" Mémoires en cavale du p'tit homme "

repoussa et fonça sur le téléphone ! Mais trop tard ça avait raccroché

Elle revint alors vers moi l'air sérieux

-Tom, ne prenez pas mal ce que je vais vous dire, je pensais pourtant avoir été clair, mais vous pourriez être mon père et j'ai un grand respect pour vous mais absolument aucune attirance physique ! Je suis avec un homme que j'aime et pour rien au monde je n'en changerai...j'espère que vous comprenez, je voulais simplement vous aider et aussi me servir de vous pour retrouver la piste de mon frère comme je vous l'ai déjà dit...

 A ce moment précis, j'aurai voulu être une petite souris pour me cacher dans un trou tellement j'étais gêné... je suis qu'un idiot !!

- Momo, dis-je tout penaud, je suis vraiment désolé de cet incident, je ne suis pas dans mon état normal

- Je comprends Tom, on en parle plus... je vais me changer puis rappeler mon chéri. Ah oui c'était lui au téléphone, j'ai reconnu son numéro il doit s'inquiéter. Après on essayera de se poser un peu pour nous remettre de nos émotions et élaborer un plan d'action...A tout de suite

Je resta là comme un rond de flan à la regarder se diriger vers sa chambre....

...

Il s'appelait François, c'était un petit bureaucrate sans envergure. Elle l´avait rencontré dans un café, son arrogance l'avait charmée. Un homme pas très grand, qui en souffrait beaucoup, il compensait ce complexe par un air supérieur, mais au fond il était creux...

Pour se passer les nerfs, Momo avait pour habitude d'aller courir une bonne dizaine de bornes. Elle partit donc courir sous la pluie pour se changer les idées, la situation l'avait malgré tout, stressée. Le temps s'était gâté, quel bien être cette pluie battante sur son corps. De retour à l'appartement, elle ouvrit la porte et se retrouva nez à nez avec Tom... Je ne sais pas exactement ce qui fit tout chavirer, le t-shirt mouillé par l'eau et collé à sa jolie poitrine fine, délicate et sensuelle. Une chose était certaine, si elle avait refusé les avances de Tom c'était parce que son père avait disparu lorsqu'elle était enfant, elle ne voulait pas avoir l'impression de faire un complexe d'Oedipe. Mais au diable l'avarice... Elle était folle de lui. 

Tom l'embrassa fougueusement, il glissa ses mains sous son t-shirt. Jamais elle n'avait senti des mains si viriles et si douces à la fois. Elle était prête à se donner à lui...

 -Hey ! Hey ! Tom ! Reveillez vous ! 

J ouvris brusquement les yeux .Momo me secouait .Ses cheveux mouilles degoulinaient sur mon visage .

-Tom , vous m avez fait peur ! Vous haletiez comme un chien !

Oh ...alors la , j avais vraiment besoin d une douche , froide si possible .Il fallait vraiment que j arrete de fantasmer sur cette fille .Elle l avait bien fait comprendre qu elle n etait pas interessee et qu elle etait prise !

-je vais aller prendre une douche , dis je en me levant ..

-oh je suis desolee Tom , il n y a plus d eau chaude ...

-pas grave , marmonnai -je en me dirigeant vers la salle de bains .

La douche me fit un bien fou et surtout , m eclaircit les idees . Il fallait que je sois concentre pour poursuivre cette mission .Et je devais mettre ma libido en sommeil .Elle me jouait bien des tours en ce moment .D abord Pa puis Momo..j avais decidement envie de sauter sur tout le monde .Ce n etait pas moi , ca ...

-ca va mieux , Tom ? Questionna gentiment Momo 

-oui , soupirai -je 

-bon , ca tombe bien , parce que j ai un plan !

 c' est tout un roman, votre histoire!!!, j' y reviendrai, je n' ai pas eu le temps de lire..., n' oubliez pas le souffle,qui devient zéphir, et qui fait l' accord de l'âme, celui qui donne vie à l' instrument, bonsoir à tous et toutes.

Je sortis de la salle de bain avec une serviette autour de la taille, au même instant j'entendis des aboiement, je me précipitai alors vers la fenêtre. C'était juste Tobby. Dans ma précipitation, la serviette c'était coincée dans la porte et je me retrouvais complètement nu devant Momo. Elle pouvait plainement profiter de mon anatomie.

"Tom..." dit-elle

L´eau froide n'avait pas eu raison de moi, je sais bien que je ne rêvais pas et qu'il y avait un tension hors du commun entre nous deux, une attirance plus que forte. Je me  baissais pour ramasser ma serviette lorsque je vis Momo déboutonner sa chemise de manière sensuelle. Elle me pris par les mains et me guida, en m'embrassant, jusqu'à la chambre... 

L'odeur de sa peau était exquise. J'engouffrais mes mains dans sa chevelure couleur ébène aux reflets de soleil. Nos bouches s'unirent, puis mes mains sur son corps et les siennes sur le mien... Un frisson exquis de plaisir me traversa, je l'allongeais sur le lit. Elle me guida, ce fut extraordinaire. Je m'endormis paisiblement au creux de sa poitrine...

Et... elle s' évanouie dans la nuit..., obscure, présente envoûtante, qui vous tirait par ses fils en tourbillon d'ondes.

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