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Remèdes naturels pour mieux vivre au quotidien
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Chirurgie des varices: une évolution radicale
Par notre envoyée spéciale à Toulouse Agnès Duperrin le 28 juin 2017
En trois ans, la prise en charge des varices a totalement changé au profit de techniques toujours moins agressives. Le congrès annuel de la Société de chirurgie vasculaire et endovasculaire l’a confirmé.
Jambes lourdes, impatiences, œdèmes, crampes: chaque année, le retour des beaux jours se paie cher pour les femmes et les hommes souffrant de maladies veineuses. Quand le sang stagne dans les veines parce que les valvules anti-reflux censées faire remonter le sang de la cheville vers le cœur ne font plus leur travail, les varices s'installent. Désagréables, voire douloureuses et inesthétiques, elles sont la source d’œdème, d’inflammation, d’ulcère, de paraphlébites et, plus rarement, d'embolies pulmonaires.
• Le nouveau standard: laser et radiofréquence
Leur prise en charge a été totalement revue au cours des trois dernières années. Les études présentées lors du congrès annuel de la Société de chirurgie vasculaire et endovasculaire (SCVE) à Toulouse du 23 au 26 juin 2017 ont confirmé que les techniques thermiques (la veinemalade est détruite par la chaleur de la fibre laser ou de la sonde de radiofréquence) prennent le pas sur la chirurgie classique (stripping: la veine est crochetée et ôtée manuellement).Moins de douleurs, récupération plus rapide, hospitalisation en ambulatoire, anesthésie loco-régionale, ces techniques thermiques ont en outre la particularité d'être praticables sans limite d'âge. "C'est désormais le standard: 71% des chirurgiens les proposent en 2017 contre 10% en 2014. L'an prochain nous dépasserons les 90%" prédit le Dr Philippe Nicolini, référent du comité veineux de la SCVE. Une évolution radicale, liée à la prise en charge par l'Assurance maladie en avril 2015 des sondes de radiofréquences (250 euros à la charge du patient jusque-là), le remboursement du laser étant annoncé pour avril 2018 (environ 220 euros aujourd’hui). "Chez nos voisins, la généralisation de ces techniques est en place depuis plusieurs années", observe le Dr Claude Giraud, président du congrès. En pratique, il s'agit d'amener dans la veine malade une source de chaleur dépassant 85°, température à laquelle le collagène qui constitue la veine se rétracte.
• Deux nouvelles techniques prometteuses: la Glue et le Moka
Et les progrès continuent: une nouvelle procédure déjà pratiquée en Allemagne et en Angleterre et testée à Lyon et à Monaco utilise un polymère qui pourrait remplacer les techniques thermiques. Le liquide transparent est une sorte de glue injectée tous les trois centimètres dans la veine malade, sans même qu'il y ait besoin d'anesthésie. Il suffit alors d'appuyer sur la peau à hauteur de la zone traitée. En quelques minutes, les deux parois de la veine se retrouvent collées l'une à l'autre, la veine disparaissant naturellement en quelques semaines, comme avec la radiofréquence et le laser. Un autre procédé proche, appelé "Moka", est également en développement. Il associe l’injection d’un produit sclérosant à une intervention mécanique dans la veine. Des techniques prometteuses qui pourraient rapidement modifier les pratiques, selon le Dr Philippe Nicolini, chirurgien vasculaire à Lyon.
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Troubles digestifs : quand faut-il consulter?
Par Aude Allaire le 23 février 2006 modifié le 15 octobre 2012
Mal au ventre, ballonnements, difficultés à digérer… Trop souvent, les troubles digestifs ne sont pas pris au sérieux. Pourtant, certains symptômes doivent vous alerter. Et vous amener à voir un médecin.
• Troubles digestifs : le premier motif de consultation
Maux de ventre, ballonnement, difficulté à digérer, les troubles digestifs sont si fréquents qu'ils constituent le premier motif de consultation : 7 Français sur 10 en souffrent de manière intermittente !
