" Mémoires en cavale du p'tit homme "

son grain de sel au milieu du banc de sardines!!!!! Il s'amusait comme un fou poussant des petits cris et faisant la pirouette; les enfants étaient au septième ciel, jamais ils n'avaient vu un dauphin d'aussi près...

Le  banc de sardines se dispersa et le dauphin nous suivit un bon moment, il avait des reflets bleutés, des petits yeux ronds  et il semblait nous sourire, il fut notre compagnon de route pendant la traversée. Les enfants s'en souviennent encore, ils avaient écrit un carnet de bord où ils parlaient de lui.

L'Ytinerac prenait de la vitesse.....

pour rejoindre une île pour une petite escale car toutes ces émotions nous avez donné l'envie de nous poser pour deux trois jours pour faire des achats, car on arrivait en fin de stock et Tom était un véritable ogre et nous n'avions pas envie d'être dévorés par lui même si certaines se seraient bien laissées tenter!!!!!

Tom mit plus de temps que prévu pour accoster car la météo mettais son grain de sel comme si elle voulait empêcher Tom de se poser à cet endroit............

Pourquoi, il était loin de tout et rien ne pouvait le retrouver dans ce coin perdu!

...quant à Toby, qu'on n'avait pas vu depuis le départ de Saint Nazaire, terré qu'il était au fond de la soute, pointa enfin son nez sur le pont, sa truffe plus exactement.

"Et alors Toby, qu'as tu senti de si bon pour sortir de ton trou? " lui dit Marjo

"Je pense que c'est l'odeur du camembert que j'ai sorti du réfrigérateur qui l'a attiré, ou alors une envie pressante car...!" répondit Mathou

Elle n'avait pas fini sa phrase que mon coquin de Toby se mit à lever la...

patte pour satisfaire une envie si pressante qu'il ne pût se retenir, à la grande stupéfaction de tous, l'envie eut raison de lui.

l'odeur du camembert fut noyée dans un mélange d'urine chaude, mon Toby finissant son méfait quittait la pièce la tête basse et la queue entre les pattes conscient d'avoir fait une grosse bêtise. Nous nous regardâmes tous ébahis et un fou rire général s'ensuit. Dieu qu'il était bon de rire . Il y avait bien longtemps que cela ne nous été arrivés. Conscient de ne envie de vivre à fond, nous rejoignîmes le pont supérieur pour voir.......

une grosse baleine qui faisait des remous qui secouaient le bateau et qui déclencha des hauts le coeur chez tous le monde mis à par Tom et Toby qui eux avaient le pied marin. Ils se marraient bien les deux larrons!!!!!!!

Lorsqu'elle décida de partir un peu plus loin, Tom nous expliqua que nous ne pourrions pas accoster sur cette île car il avait comme un pressentiment. Il se rappelait les signes, la houle, la tempête enfin il ne voulait pas prendre le risque de commettre une erreur, pas maintenant que tout le monde avait trouvé sa place sur l'Ytinérac et qu'une certaine sérénité se dégageait dans l'air.

Mais.................

Les habitants de l'Ile nous recûmes à grands cris de joie, la musique battait son plein, et ça sentait le poisson grillé, ils nous invitèrent à danser autour du feu, et dans cette ambiance de joie, chacun de nous ressentit comme si notre coeur se gonflait d'oxygène, on chantait, on riait, et le monde était facile. Mais soudain, qui surgit par delà les arbustes M............

Marjo qui voulut faire une blague, pas très bien perçue sur le moment car elle avait cassé l'euphorie qui s'était emparé de nous.

Elle se rendit compte de sa bavure car un silence lourd et pesant planait au dessus de nos têtes.

Tom qui courait habituellement dans tous les sens avait également stoppé son va et vient.

Le grand chef s’avançât vers Marjo d'un pas décidé et leva le bras pour... 

poser sa main sur son épaule. Il lui dit "ici, le respect s'impose, nous t offrons l'hospitalité, ne fais pas peur aux enfants en te cachant derrière l'arbuste! sur cette ile chacun sait tout l'un de l'autre cela est notre force"....TOM est un aventurier, il sait de quoi je parle, toi tu n'as pas beaucoup voyage à ce que j'en vois, tu apprendras à connaitre des peuples différents et embrasser leurs coutumes"             Marjorie n'en menait pas large, les enfants commencaient à tomber de sommeil ils avaient fait un oreiller avec le sable s'étaient recouverts de branchages TOM décida que nous allions rentrer  sur le bateau.

Mais "mer nature" en avait décidé autrement, le vent se mit à souffler dans les palmiers avec une force incroyable; nous................

... ne savions plus que faire vu la violence du vent, rester sur le sable au risque qu'un palmier s'écrase sur nous, ou regagner le bateau en croisant les doigts pour qu'il ne s'échoue pas sur les rochers pendant notre sommeil.

"Tom, Tom... attends Tom, j'ai une idée!" criait Mathou dans ce vacarme

"Non, non, allons-y, je me méfie de ses idées!" me dit Martine

"Je t'en prie, écoutons ta fille, peut-être est-ce elle qui va nous...

sauver de cet ouragan !

Nous nous serrames les uns contre les autres, avancant lentement, poussés par les bourrasques.

Le vent faisait tournoyer  les feuilles tombées au sol, une pluie fine commença à tomber si bien que plus le temps passait plus elle devenait un rideau de pluie et ralentissait nos pas. Nous nous accrochions les uns aux autres désireux d'arriver tous ensemble au point donné. Enfin, nous aperçumes avec soulagement la petite hutte cachée dans les branchages. Ouf nous............