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Transformer la sclérose en plaques : d'une épreuve à un blog

Publié le 1 déc. 2017 • Par Léa Blaszczynski

Voici le témoignage de Jennifer, 33 ans, membre de Carenity, atteinte de sclérose en plaques. A travers son histoire et ses expériences, découvrez comment elle a su transformer cette épreuve en créant un blog : Ma vie en Sep 

Transformer la sclérose en plaques : d'une épreuve à un blog

Pouvez-vous nous raconter le jour de votre diagnostic ?

A l'époque, j'ai 28 ans et ma petite fille vient d'avoir huit mois. Le jour du diagnostic, le verdict retentit comme un effroi dans tout mon corps.

De quelle façon la sclérose en plaques a-t-elle altéré votre qualité de vie ?

Elle a changée ma vie toute entière physiquement, moralement. Elle m'a éveillé spirituellement. La Sep m'oblige à m'adapter à plusieurs formes de situations 

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Avez-vécu des événements marquants lors de vos poussées ?

Oui, des poussées brutales, avec perte de la parole, paralysie de mes jambes...

A-t-elle eu un impact sur vos relations avec vos proches ?

Oui, elle a eu un impact, elle m'a fait ouvrir les yeux sur les relations familiales et amicales, certaines personnes manquent d'empathie.

Qu’est-ce que la Sep a changé dans votre rôle de maman ?

Mon rôle de maman s'est construit avec la Sep, ma fille s'est adaptée à tous ces changements et ces hospitalisations. Je profite de chaque moment avec ma fille, je veux toujours devancer les étapes de sa construction car d'un jour à l'autre, j'ai peur de ne pas pouvoir vivre pleinement ces moments.

Pourquoi vous êtes-vous tournée vers l’écriture ? Et qu’est-ce que cela vous apporte ?

L'écriture a toujours été mon échappatoire, elle me délivre de toutes mes émotions et j'ai décidé de enfin les partager pour s'informer et se soutenir

Qu’aimez-vous faire pour vous évader ?  

Je pratique de la relaxation méditation qui me permet de me réconcilier avec mon corps ainsi que du sport pour évacuer mes tensions comme la natation où je retrouve une liberté.

Avez-vous un message à transmettre aux personnes dans la même situation que vous ? 

Oui : ne jamais baisser les bras, certes les épreuves sont dur, mais il faut se relever, prendre soin de soi et s'entourer de personnes bienfaisantes.

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avatar Léa Blaszczynski

Auteur : Léa Blaszczynski, Rédactrice santé, experte en communication

Chez Carenity depuis 2013, la rédaction d’articles santé n’a plus de secrets pour Léa. Elle a une appétence particulière pour les domaines de la psychologie, de la nutrition et de l’activité physique.

Léa est... >> En savoir plus

14 commentaires


Nennette
le 18/01/2018

Bonjour  je m appelle Annick .j ai une sclérose en plaques .j ai des douleurs h 24 .Fatiguée en permanence  bref .Moi c est mes enfants surtout mon petit dernier de 5 ans qui m aide à ne pas sombrer.je ne peux plus faire mon ancien travail car trop physique ,je suis en attente de reclassement mais c est loin d être évident. .j ai 50 ans pas de diplômes  ,grosse galère .De plus il y a deux mois j ai subi une ablation de toutes mes dents car infections en permanences .Je souffr physiquement et psychologiquement. Merci de m avoir lu ,ca m a fait du bien d écrire .Courage a tous 


dan26576
le 26/01/2018

 J'avais pris le traitement fampyra pour l'aide à la marche, mais ce traitement m'avait déclenché une crise d'épilepsie, ce qui est rare, mais pas de chance ça m'était tombé dessus, alors je prends un médicament Keppra 500mg, et ça marche tellement bien que j'ai oublié d'avoir eu une crise d'épilepsie, et la vie continue !


dan26576
le 28/01/2018

Après avoir vu ma dentiste, j'avais compris qu'il faut que je me brosse les dents après chaque repas, donc trois fois par jours, et je me sent bien car on ne se rend pas compte qu'après le repas il y a toujours des restes d'aliments entre les dents, comme ça je me sent bien, pour mon halène pour quand je parle avec des gens, une façon de les respecter.


mnyani77
le 29/03/2018

Bonjour,

Je m'appelle Nadia et on m'a diagnostiqué la SEP RR en février 2008 et à ce moment-là, mes deux garçons avaient 8 et 4 ans. J'ai eu 4 poussées entre décembre 2007 et mars 2008, j'étais paralysée de ma jambe et mon bras gauche. J’étais suivie à la fondation Rothschild. Après 3 bolus, les neurologues ont pris la décision au mois de mars 2008 de me mettre sous tysabri (une perfusion par mois à l’hôpital du jour). C’est un traitement avec des effets secondaires non négligeables (Comme une invalidité très grave, attraper la LUMP, voir même un décès). J’ai dû signer une décharge pour participer au protocole d'essai du tysabri car en France, il est sorti qu'en 2007. A l'époque, j'avais très peur. A chaque perfusion, je me disais, est-ce que ce mois-ci, tout va bien se passer ?

Au bout de ma 14ième perfusion, un neurologue interne m’a annoncé qu’une personne vient de décéder au bout de sa 15ième perfusion, j’avais très peur et j’ai pleuré. Je n’oublierai jamais ce jour-là. Je me posais la question « Est-ce que je continue le traitement ou je l’arrête ? ». La décision était très difficile à prendre car le traitement était très efficace sur mois, j’ai tout récupéré et je n’avais plus de douleurs. Mon neurologue m’a dit que si je l’arrêtais, je risquais de revenir en arrière avec une possibilité d’être sur un fauteuil roulant.

Alors, j’ai pris la décision de continuer le traitement malgré ses effets secondaires mais je ne le regrette pas.

En septembre 2011, j’étais positif au virus JC et après le STAF entre mon neurologue et les neurologues de la fondation Rachilde, ils ont pris la décision d’arrêter le tysabri car j’avais un risque accru d’attraper la LUMP.

En octobre 2011, mon neurologue m’a mis sous betaferon. Aujourd’hui, je marche avec un déambulateur et quand je sors avec ma petite famille, je suis obligée de prendre un fauteuil car je ne peux pas marcher plus de 300m sans me reposer, j’ai beaucoup de mal à utiliser mon bras gauche et j’ai des douleurs 24h sur 24. Je regrette beaucoup le tysabri.

Je prends du Fampyra pour améliorer un peu la marche mais je ne vois pas beaucoup d’amélioration. Je prends également des anxiolytiques et des anti-dépresseurs pour mes douleurs neuropathiques mais c’est très difficile. Je fais une fois par an une cure de 5 perfusions d’anafranil et de quitamine pour mes douleurs. Ça marche plutôt bien mais cela dure 5 à 6 mois après ls douleurs reviennent.

Les épreuves sont très dur mais grâce à mes enfants et à mon chéri, je tiens le coût.


claranora
le 03/04/2018

@aiduba974 @dan26576 

bonjour dan26576

Moi j'ai une Sep, forme progressive et je me demande si l'injection qu'on me fait 1 fois par semaine "Avonex" me sert vraiment à quelque chose ou m'aide vraiment à terminer dans un fauteuille roulant. Ses effet secondaires interminables prennent une grande partie de la semaine sauf trois jours (courbatures, douleurs au genoux, des idées néfastes, difficultés de marcher).

Mon bien être se résume à écouter de la musique, bouquiner, et faire des jeux comme sodoku, mots croisés ect....  courage à vous !

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