Près de 600 maladies différentes peuvent en être la cause mais dans la majeure partie des cas, il s'agit de maladies bénignes même si elles restent gênantes. Attention toutefois aux signes d'alerte qui nécessitent de consulter rapidement.
Côté traitement, la cause détermine bien sûr la conduite à tenir. Mais quelques conseils hygiéno-diététiques simples et un peu de relaxation permettent aussi d'éviter bien des désagréments…
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• Troubles récents : consultez sans attendre
L'avis du Pr Benoît Coffin, chef du service d'hépato-gastro-entérologie de l'hôpital Louis-Mourrier à Colombes (Hauts-de-Seine) et auteur de Troubles fonctionnels intestinaux et colopathies (1).
"Les troubles fonctionnels digestifs, pour être gênants, ne présentent pas de réelle gravité. Lors des examens complémentaires ou des tests biologiques aucune anomalie n'est détectée".
"On ne connaît pas l'origine de ces troubles mais on pense que les personnes qui en sont victimes présentent une hypersensibilité viscérale c'est à dire qu'elles ressentent des sensations non perçues par la majorité de la population. Sans doute est-ce liée à une anomalie de certains mécanismes de contrôle de la douleur au niveau cérébral".
"Par contre les mêmes symptômes que ceux perçus lors de troubles fonctionnels digestifs peuvent révéler une maladie plus grave et notamment un cancer colorectal. C'est pour cela qu'il faut consulter à partir de 45-50 ans lorsque les symptômes digestifs sont apparus de façon récente alors que l'on ne souffrait pas de ce type de troubles avant".
"Si l'on souffre depuis peu de temps, de reflux gastrique, de brûlure d'estomac, de difficulté à digérer ou à avaler, de diarrhées ou de constipation, ou si des traces de sang sont présentes dans les selles : il faut absolument consulter son médecin de famille. Plus les cancers colorectaux sont diagnostiqués précocement et meilleures sont les chances d'en guérir."
(1) Troubles fonctionnels intestinaux et colopathies, par le Pr. Benoit Coffin (Ed. Medi-Text - 2005)
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• L'appareil digestif, un second cerveau
Véritable usine avec ses différents ateliers aux objectifs bien précis, l'appareil digestif ne s'arrête jamais de travailler ! Une fois les aliments dégradés en minuscules particules commence leur absorption, c'est-à-dire leur transport vers le sang, tandis que les déchets sont véhiculés tout le long de l'intestin pour être évacués par l'anus sous forme de selles.
Un travail de fourmi qui nécessite des contractions permanentes avec une augmentation de celles-ci après les repas et au réveil.
Le tube digestif est l'un des organes les plus richement innervés, il porte même le surnom de "second cerveau" ! Et il transmet en permanence aux centres de contrôles cérébraux une multitude d'informations.
Ce contact étroit avec le cerveau expliquerait les troubles fonctionnels digestifs liés à une trop grande sensibilité des centres nerveux chez certaines personnes.
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• Dyspepsie : un poids sur l'estomac
- Impression d'avoir du mal à digérer, d'être " barbouillé ", nausées, mal à l'estomac, ballonnements… La dyspepsie regroupe ces différents troubles sans qu'il n'y ait d'anomalie de l'estomac ou de la vésicule biliaire.
- Le stress, des repas trop copieux ou pris à la " va-vite ", le tabac pourraient jouer un rôle important.
- Des médicaments permettent de faire tampon contre l'acidité de l'estomac, d'autres peuvent diminuer les sécrétions gastriques pour lutter contre les nausées.
• Les examens à faire
Lorsque la gêne est trop importante et que ces divers traitements n'ont pas fait effet, il est indispensable de faire des examens complémentaires et notamment une fibroscopie de l'estomac. Si aucune cause ne peut être retrouvée, le médecin fait parfois appel aux antidépresseurs (à faible dose).
Quelques astuces pour diminuer les troubles : mâchez correctement les aliments, buvez entre les repas en évitant les boissons gazeuses, pratiquez une activité relaxante et arrêtez la cigarette !
