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Phobie sociale - Anxiété sociale - Personnalité évitante
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COUPDECOEUR
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Bonjour je voudrais discuter avec une personne qui soufre d'angoisses !
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Brenda71
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Brenda71
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@COUPDECOEUR
C'est pas facile.
Peut-être pourrais tu donner des précisions sur son trait de personnalité?
Il y a des gens comme lui dans ma famille et je les fuis.
J' ai eu des troubles de Sommeil que j' ai soignés avec de la melatonine. Donc les angoisses et attaques de panique ont diminué.
La solitude n'arrange rien.
Courage.
Je reprends mon travail aujourd'hui avec des personnes toxiques.
COUPDECOEUR
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@Brenda71 Moi aussi j'ai pis de la mélatonine 1/2 comprimé je dormais 2h !
Brenda71
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Brenda71
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@COUPDECOEUR
A chacun son cachet on!
Brenda71
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Je suis une personne évitante depuis l'enfance. Il faut dire que les enfants entre eux ne sont pas gentils dès lors qu'il existe une différence. Plus tard des schémas se sont reproduits. Les Adultes ne sont guère mieux entre eux dans le monde du travail.
Alors je veux expliquer à tout ceux et celles qui ont peur du jugement des autres, aux timides et aux hypersensibles, qu'il est possible d'avancer dans la vie et de se fondre dans la masse.
Les personnes évitantes sont justement très sociables.
Aujourd'hui, j' évite certaines personnes. Je suis mon instinct.
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Parc_oriental_34
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Parc_oriental_34
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C'était un jour d'automne, j'avais du mal à trouver le sommeil, et je sentais que ça n'allait pas, j'avais du mal à repirer, je ventilais; je me sentais oppressée, j'ai fais des recherches dans des magazines de santé, à la bibliothèque de mon quartier, j'ai pu mettre un nom sur ce trouble, soit la spasmophillie ou sydrome d'hyperventilation. A l'époque, j'avais 17.5 ans et je ne pouvais me confier à personne surtout pas à ma famille qui me stigmatisait; je me sentais pas à ma place, mais rejettée, un mal-être, une souffrance commençait se larver. Puis j'ai beaucoup souffert de la séparation de mes parents à mes 12.5 ans. Et tout à commencer, en primaire, où j'ai eu un conflit avec une élève. Puis, il y a eu la rentrée au collège où je voulais pas aller mais suivre ma meilleure amie. Puis j'ai souffert de phobie sociale et beaucoup du trouble d'anxiété car à l'école je n'avais pas d'amis, en plus de nature très timide et très complexée ça favorisait pas les échanges. Puis tout le collège jusqu'au lycée et après pour l'obtention du Daeu (=l'équivalent Bac), donc de mes 10 ans à mes 25ans , j'ai subi du harcèlement scolaire, alors s'est installés les angoisses, les troubles d'anxiété, le manque de confiance et de dévalorisation, la peur au ventre, les troubles alimentaires et les troubles du sommeil, l'angoisse d'aller vers les autres et la peur du regard des autres, et violences envers moi.. Et aujourd'hui j'ai encore ces troubles d'anxiété, j' ai été stigmatisée de folle et on m'a obligé à prendre un traitement sans vrai diagnostics, des medoc forts via teralithe pour la bipolarité que je n'ai pas. Je me suis bataillée mais personne ne me croit dans le corps médical et même ma famille dont je n'ai jamais eu de soutien mais qui m'a toujours rabaissé, malmené, trainée dans la boue.
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Brenda71
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Brenda71
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@Parc_oriental_34
Voici une bien triste histoire. Tu as tenue bon .
J' ai perdu de vue des personnes qui se disaient "être mes amies".
Parc_oriental_34
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Parc_oriental_34
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@Brenda71 Bonjour,
J'ai eu un faux diagnostic , on m'a stigmatisée de patient bipolaire,stade1 depuis mes 17.5ans.
