La Grande Évasion : Fuire aux Quatre Coins de la Non-Maladie !

Le voyage intérieur du petit prince

Il était une fois un petit prince qui vivait seul sur la planète CARENITY, entourée d’étoiles scintillantes. Chaque jour, il regardait l’univers, mais il se sentait souvent seul, même si le ciel était rempli de lumières brillantes. Il se demandait si quelqu’un d’autre ressentait la même solitude que lui, ou s'il était le seul à porter ce cœur lourd. Un jour, le petit prince décida de partir à la recherche d’un ami, pensant que la compagnie pouvait chasser son isolement. Il visita d’autres planètes, rencontrant des êtres très différents : un roi solitaire, un homme vaniteux, un homme d'affaires absorbé par ses chiffres. Mais aucun ne comprenait vraiment ce qu’il ressentait. La solitude persistait, même en présence d’autres. Finalement, il rencontra une étoile qui lui parla doucement : « La solitude n’est pas seulement l’absence de compagnie, mais aussi le silence intérieur que l’on doit apprendre à écouter. Parfois, être seul avec soi-même permet de mieux se connaître. » Le petit prince comprit alors que son sentiment d’isolement venait aussi de son incompréhension de ses propres émotions. Il rentra chez lui, plus serein, en se demandant : « Si nous sommes parfois seuls, comment pouvons-nous apprendre à nous aimer et à nous comprendre pour ne plus nous sentir isolés ? »

Qu'est-ce que la solitude signifie pour vous ?

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bjr phildu en ce moment je passe des mauvais moments et j’espère m’n sortir avec ma volonté et les thérapeutes qui veulent ma Guerison ,mais je plie, je n’arrive pas.c très dur, mais faut que je m’en sorte. Bises🌺🌾

Hulk ! Ce grand bonhomme vert qui se transforme en machine à détruire

On a tous connu ça, n'est-ce pas ? Une petite goutte de lait renversée, le Wi-Fi qui fait des siennes ou un beurre un peu trop dur pour s’étaler sur sa tartine du matin — et voilà, c’est l’explosion !

Pour Bruce Banner, la colère, c’est un peu comme un vieux casier de gym : il se cache au fond, mais quand il l’ouvre, tout y est, et ça sent mauvais ! En gros, Hulk pourrait être considéré comme l'incarnation de toutes nos frustrations, devenant le champion des geeks qui ne se laissent pas marcher sur les pieds. Qui d’autre peut rendre une voiture aussi légère qu’une plume – au point de l'envoyer dans les airs – juste en la prenant dans une main ?

Maintenant, vous avez déjà pensé que Hulk pourrait faire partie d’un groupe de soutien ? « Bonjour, je suis Bruce, et j’ai des problèmes de colère. » On imagine alors les autres monstres, gourmands en psychothérapie, partageant leurs histoires avec lui. "C'est le monstre vert qui fait des ravages dans ma vie !"

Et puis, imaginez Hulk en train de se relaxer après une grosse colère… Peut-être qu'il se mettrait à la méditation ou au yoga. Le saviez-vous ? Dans cette position de lotus, il pourrait même devenir… un Hulk zen ! Serait-ce aussi efficace que son énergie destructrice ? Peut-être qu’il foncerait moins dans les murs et passerait davantage son temps à faire des exercices de respiration. Hulk ! Ce grand bonhomme vert qui se transforme en machine à détruire dès qu’il s’énerve un peu trop. On a tous connu ça, n'est-ce pas ? Une petite goutte de lait renversée, le Wi-Fi qui fait des siennes ou un beurre un peu trop dur pour s’étaler sur sa tartine du matin — et voilà, c’est l’explosion !

La morale de cette histoire ? Même les plus puissants et les plus colériques ont besoin de trouver leur équilibre. Hulk nous rappelle que, derrière la force brute, il y a aussi un besoin de calme et de maîtrise de soi. Alors, la prochaine fois que vous sentez la colère monter, peut-être qu’avec un peu de patience, de respiration vous pourriez transformer votre propre « Hulk » intérieur en un héros plus paisible et équilibré.

Et vous, comment gérez-vous votre colère au quotidien ?

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Beethoven et le Concerto pour Sifflet Obstiné

Ludwig van Beethoven, le maestro au sourcil aussi fourni que ses partitions étaient complexes, avait un colocataire particulièrement agaçant. Non, ce n'était pas un neveu chapardeur de sucreries ni un voisin s'essayant à la cornemuse à trois heures du matin. C'était un sifflement. Un sifflement persistant, aigu, logé directement entre ses deux oreilles, un véritable locataire clandestin de son crâne : "les acouphènes." Ce matin-là, Ludwig, engoncé dans une robe de chambre qui avait connu des jours meilleurs (et probablement moins de taches d'encre), tentait désespérément de capturer une mélodie divine qui flottait aux confins de son esprit. Une symphonie, la Neuvième, rien que ça ! Il avait besoin de silence, de concentration absolue. "Très bien, petit ange musical," gronda-t-il à l'adresse de son piano, "à nous deux !"

