, comme va ton épaule?

-Bien. M. Sergueï, raide mais bien. Vous me poser pas la question, pourquoi vous porter ce pseudo....rappelez vous sa signification, Voler au riches donner aux pauvres en testant bien entendu tout les produits substitués par nos descentes dans leurs laboratoires, ça ne vous secoue pas les chenilles.Vous avez toujours été mon officier Mi sieur,  Je suis votre préparateur de votre mémoire tout va se faire graduellement  et croyez -moi , vos meilleurs éléments sont impatients de vous revoir. Depuis le temps le groupe a pris de l'ampleur mais le noyaux est resté le même, je te les nommes.................

...

...Bon !... Je commençais réellement à être agacé, j'avais du mal à contenir mon exaspération. Le pauvre n'y était pour rien, mais il était là et me servait de bouc émissaire, j'en pris conscience et décidai de m'isoler dans ma chambre pour réfléchir.

 ...." Anatoly, je suis vraiment exténué, j'ai besoin  d'être un peu seul, je...

...

tu te sois reposé.

- Mais Anatoly, tu n'as pas un "chez toi", une épouse et des enfants?

- Si, mais malheureusement à des centaines de kilomètres de moi car nous vivons à Nice. Je travaille en quelque sorte en déplacement! Je loge le plus clair du temps dans des hôtels ou pensions, comme dans cette ville d'ailleurs : je loue une chambre à la pension "Les Alizés".

- Eh bien, mon cher, je te conseille aussi d'aller te reposer, tu as passé une nuit blanche, Monsieur le Tueur!! mais tu as fait du bon travail ce matin et tu as besoin de dormir, franchement, si tu voyais ta tête!! lui dis-je en souriant tout en le quittant promptement.

En route, j'achetais deux trois bricoles à manger et le journal local. Il me fallait impérativement trouver un petit boulot sinon, bientôt, je serai dans la rue! J'avais déjà assez de soucis comme cela!

Dans la chambre, Tobby, mon brave petit ami me fit la fête.

- Mon pauvre petit Tobby! Quelle vie de chiens nous avons tous les deux. Tu en marre de rester enfermé, hein? toi tu veux jouer et être en plein air. Mais moi je suis fourbu, j'ai envie de dormir un peu....Ok, ok, arrête de japper comme un petit malheureux, tu as gagné...on sort!

Quel drôle de "couple" nous devions former tous les deux, mon chien fougueux trottant à fière allure, et moi, l'air blafard trainant comme une âme en peine derrière lui. A plusieurs reprises, j'évitais de justesse la chute sur un trottoir,  le choc contre des piétons ou des véhicules trop pressés...

Enfin! Comme une larve, je me laissais tomber sur un banc dans le premier square où les chiens étaient tolérés. Heureusement, le vent frisqué me vivifiait un peu. J'ouvris le journal...