Sauf que tout était faux; l'équipe soignante, a prit à part ma famille (frère et mère) en soutenant qu'ils devaient me placer en HDT (hospitalisation à la demande d'un tiers). J'ai eu le droit aux piqures intra-veineuse dans muscle fessier droit lequel a subi donc des traumatismes et donc reste sensible (pour la course, la marche..) et aussi les entraves alors que je ne me débattais même pas.
C'est pourquoi avec ma famille c'est difficile comme sur un fil de communiquer et j'ai des rancoeurs, j'ai pardonné à moitié pour pouvoir avancer, mais je pardonne par tout ça serait trop, facile, car quand on a vécu les traumatismes c'est au plus profond de nous, c'est dans les abymes de notre corps et de notre fors-intérieur, c'est ancré en soi, on l'a vécu.
Alors quand ma famille minimise les choses ça me saoûle car ils sont pas à ma place,, comment peuvent-ils juger, j'ai l'impression qu'ils passent à côté de ma vie, comme si j'étais transparente, Ils ne s'intéressent pas à moi, comme si j'étais invisible, ils me traitent comme une malade, une petite fille, je vais tâche sur leur tableau, et je ne rentre pas dans le moule, je dis ce que je pense, et ça, ça les emmerde vraiment.
Mais je ne veux pas faire semblant d'être quelqu'un d'autre et rentrer dans leur case bien confortable. et je veux pas sauver les apparences.
Soit on m'accepte comme je suis sans filtres, soit ils m'oublient. Je reviens de loin, et la vie passe vite car je ne veux plus perdre de temps et à essayer de faire plaisir à tel personne en me perdant moi-même , je veux rester ce que je suis, moi-même, et tant pis si ça plait pas; et rester à l'écoute de soi-même.
Donc pour revenir à nos moutons, les flics, les gendarmes, le voisinage, ma famille m'ont placé en HDT plusieurs fois à mon insu, par le biais de bavures, alors que ne suis pas bipolaire stade1, mais j'ai différents troubles dont le trouble anxieux, l'agoraphobie dont la phobie sociale et l'hyper sensibilité, émotivité.
Je subis encore leurs griefs comme si j'étais enfermée au quotidien, dans une prison mentale; et que je fais tout pour en sortir de cette case, chaque jour, mais seule contre tous, c'est pas facile, on se bataille encore plus fort.
En plus on m'empêche de voir mon petit copain, et on lui a pas dit tout ce que j'avais traversé. "La vie n'est pas un long fleuve tranquille".
Mais je tiens bon, je résiste. Une porte va peut-être s'ouvrir, et sur mon chemin, une lueur d'espoir,
L'espoir fait vivre.
Prends soin de toi, Courage.
Brenda71
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Brenda71
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Ami
@Parc_oriental_34
Je te réponds car je me reconnais dans tes phrases ...
Se sentir invisible.
Cela me fait penser à ma hiérarchie . Bosser, bosser pour une hiérarchie non reconnaissante.
C'est dur. Des chefs qui monopolisent la conversation avec des écrans de fumée ! Tu vois, j' ai refere a son supérieur, estimant que ce supérieur exagérait.
Si la communication est difficile avec ta famille, il vaut mieux s'en éloigner. Mettre une barrière.Passes à autre chose. Si tu peux. Tu n' as pas besoin d' elle pour te soigner?
Tu ne partages pas leur diagnostic, c'est ton droit.
Tu peux garder des griefs mais ranges-les dans un tiroir, c'est nécessaire pour avancer.
Les problèmes familiaux ne font pas "bon ménage" avec la santé, le travail et le couple.
Ne cherches pas à te faire comprendre. Je connais ce genre de situation. C'est comme parlé à un mur.
Récupères ton petit-ami et protèges ton couple.
Tu peux avoir recours à un médiateur qui fera le lien entre toi et ta famille.