Il posa ses doigts puissants sur les touches, prêt à accoucher d'un chef-d'œuvre. Et c'est là que son colocataire invisible décida de se joindre à la fête.

Siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Un sifflement si perçant qu'il aurait pu faire cailler le lait à dix kilomètres à la ronde. Beethoven grimaça.

"Non, non, non !" s'exclama-t-il, tapant une fausse note retentissante. "La tonalité est en ré mineur, espèce d'oiseau de malheur auditif, pas en siiiiiii bémol strident !"

Il secoua la tête, comme pour déloger l'intrus. Peine perdue. Le sifflement modula, prenant une petite gigue ironique.

Siii-siii-siiii-siff !

"Ah, tu veux jouer à ça ?" marmonna Beethoven, ses yeux lançant des éclairs. Il se remit au piano, attaquant les notes avec une fureur nouvelle, comme pour couvrir le son parasite par la pure force de sa volonté musicale. Les cordes du piano vibraient, la pièce tremblait. Le chat du voisin, qui avait eu la mauvaise idée de faire une sieste sur le rebord de la fenêtre, détala comme s'il avait vu le diable en perruque. Le sifflement, imperturbable, se transforma en un trille provocateur, semblant presque se moquer de la puissance beethovénienne. Siiiiii-tralalalala-siiiiii !

"Par tous les coups d'archet mal placés !" hurla Beethoven, se levant d'un bond. Il fit les cent pas dans son modeste logis, ses mains derrière le dos, son front plissé comme une partition froissée. "Comment suis-je censé composer une ode à la joie universelle avec un gremlin qui joue de la flûte à bec désaccordée dans mon cerveau ?" Il s'arrêta net devant un buste de Mozart. "Toi, Wolfgang," dit-il en pointant un doigt accusateur vers le marbre impassible, "tu n'as jamais eu à subir ça, hein ? Juste des perruques qui grattent et des mécènes radins !" Le sifflement choisit ce moment pour atteindre une note particulièrement aiguë, un véritable fortississimo de l'irritation.

Beethoven eut une illumination. Ou peut-être était-ce juste le sang qui lui montait à la tête. "Si tu insistes tant pour participer, maudit sifflet," gronda-t-il avec un sourire presque dément, "alors, par le tonnerre, tu vas participer correctement !"

Et c'est ainsi que, selon une légende totalement inventée mais néanmoins amusante, Ludwig van Beethoven, au lieu de sombrer dans le désespoir, commença à intégrer ce sifflement diabolique dans ses compositions. Non pas directement, bien sûr. Il n'allait pas écrire un "Concerto pour Acouphène en Ut Majeur". Mais la lutte constante, la tension, cette petite note discordante qui refusait de se taire, tout cela ajouta une nouvelle couche de complexité, une urgence presque frénétique à sa musique.

Certains musicologues (ceux qui ont beaucoup d'imagination et peut-être un léger sifflement personnel) prétendent même que certains passages particulièrement intenses et novateurs de ses dernières œuvres sont en fait la transcription musicale d'une bonne vieille prise de bec entre le génie et son colocataire auditif. Le sifflement devenant, malgré lui, une muse improbable.

Morale de cette histoire un peu tirée par les cheveux : Parfois, les bruits les plus agaçants de la vie, ceux qu'on ne peut faire taire, peuvent, avec un peu de génie (ou juste beaucoup d'obstination), devenir une source d'inspiration inattendue. Ou du moins, ils nous donnent une excellente raison de parler tout seul et de faire fuir les chats des voisins.

Alors, la prochaine fois qu'un petit "siiiiiiii" ou un "bzzzzzz" indésirable s'invite dans votre quotidien, comment choisirez-vous de composer avec lui ?

hommage aux "acouphénistes"

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"Magneto contre la sclérose en plaques !"

