" Mémoires en cavale du p'tit homme "

...

découvrir ce qu 'Anatoly semblait vouloir me dire tout à l'heure :"Peut être qu'en allant à la banque et en lisant les documents, tu trouveras des informations sur moi aussi"... son regard était si énigmatique quand il avait prononcé ces mots que je pouvais m'attendre à tout!

Je trouvais un banc à l'abri du vent et de l'écume folle qui tournoyait sans cesse. Tobby, heureux de tous ces moments de liberté, me communiquait un sentiment de bien-être.

Je regardais l'océan aussi loin que mes yeux le pouvaient, pris une grande bouffée d'air marin, une belle inspiration et m'attaquais à l'étude du dossier.

J'avais du pain sur la planche! La première partie du dossier expliquait certains travaux en cours ou à mettre en exécution par le Groupe. Leurs expériences portaient sur divers domaines :

Recours aux techniques biomédicales en vue de “neuro-amélioration” chez la personne non malade ».  Emploi de médicaments (anxiolytiques, antidépresseurs, stimulants cognitifs…) ou de la stimulation cérébrale transcrânienne pour améliorer les performances cognitives d'un public choisi. ...   Identification du gêne de l'intelligence : travaux sur le cortex cérébral.... Les «biotech sèches» : pour pallier les déficiences humaines  (implant cochléaire) ou les organes artificiels ... Implant d' électrodes dans les cerveaux en étude pour les relier «par la pensée» à un ordinateur.... Contrôle total de la matière au niveau atomique...Manipulation d'embryon humain pour faire naître quelqu'un de beaucoup plus "puissant".

Les textes de chaque expérience sont très denses et très détaillés. Je décide de lire l'essentiel.

Après chaque fin d'exposé, une liste de noms apparait. Fébrilement je parcours un à un ces noms...

...documents sur les jambes,avec le bruissent de vagues comme bruit de fond, je n'ai pas mis n'y un et n'y deux pour m’assoupir...l'air marin et le doux parfum floral, le parfum de Gabrielle McFil, ancré dans mon subconscient, m'inspire que la sérénité, ne voulant que dormir mais j'entends des aboiements, Tobby avec son museau me martelait la jambe, me sortîmes de ce sommeil profond en plein fin d'après midi devant moi, se trouvais celle dont son parfum furetait dans ma tête.... Une femme d'une petite structure dont le corps sculpté  aux courbes délicates et gracieuses et ce parfum, les yeux ouvert, je la fixe d'un regard évasif me retroussant aussi vite que j'ai pu.  -Excuse-moi monsieur, je crois que quelques feuilles on rester dans le photocopieur, elle lui tend les documents, -merci, Madame McFil, vous êtes trop gentille, Le temps vous serait-il favorable de vous inviter prendre un petit cocktail ? Surprise avec le rouge lui remontait les joues accepta mon invitation.......

... ce qui finalement m'embarrassait énormément. J'avais fait cette proposition uniquement par courtoisie, pensant qu'elle la refuserait.

En effet je venais à peine de quitter la banque et elle y travaillait, comment pouvait elle se libérer aussi facilement en plein milieu de la journée ? De plus, comment savait elle que je me trouvais ici ?

   - " Et bien Tom, nous y allons boire ce cocktail ? "

   - " Tom ? Pourquoi m'appelez vous comme ça ? "

Avec Anatoly nous avions pris soin d' ouvrir ce compte sous un pseudo, nous appartenions aux forces spéciales dans le passé, nous n'étions pas des bleus !...

   - " Oh veuillez m'excuser ! Je suis confuse je, je...

...pensais que vous vous rappeliez de moi..Tom? -Me rappelez de vous Gabrielle? -Je crois que j'ai le droit d'entendre l'histoire qui nous relie Gabrielle. Comment avez vous pu vous libérer en milieu de l'après midi?  -Tom, les banques ferment à 15h00 rappelez-vous ...