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Bonjour,
Née en 1982, je souffre de troubles anxieux généralisés (TAG), de Troubles de l'humeur (dysthymie, avec évolution dépressive chronique) et d'un important trouble d'anxiété sociale évoluant de la personnalité évitante ("je asociale, inadaptée, je suis comme ça et je m'adapte") à la phobie sociale invalidante ("j'ai peur de toutes les situations m'exposant au regard des aux autres et je suis en grande souffrance, je voudrais changer mais j'ai peur, je suis nulle etc".
Le trouble de la Personnalité évitante est une sorte de sentiment diffus de ne pas être "adapté" à la société, pas "à la hauteur" des attentes de celle-ci. On est "hypersensible". Ce trouble conduit souvent à éviter les situations impliquant éventuellement le risque d'être critiqué ou évalué par autrui (on pense que ça sera de toute façon négatif, alors à quoi bon?). On est réticent à nouer des relations avec d'autres personnes, à moins d'être sûr et certain de ne pas être rejeté (preuves difficiles à trouver, même auprès de sa propre famille). On a tellement peur d'avoir honte! Ou d'être ridicule... ou les deux.
On est donc anxieux face aux autres et on se replie sur soi, tout en trouvant de "bonnes" raisons à ça. Parce que le principal trait de ce trouble c'est qu'on pense qu'on est "comme ça", que c'est dans notre personnalité et qu'on ne pourra rien y changer. Du coup ça limite l'accès aux soins, même s'il existe une souffrance psychique marquée. Et même le patient n'abordera pas ses ressentis face aux thérapeutes, justement de peur d'être ridicule ou "faible" etc.
Quand on souffre de trouble de la personnalité évitante, on considère souvent que notre douleur psychique vient des autres, du monde, du "système". On essaye de rationaliser ses réactions anxieuses aux situations sociales. Et comme la souffrance vient de la vie qui nous est extérieure, et bien on l'évite. Du coup on reste à un niveau d'anxiété supportable, voire inexistant, juste parce que on évite tout ce qui serait susceptible d'entraîner de l'anxiété. Mais ce n'est pas conscient.
♦♦♦
Quand on commence à prendre conscience des choses, du fait que cette souffrance est "anormale" et qu'on souhaite changer, on entre dans l'anxiété sociale (tolérable) voire le trouble Phobie sociale.
Le trouble de la personnalité Phobie sociale se manifeste par des troubles anxieux sévères lorsque le sujet est confronté à une situation sociale voire potentiellement sociale. Le sujet est parfaitement conscient de l'aspect irrationnel et disproportionné de son angoisse face à la situation, mais c'est plus fort que lui. Il a conscient d'être malade et voudrait cesser de souffrir. Souvent il a des comportements d'évitement (conscients) des situations anxiogènes et parfois il parvient à mettre en place des attitudes de contournement (se faire accompagner, n'aller que dans des endroits "connus", etc).
C'est une maladie très dure, très invalidante.
J'ai longtemps oscillé entre la personnalité évitante et la phobie sociale. C'est à dire choisir de vivre dans le déni ou bien regarder la vérité en face et accepter de me faire aider (quelle horreur!!! quelle honte!!!).
Il y a maintenant cinq ans, après avoir vus se succéder les uns après les autres des psys (psychologues, psychiatres, pédopsychiatres, infirmières scolaires etc...) qui ne me comprenaient pas, années après années... c'est mon médecin généraliste qui a posé le diagnostic.
Plusieurs psychiatres ont confirmé, tests à l'appui, la maladie.
Je ne peux pas la détailler dans un seul billet.
L'excellent site Internet AnxiétéSociale en donne une description très détaillée.
♦♦♦
En ce qui me concerne je souffre à la fois d'anxiété d’interaction et d'anxiété de performance. C'est très douloureux psychiquement et physiquement. La phobie sociale entraîne des troubles anxieux généralisés, qui provoquent eux-mêmes des somatisations diverses.
Bref.
Je souffre de phobie sociale invalidante.