Dans un coin reculé de l'univers Marvel, Magneto se tenait sur un vaste champ de métal tordu, luttant contre ses propres pensées. « Pourquoi est-ce que je suis toujours entouré de ferraille ? » se plaignit-il, en manipulant quelques poutres métalliques de manière dramatique. « Tu sais, Magneto, certains mutants sont un peu comme la sclérose en plaques », suggéra son fidèle acolyte, où plutôt... son unique sous-fifre, Quicksilver. « Qu’est-ce que tu veux dire ? » rétorqua Magneto avec un regard sceptique, hisse des morceaux de métal avec un soupçon d’énervement. « Eh bien, tu vois, la sclérose en plaques, c'est un peu comme un mutant qui perd le contrôle de son propre corps. Et toi, tu es un mutant qui contrôle le métal, mais parfois… tu as l'air un peu... déboîté ! » répliqua Quicksilver en faisant des pirouettes autour de son mentor. Magneto leva un sourcil, amusé. « Toi, l’homme qui court plus vite que son ombre, tu n’es pas en position de parler ! »

Quicksilver marmonna une réponse, mais Magneto continua. « À chaque fois que je pense avoir le contrôle total, c’est comme si mon pouvoir se retournait contre moi… et la moitié du temps, je me retrouve à chercher mon casque dans un tas de débris ! »« C'est vrai ! En gros, on peut dire que certains jours, tu es le super-héros du métal... et d'autres jours, tu es juste un tas de ferraille désorganisé ! » plaisanta Quicksilver. Leur discussion continua, rehaussée de blagues sur les alliés et les ennemis, mais en y réfléchissant bien, Magneto se rendit compte que même dans ses moments de chaos, il y avait une leçon à tirer. « Alors, Quicksilver, au fond, qu'est-ce que cela signifie pour nous ? Sommes-nous vraiment des maîtres de notre propre destin ou juste des mutants dans un corps en désordre ? » Quicksilver, avec un sourire malicieux, répondit : « Peut-être qu'il faut juste apprendre à danser avec le désordre, plutôt que d'essayer de le contrôler ! »

Et sur cette note, Magneto, les bras croisés, ne put s'empêcher de sourire. Qui aurait cru que le chaos de la sclérose en plaques et sa propre lutte contre le contrôle pourrait mener à une telle réflexion ? Moralité : dans un monde plein de désordre, peut-être que l'important est d'apprendre à jongler avec nos imperfections plutôt que de tenter de les vaincre.

Alors, seriez-vous prêt à danser avec votre propre chaos ?

Quelle serais votre attitude face à ceux qui affrontent des maladies invisibles mais dévastatrices ?

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Mon corps, ce troll

Ah, la santé ! Ce décor même de la comédie humaine où parfois, les rôles se mélangent et les scénarios se révèlent plus absurdes qu'une pièce de théâtre de boulevard. Imaginez un instant que votre corps se prenne pour un humoriste : il pourrait bien vous faire un sketch intitulé « Les symptômes les plus bizarres et inattendus » !

La BPCO : la danse du souffle ! La Bronchopneumopathie Chronique Obstructive (BPCO), ou comme je l'appelle affectueusement, la "danse du souffle". Vous savez, ce moment où vous êtes en train de vous pavaner dans un magasin et, tout à coup, vous ressemblez à un souffleur de verre un peu trop stressé. Qui a besoin de faire du cardio quand votre corps se transforme en machine à tousser du jour au lendemain, juste pour faire fuir les clients ? C’est comme si votre poumon avait décidé de faire une pause café pendant que vous vous battez pour chaque bouffée d’air.

Psoriasis : quand la peau fait le show ...Et que dire du psoriasis ? Vous avez toujours voulu être une œuvre d'art vivante ? Bonjour, voici votre exposition itinérante : « Écailles et Rouges » ! Avec la légère touche d'ironie, votre peau se transforme en toile d’artiste, mais sachez que ce n’est pas tout à fait le chef-d'œuvre que vous aviez en tête. D'un côté, vous avez une œuvre impressionniste, de l’autre, un tableau expressionniste – mais le résultat final est surtout… embarrassant !

Diabète : le défi de la gourmandise . Et le diabète, ah, là, c'est la cerise sur le gâteau. Figurativement, bien sûr, parce que prendre une vraie cerise n'est plus vraiment de saison. Entre les piqûres d'insuline et les lectures de glycémie, on se croirait dans un jeu de société bien pipé. Voici votre défi du jour : "Essaye de résister au biscuit sans en faire un drame !" Spoiler : vous échouez chaque fois !

Artérite : la lenteur du mouvement. Puis il y a l’artérite, qui transforme votre corps en un croisement entre un escargot et un robot en fin de vie. Aller chercher le courrier devient un exploit à la Michael Jordan. Chaque pas est une victoire, chaque foulée une épopée. "Vous avez dit 'exercice' ? Non, je préfère 'slalom entre la douleur et la paresse'." Qui aurait cru que recevoir une lettre pourrait être si épique ?