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• Souffrez-vous de troubles fonctionnels intestinaux ?>
Si vous souffrez de façon chronique depuis au moins un an :
d'une douleur abdominale, à laquelle s'ajoute ou non des épisodes de constipation et/ou de diarrhées, des ballonnements (mais pas nécessairement)... ...vous présentez vraisemblablement des troubles fonctionnels intestinaux (TFI). Bénins, les TFI altèrent pourtant la qualité de vie d'autant que dans la moitié des cas, des symptômes autres que digestifs sont associés. Des douleurs musculaires et squelettiques diffuses (fibromyalgie), une fatigue chronique, des douleurs pelviennes récurrentes chez les femmes, un mauvais fonctionnement de l'articulation entre la tempe et la mâchoire ne sont pas rares.
Beaucoup moins fréquents, d'autres troubles sont parfois associés aux TFI : les cystites chroniques, les lombalgies chroniques, la dyspareunie (douleurs au moment des rapport sexuel). Une bonne raison pour agir même si vos troubles digestifs sont présents depuis des années !
• Décompressez pour digérer
Qui n'a jamais ressenti son ventre se nouer sous l'effet de l'inquiétude ? Diverses études récentes ont mis en évidence le rôle du stress dans l'apparition des symptômes et de la gravité des troubles fonctionnels digestifs. La grande innervation de ces organes mais aussi la libération d'hormones pourraient expliquer ce lien.
Bonne nouvelle : la relaxation et l'hypnose ont fait la preuve, études à l'appui, de leur efficacité pour lutter contre les douleurs abdominales, les ballonnements et retrouver une meilleure qualité de vie. Des alliés de taille lorsque les antispasmodiques, qui agissent sur la motricité digestive pour lutter contre la douleur, ne suffisent plus.
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• Des ballonnements encore mal connus
Le ballonnement est un des symptômes fréquents des troubles digestifs fonctionnels : près d'un Français sur deux s'en plaint ! Il augmente progressivement au cours de la journée, au point parfois de nous obliger à ôter le dernier bouton du pantalon… En fait notre système digestif n'éliminerait pas correctement les gaz ingérés lors des repas et ceux produits par la digestion elle-même.
Le mécanisme n'est pas encore bien connu, les spécialistes pensent que le ballonnement serait dû à une production trop élevée de gaz, leur mauvais transit et une hypersensibilité des viscères. Certains antispasmodiques diminuent l'impression de ballonnement.
En revanche, les ralentisseurs de transit pris en cas de diarrhées, une alimentation trop riche en fibre (préconisée pour lutter cette fois contre la constipation) augmentent la sensation de ballonnements. Votre meilleur atout : rester zen.
• Constipation : pourquoi il faut la traiter
Vous êtes constipé si : vous allez à la selle moins de 3 fois par semaine, vos selles sont dures et déshydratées et nécessitent des efforts intenses pour les évacuer, vous avez l'impression de ne pas les évacuer complètement. Outre l'inconfort généré, la constipation, par les efforts répétés qu'elle demande, peut faire le lit d'autres anomalies, notamment d'hémorroïdes.
Si les laxatifs peuvent passagèrement vous tirer d'embarras, leur utilisation au long cours est déconseillée car ils peuvent provoquer à la longue des lésions du côlon ou une accoutumance lorsqu'il s'agit de laxatifs irritants (dérivé du séné et de l'anthraquinone). En vente libre, il n'est pas toujours facile de les identifier car ces molécules sont présentes dans nombre de plantes et tisanes (à base de séné, bourdaine, aloès, rhubarbe,etc.) dont les marques vantent leur effet " bénéfique " pour le transit. Avant de prendre un laxatif, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien. (Lire aussi notre article sur les médicaments laxatifs pour en savoir plus)
• Solutions pour l'éviter (lire aussi nos conseils pour prévenir et guérir la contispation)
Prenez un grand verre d'eau à jeun le matin. Faites de vrais repas comprenant légumes verts, fruit et céréales. Buvez au moins 1 litre à 1,5 litres d'eau par jour. Pratiquez une activité physique quotidienne, 30 mn de marche par jour favorise la contraction des muscles abdominaux et la progression du bol alimentaire. Allez à la selle à heure fixe, et ne différez pas votre passage aux toilettes lorsque l'envie est là !
