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Don d’organes : un geste qui peut changer des vies

Publié le 17 oct. 2025 • Par Candice Salomé

Le don d’organes est bien plus qu’un simple acte médical : c’est un geste de solidarité capable de sauver des vies et d’offrir une seconde chance à des milliers de patients en attente de transplantation d’organes. 

Pourtant, malgré son importance, beaucoup de questions demeurent : comment devenir donneur ? Quels organes et tissus peuvent être donnés ? Quelles sont les différences entre don vivant et don post-mortem ? 

Cet article vous guide pas à pas pour comprendre le processus de don d’organes en France, le rôle des receveurs et donneurs, et les enjeux de cette démarche essentielle. 

Don d’organes : un geste qui peut changer des vies

Qu’est-ce que le don d’organes ? 

Définition et objectifs du don d’organes 

Le don d’organes est un geste de solidarité qui permet de sauver des vies en offrant à des patients en attente de transplantation d’organes une seconde chance. Ce processus consiste à prélever un ou plusieurs organes ou tissus d’un donneur pour les transférer à un receveur, dans le but de restaurer une fonction vitale ou améliorer significativement la qualité de vie. Le don d’organes repose sur le principe du consentement et vise à répondre à un besoin médical urgent. 

Don vivant vs don post-mortem 

Il existe deux grandes formes de don : le don vivant et le don post-mortem

  • Le don vivant implique qu’une personne saine donne un organe ou une partie d’organe, comme une greffe de rein ou, plus rarement, une greffe de foie, à un proche ou à un patient compatible. 
  • Le don post-mortem intervient après le décès du donneur, lorsque ses organes peuvent être utilisés pour sauver plusieurs vies. Cette forme de don permet de réaliser des greffes de cœur, poumon, foie, rein ou pancréas

Organes et tissus concernés par le don 

Le don d’organes et tissus couvre une grande variété d’éléments corporels. Parmi les plus courants : 

  • Cœur : pour les patients atteints d’insuffisance cardiaque sévère 
  • Poumon : pour les maladies respiratoires terminales 
  • Foie : pour les cirrhoses ou insuffisances hépatiques 
  • Rein : pour les patients en insuffisance rénale 
  • Tissus : cornées, peau, os, valves cardiaques et vaisseaux sanguins 

Comment devenir donneur d’organes en France ? 

Inscription, déclaration de volonté et cadre légal 

En France, le don d’organes post-mortem est encadré par la loi bioéthique et supervisé par l’Agence de la biomédecine. Selon le principe du consentement présumé, tout Français majeur est considéré comme donneur potentiel, sauf s’il s’y oppose de son vivant. Pour informer ses proches et faciliter la prise en compte de sa volonté, il est possible de déclarer explicitement son choix via le registre national des refus ou en portant une carte de donneur. Cette démarche ne modifie pas le principe légal : elle permet simplement de s’assurer que la volonté du futur donneur sera respectée par les équipes médicales et par la famille au moment opportun. 

Centres de greffe et suivi médical en France 

La transplantation en hôpital français se fait dans des centres de greffe à Paris, Lyon, Marseille et dans d’autres villes. Les patients sont inscrits sur une liste d’attente, où ils sont suivis et évalués régulièrement pour assurer la compatibilité et la sécurité de l’opération

Le processus de transplantation d’organes 

Étapes de la transplantation 

Le processus de transplantation comporte plusieurs étapes : identification du donneur, prélèvement des organes, compatibilité avec le receveur, chirurgie et suivi post-opératoire. Les greffes de rein, foie, cœur ou poumon suivent un protocole strict pour maximiser les chances de succès. 

Critères d’éligibilité pour les donneurs et receveurs 

L’éligibilité au don d’organes dépend de facteurs médicaux, d’âge et de compatibilité. Les receveurs figurent sur une liste d’attente greffe, mise à jour selon l’urgence et l’adéquation avec les organes disponibles

Suivi après la greffe et vie quotidienne 

La vie après la greffe nécessite un suivi médical régulier, un traitement immunosuppresseur et une adaptation du mode de vie. Le soutien aux familles des donneurs est également essentiel, car le processus émotionnel peut être intense. 

À retenir ! 

  • Le don d’organes permet de sauver des vies et d’améliorer la qualité de vie des patients en attente de greffe. 
  • Il existe deux formes principales : le don vivant et le don post-mortem. 
  • Les organes et tissus concernés incluent le cœur, poumon, foie, rein, ainsi que les cornées, peau, os et valves cardiaques. 
  • Pour devenir donneur en France, il suffit de déclarer sa volonté via une carte de donneur ou le registre national. 
  • La loi bioéthique et l’Agence de la biomédecine encadrent le don pour garantir sécurité et respect du consentement. 
  • La transplantation implique un processus précis : identification du donneur, compatibilité, chirurgie et suivi post-opératoire. 

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avatar Candice Salomé

Auteur : Candice Salomé, Rédactrice Santé

Créatrice de contenus chez Carenity, Candice est spécialisée dans la rédaction d’articles santé. Elle a une appétence particulière pour les domaines de la psychologie, du bien-être et du sport.

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3 commentaires


samege
le 17/10/2025

Ma maman a reçu un foie en 2016 , ça lui a sauvé la vie

Le parcours est long et les proches doivent être présents pour les malades même si pour eux le parcours est difficile aussi émotionnellement car beaucoup de joie mélangée à de la crainte


SAW1967 • Membre Ambassadeur
le 17/10/2025

Ça part d'une bonne idée qui est de sauver des vies, ainsi depuis 1967, il à été décidé qu'une personne qui avait un electroencephalogramme plat était considérée comme cliniquement morte,ainsi il est possible de se servir en organes pour sauver des vies.

Sauf que depuis, il à été démontré, que parfois il y avait une sorte de conscience, c'est pourquoi, j'ai fait savoir sur le registre dédié, que je n'étais pas donneur, quoi qu'il n'y ait sans doute rien à prendre sur moi.

A mon goût, je serais plus pour des pièces de rechange en robotique, ou si vraiment ce n'est pas possible, sur ces pauvres animaux condamnés à la boucherie, mais jamais d'homme à homme dans le doute, à part pour les dons que l'on peux faire de son vivant


12byron • Membre Ambassadeur
le 17/10/2025

Je suis greffée depuis 2012, je vais bien de ce coté, et pourtant!

J'ai appris depuis peu certaines circonstances dans lesquelles sont récupérés les organes, Simone Veil qui a autorisé cela, et d'autres que je ne nommerais pas.

Je sais que la France- les chirurgiens français, ont refusé cela, mais ça secoue

oui pour le don propre

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