Tout en marchant vers un petit resto-café causerie nous discutâmes. -Ha! Votre présence ici devant moi Gabrielle, dit-moi, comment connaissez vous mon vrai nom et quel était nos relations? -Tom, assis devant une bonne tasse de café, je vous raconterai...la suite que vous devez chercher depuis votre évasion de ce labo du Dr Nearts... -Comment savez-vous cela Gabrielle? Venez, Tom on arrive..  Pendant que je marchais, je m’approchâtes d'elle pour mieux sentir son parfum, ce parfum qui me hante depuis très long, un courant électrique me parcourûmes tout le corps, la chaire de poule, au visage et au bras, et un battement de cœur cognant dans ma poitrine.  -Nous voici Tom. Franchissant ce seuil de porte, me sentant fébrile, à la première vue, je ne vois que des hautes loges respectant l'intimité de chacun, la surprise, est-ce Anatoly que j'entends ?  Nous nous approchâmes et que vire, Natacha, Boris et Anatoly, là ensemble...-Tom, Tom, allez prenez place, on vous attendais. Ne pouvant résister à ce plat de tapas sur la table, je m'assoie, un silence flottait dans l'atmosphère.. et je dis:  Vous me devez à tous des explications et surtout  ne parlez pas tous en même temps, allez je .....

...

minutes...!

Et si je pouvais quelques heures....quelques décennies même!!! pensais-je en soupirant longuement. Au moins peut-être que quand je reviendrai, tout serait enfin plus clair autour de moi et en moi!

Trop, cela faisait beaucoup trop d'un coup! Le sang affluant sauvagement contre mes tempes les martelait tels les tambours du Bronx. Sous l'effet de la douleur, je tombais à genoux sur le trottoir, la tête enserrée dans mes mains tremblantes

Mon crâne et tout ce qu'il supportait, étaient prêts à exploser, ce devait être encore un de ces tours du dispositif que l'on m'avait implanté, j'avais des hallucinations ou alors...je...je devenais complètement..dingue? Je ne savais déjà pas bien qui j'étais mais là c'était pire que tout...si je perdais le peu de raison que je croyais avoir, qu'allais-je devenir? On allait m'enfermer, m'arrêter, me triturer de toute part....

Ce n'était plus une "cavale" c'était une "rafale" de folie!

Dans cet état de confusion,je partis au bord de l'eau pour retrouver mes esprits et prendre les décisions qui s'imposaient! Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil,  je

... Décidai d'appeler Boris.

   - " Salut Boris, excuse moi d'utiliser ce n°, mais tu ne pas jamais rappeler ! "

   - " Raccroche, je te rappelle tout de suite ! "

   - " Qu'est ce que tu fais Tom ? Anatoly nous avait demandé de nous réunir autour de toi, afin d'examiner ensemble les documents que vous avez récupérer. Il ne voulait pas que tu sois seul, tu risque d'y découvrir des faits traumatisants pour toi. Nous nous sommes tous déplacés et toi tu fuis comme un voleur ! Je comprends bien que tu n'ailles pas bien, mais sans nous tu ne peux rien faire ! Tu ne te sortiras pas de ce bourbier ! "

   - " Oh ! Excuse moi, Boris, c'est l'arrivée de cette Gabrielle, d'où sort-elle ? Ça m'a déconcerté ! Il y a tellement de questions qui restent sans réponse !... Le tracas que je me fais pour ma fille, ce truc que j'ai dans la tête, les hallucinations, j'y perds mon latin moi, je ne sais plus en qui faire confiance tu comprends ? "

   - " Je comprends très bien et les autres aussi, c'est pour ça que nous sommes là, pour t'aider. Nous sommes un groupe nous aussi, et nous aussi sommes dispersés un peu de partout. Nous suivons les autres de près, mais n'intervenons qu'en cas d'extrême urgence. Nous voulons les pincer et les faire enfermer mais nous n'avons pas assez de preuves, pour ça. Tu dois être patient, le jour viendra où tu pourras vivre serein. Fais nous confiance. Rejoins nous autour d'un café, je te donne l'adresse de Gabrielle. Villa...