Syndrome des jambes sans repos : dansez le tango ! N’oublions pas le syndrome des jambes sans repos, ce moment où vos jambes semblent avoir pris un cours de tango sans vous. Vous êtes allongé, calme, et là, elles se mettent à gigoter comme si elles avaient décidé de s’amuser sans vous. Feu d’artifice dans le lit et insomnie garantie ! Qui a besoin de médicaments quand on peut vivre une rave party nocturne organisée par ses propres jambes ?

La maladie de Dupuytren : C'est un peu comme si ton doigt avait décidé de s'inscrire à un cours de yoga... mais il a pris la mauvaise direction ! Au lieu de s'étirer, il se replie vers la paume comme s'il voulait se cacher pour éviter de serrer des mains. En résumé, la maladie de Dupuytren, c'est un peu comme une comédie : parfois, il faut juste apprendre à rire de la situation avant de passer à l'action !

Acouphenes : Dans ma tête, un son qui résonne,

Comme un concert de casseroles qui tonne,

Les acouphènes dansent, un rythme imprévisible,

Mais au fond, c'est ma mélodie invisible !

Alors, chers amis, la prochaine fois que votre corps vous fait des siennes, pensez à lui et à son sens de l'humour tordu. Riez, parce que parfois, la maladie a cet étrange pouvoir de transformer notre quotidien en un spectacle dont nous sommes les rigolos acteurs. Parce qu’après tout, si le corps est un troll, autant l’apprivoiser avec un bon fou rire !

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La 'BPCO Fashion'"

Paris….. Ses défilés, son glamour, ses créateurs torturés qui vous expliquent qu'une robe faite en sacs-poubelle représente la fragilité de la condition humaine. J'ai tout vu, tout entendu. Je suis de ces journalistes de mode blasés, qui peuvent à peine lever un sourcil si on leur présente une collection entièrement comestible. Enfin, c'est ce que je croyais. Jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'au défilé qui allait redéfinir le concept même d'accessoire : le défilé « BPCO Fashion ».

Oui, vous avez bien lu. BPCO, comme Bronchopneumopathie Chronique Obstructive. L'invitation, en papier recyclé bien sûr, promettait de « réoxygéner la mode ». J'y suis allé, ricanant d'avance, m'attendant à une blague ou à une performance artistique absurde.

Je m'installe au premier rang, dans une salle d'un blanc clinique, épurée à l'extrême. L'air y est si pur qu'il en pique le nez. La musique démarre : un remix électro de bruits de respiration, avec une toux occasionnelle en guise de beat drop. Audacieux.

Le premier mannequin s'avance. Il porte un pyjama en soie magnifique, mais ce n'est pas ça qui attire mon regard. Dans sa main, non pas une pochette, mais un inhalateur. Pas n'importe lequel : un objet d'art en titane brossé, incrusté de cristaux Swarovski, avec une petite gravure "Gucci" à peine visible. Arrivé au bout du podium, il prend une pose dramatique et s'envoie une bouffée avec une élégance digne d'une star de cinéma allumant une cigarette. Le public, un mélange étrange de fashionistas et de personnes visiblement concernées, applaudit à tout rompre.

Le défilé s'emballe. Voici la collection « Oxygène-Chic ». Les masques à oxygène ne sont plus de simples appendices médicaux en plastique transparent. Non, monsieur ! On nous présente un masque de soirée, façon loup vénitien, en filigrane d'argent, d'où partent deux canules nasales discrètes, tressées comme des fils d'or. Un autre, plus "streetwear", est un masque en plexiglas teinté, avec des néons qui pulsent au rythme de la respiration du porteur. Le réservoir d'oxygène n'est plus cette bouteille verte et anxiogène. Il est devenu un sac à dos en cuir matelassé, ou une gourde design portée en bandoulière.

Puis vient la collection « Hiver Serein ». Le clou du spectacle pour moi. Les mannequins défilent emmitouflés dans des écharpes monumentales. L'une d'elles, en cachemire et alpaga, possède un minuscule dispositif intégré qui réchauffe l'air avant qu'il n'atteigne les poumons. Le mannequin s'enveloppe le visage dedans, ne laissant voir que ses yeux soulignés d'un trait de khôl. L'effet est à la fois mystérieux, protecteur et incroyablement chic. Je me surprends à penser : "J'en veux une "

Le final est grandiose. Tous les mannequins reviennent sur le podium. Sur un signal musical – une grande et longue inspiration –, ils sortent tous leur inhalateur personnalisé et, dans un geste synchronisé, prennent une bouffée. Un nuage de vapeur (probablement de la glycérine végétale saveur eucalyptus) enveloppe le podium. C'est absurde, c'est trop, c'est génial. J'applaudis, et cette fois, mon ricanement s'est transformé en un sourire sincère. Derrière l'humour et l'outrance, il y avait une idée folle et tendre : celle de se réapproprier les contraintes, de les transformer en force, voire en style. Rendre le nécessaire beau, et le quotidien plus léger.