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Diarrhée : surveillez votre alimentation
Elle se caractérise par une augmentation de la fréquence des selles (plus de trois par jour) et une modification de leur consistance (molles voire liquides).Elle est souvent associée à une envie pressante voire une incontinence fécale (perte des selles). Elle peut être d'origine virale, notamment lors de gastro-entérites.
Un pansement intestinal absorbant ou un ralentisseur de transit pendant quelques jours peut être nécessaire.
Côté alimentation privilégiez riz, carotte, pommes de terre, bananes et pommes bien mûres, et buvez plus qu'à l'accoutumée pour éviter une déshydratation.
Lavez correctement vos mains après être passé aux toilettes et avant de préparer les repas. Enfin les médicaments probiotiques contiennent des micro-organismes qui agissent sur la flore microbienne de l'intestin.
• Reflux gastro-oesophagien : quelles solutions ?
Très fréquent - un adulte sur deux s'en plaint - le reflux gastro-oesophagien (RGO) correspond à une remontée anormale du contenu acide de l'estomac dans l'œsophage. Résultat : une sensation de brûlure de l'estomac vers la gorge et parfois même une remontée de liquide acide ou amer dans la bouche.
A la longue, il peut provoquer une inflammation de l'œsophage (oesophagite) et dans certains cas le développement d'une lésion cancéreuse. Le RGO est aggravé par le stress et les traitements anti-asthmatiques.
Lorsque les douleurs restent peu fréquentes, moins d'une fois par semaine, le recours à des antiacides, des alginates qui tapissent l'œsophage d'une barrière protectrice ou des anti-Hé pour diminuer la production d'acide suffit. Lutter contre le surpoids, surélever la tête du lit (et non l'oreiller) pendant votre sommeil peut aussi diminuer les symptômes.
Si les reflux sont plus fréquents, inutile d'augmenter les doses des médicaments, consultez votre médecin qui pourra prescrire une fibroscopie pour explorer l'état de l'œsophage et de l'estomac et prescrire des médicaments plus efficaces. Une chirurgie anti-reflux est parfois nécessaire.
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Ulcères : les éviter, les traiter
L'ulcère est une altération de la paroi de l'estomac ou du duodénum qui présente un véritable " trou " ! Les douleurs sont caractéristiques : elles apparaissent systématiquement deux heures après les repas sous forme de brûlures ou de crampes au creux de l'estomac et se calment lorsque l'on mange.
Une bactérie, Helicobacter pylori est très souvent présente : elle est détectée au cours de la fibroscopie. Elle nécessite la prise d'antibiotique. Sinon le traitement vise à diminuer les sécrétions acides.
Attention aux médicaments qui favorisent les ulcères comme les AINS (anti-inflammatoire non stéroïdiens) et l'aspirine. Ces anti-douleurs utilisés notamment contre les douleurs rhumatismales peuvent provoquer des ulcères lorsqu'ils sont pris trop régulièrement.
Le tabac est aussi le pire ennemi de notre estomac et empêche la guérison de l'ulcère. Veillez également à éviter le jeûne en répartissant la prise alimentaire de façon régulière au cours de la journée. Prendre quatre à six repas plus légers calme la douleur.
Cancer du côlon ou de l'intestin
Les cancers colorectaux sont plus fréquents chez l'homme et la deuxième cause de décès chez les femmes. Pourtant les chances de guérison sont d'autant plus importantes qu'il est diagnostiqué très précocement.
Autant de raison de consulter lorsque des symptômes digestifs ou des traces de sang dans les selles apparaissent brutalement. Et même en l'absence de symptôme, effectuez un dépistage systématique à partir de 50 ans par Hemoccult.