Alors je me tourne vers vous, qui avez souri en lisant ces lignes. Si vous deviez transformer une de vos petites galères quotidiennes en un accessoire de haute couture, que créeriez-vous ?

Le Lundi de Pentecôte !

Vaste sujet qui plonge chaque année les Français dans une profonde perplexité. Pour faire simple, avec une bonne dose d'humour, voici ce que c'est :

Pour les plus pieux (ou les plus anciens) : C'est le lendemain de la Pentecôte, la fête chrétienne qui célèbre la descente du Saint-Esprit sur les apôtres. En gros, c'est le jour où ils ont reçu le Wi-Fi divin et se sont mis à parler toutes les langues. Un peu comme après trois verres de vin blanc, mais avec une meilleure connexion. Pour le commun des mortels : Le jour férié le plus schizophrène du calendrier. Le Lundi de Pentecôte, c'est ce jour un peu mystérieux où, jusqu'au dernier moment, tu ne sais jamais vraiment si tu travailles ou pas. C'est le "Je t'aime, moi non plus" du monde du travail. Avant 2005 : Un vrai jour férié. La belle vie, les barbecues, les premiers coups de soleil.
Entre 2005 et 2008 : La "Journée de solidarité". On travaillait, mais gratuitement, pour nos aînés. Une sorte de don du RTT imposé. L'ambiance à la machine à café était aussi joyeuse qu'une porte de prison.
Depuis 2008 : C'est... compliqué. C'est redevenu un jour férié, mais les entreprises peuvent décider de le faire travailler pour financer la même journée de solidarité. Résultat : chaque année, c'est le même suspense. Votre collègue est en RTT, votre voisin tond sa pelouse, et vous, vous êtes en réunion Zoom à vous demander où vous avez bien pu vous tromper dans la vie.
En résumé, le Lundi de Pentecôte c'est :Le seul jour de l'année où ton patron peut te dire : "C'est férié, mais pas pour toi. Et avec le sourire, s'il te plaît."
Un test de cohésion nationale pour savoir qui a le meilleur accord d'entreprise.
Une excellente excuse pour envoyer un message à tes amis le dimanche soir : "Alors, tu bosses ou tu pionces demain ?"
Bref, le Lundi de Pentecôte, c'est un peu le chat de Schrödinger des jours fériés : tant que tu n'as pas demandé à ton chef, il est à la fois travaillé et chômé.

Profitez bien de ce jour... si vous le pouvez ! eh bien c'est ce que je vais faire à 6 h00 j'emmène ma femme au taff et moi mon ptit dej sur le port ... elle est pas belle la vie ?

essai

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Quand mes petits bobos me font rire face aux géants !

J’ai BPCO, artérite, psoriasis, acouphènes… En gros, je suis une carte de fidélité du corps médical. À la pharmacie, on ne me dit plus "bonjour", on me dit "à demain". Mon souffle, il a déménagé sans me prévenir. Ma peau change de texture selon la météo. Mes jambes font grève à chaque montée d’escalier. Et mes oreilles ? Elles font la fête toute la nuit… sans moi.. Sérieusement à côté d'une leucémie, d'une sclérose en plaques ou d'une polyarthrite rhumatoïde, je fais pas le malin. Franchement, mes trucs à moi, c’est plus de l’usure générale. Comme une vieille voiture qui fait un peu de bruit mais qui roule encore.! »Mais en réalité, c’est un peu comme si je racontais une blague à un crocodile : ça peut paraître nul, mais pour moi, c’est une victoire quotidienne. Parce qu’au fond, chaque petit souci a sa grandeur… ou pas. Et puis, qui sait ? Peut-être que mes acouphènes sont juste une playlist défectueuse que je peux désactiver à tout moment. Parfois je râle, c’est vrai. Puis je me rappelle qu’il y a des gens pour qui chaque jour est une vraie bataille. Moi, c’est juste un rodéo sur ordonnance. Et puis, je me dis : si je peux encore plaisanter, c’est que je suis vivant. Et rien que ça, c’est pas si mal. Et si, au lieu de se comparer aux autres, on apprenait à rire de nos propres défis, ne serions-nous pas déjà un peu plus forts ? On n’a pas toujours le corps qu’on voudrait, mais tant qu’il tient debout (ou même assis), il mérite notre respect… et un peu d’auto-dérision.