Si un membre proche de votre famille (parent, enfant, frère ou sœur) a été victime d'un cancer colorectal, il est également prudent d'effectuer une coloscopie dix ans avant l'âge à laquelle a été diagnostiqué le cancer de votre parent.
• Quels examens réaliser ?
• Hemoccult : indolore et rapide
L'Hemoccult permet de dépister rapidement un éventuel cancer colorectal en recherchant la présence de sang dans les selles. Il est conseillé d'en pratiquer un, même si tout va bien, tous les deux ans à partir de 50 ans.
Il est d'ailleurs prévu qu'il soit remboursé dans le cadre d'un dépistage national à partir de 50 ans (comme c'est le cas pour la mammographie et le dépistage du cancer du sein) à partir de 2007.
Une infime partie des selles est recueillies sur une plaquette de verre et analysé par un laboratoire d'analyse médicale. Le résultat du test est connu au bout de quelques jours : s'il est positif, une coloscopie permettra de déterminer plus précisément l'état du côlon.
• Coloscopie et gastroscopie : le tube digestif fait son cinéma
Le principe de la coloscopie et de la gastroscopie sont identiques mais dans le premier cas c'est le côlon que l'on explore et dans le second l'estomac.
L'examen est pratiqué à l'aide d'une minuscule caméra qui va filmer l'intérieur de votre tube digestif. Selon les cas, une anesthésie légère ou générale (surtout si vous êtes très anxieux ou sensible) sera pratiquée. L'examen dure une trentaine de minutes mais nécessite d'être à jeun depuis au moins 6 heures.
• Le bilan sanguin : rechercher d'autres causes aux troubles digestifs
Votre médecin peut demander un bilan sanguin lors de troubles digestifs lorsqu'il suspecte une autre cause : certains troubles du transit sont aussi présents en cas de maladie de la thyroïde, les diarrhées peuvent provenir d'une intolérance alimentaire ou d'une infection bactérienne, une anémie peut être le signe d'un saignement, etc.
Les résultats de cette analyse de sang guideront votre médecin vers le meilleur traitement.
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Pissenlit, le grand dépuratif
Le grand dépuratif
Grâce à son action diurétique, le pissenlit vous aide à éliminer les toxines. Son effet nettoyant agit également sur le système digestif et dans le traitement et la prévention des calculs.
Description
Surnommé "dent de lion" du fait de la forme très découpée de ses feuilles, le pissenlit est une plante vivace qui pousse dans toutes les régions du monde.
Le grand dépuratif
Le pissenlit est particulièrement apprécié pour son action diurétique sûre et sans effet indésirable. Sa racine jeune, récoltée à l'automne et ses feuilles sélectionnées au printemps ou au début de l'été mais toujours avant la floraison permettent de nettoyer l'ensemble de l'organisme en éliminant les toxines accumulées dans le corps. Les préparations à base de pissenlit agissent aussi au niveau digestif en augmentant l'écoulement de la bile et stimulant les foies paresseux. Par son effet "nettoyant" global, le pissenlit permet l'élimination des calculs biliaires et rénaux. Il est recommandé de faire une cure de pissenlit à chaque changement de saison et en cas d'excès alimentaires. Il est contre-indiqué en cas de calculs biliaires et peut chez des personnes sensibles provoquer des allergies cutanées.
Cette fiche est issue du livre "La santé par les plantes" (Editions Alpen)
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Moringa et maladies chroniques, le super-aliment naturel qui peut apporter une différence
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Tisane antiarthrose :préparation à faire par un herboriste, 40gr de prêle (plante entières) 30 gr de cassis (feuilles) 30 gr de frêne (feuilles) et 30grs d'orties (sommités fleuries) 1 c à s du mélange par tasse. Mettez de l'eau frémissante et laissez infuser pendant 15 minutes. Buvez 2 tasses/jours pendant 25 jours. Cette cure est à faire en automne et au printemps, voir plus souvent en fonction du degré d'arthrose. En traitement de fond, prenez cette tisane tous les jours pendant 3 semaines puis cessez 1 semaine puis recommencez, et ainsi de suite. CA VAUT LA PEINE D ESSAYER