Alimentation et spondylarthrite

Oh que oui ,Geckette ! assez de prise de tete comme ça !

Vous êtes marrants vous, mais moi j'ai pas souvent faim....

Et le peu que je mange me suffit.

On peut se faire plaisir tout en évitant de manger n'importe quoi. J'entends par là, la nourriture industrielle, les légumes gavés de pesticides, etc.

Pour ma part je suis un régime sans gluten, sans lait et sans sucres. Depuis, je ne consomme quasiment plus d'anti-inflammatoires.

Le but étant de retrouver un équilibre acido-basique au niveau du corps. Renseignez-vous sur le rôle du microbiote.

Il apparaît prépondérant pour nous SPA, d'avoir un système immunitaire au top et de ne pas surcharger le foie (Des cures de détox peuvent être envisagées notamment avec des ampoules de radis noir/ artichauts). Cela passe par une bonne alimentation et une bonne hygiène de vie. En acceptant d'éventuels écarts le w-e.

Concernant l'absence de sucre, le but est d'affaiblir les cellules s'attaquant à votre organisme.

On passe bien évidemment + de temps en cuisine. Mais il faut savoir ce qu'on veut. Je pense que le jeu en vaut la chandelle. 

Cela développe toute une réflexion générale que ce soit sur l'alimentation, la profusion des médicaments et le business pharmaceutique, les enjeux politiques, etc.

Il existe bien d'autres voies qui peuvent nous aider et  qu'on veut nous faire croire inutiles. Car en rentrant dans le " tout médicament ", nous sommes rentables !

L'exemple de la médecine chinoise, non remboursée, des homéopathes qu'on fait passer pour des charlatans, du dénigrement du sans gluten qu'on va vous faire passer pour une mode. Et j'en passe.

Alors certes, c'est compliqué pour nous tous de s'y retrouver et je comprends l'exaspération de certains qu disent en avoir marre d'avoir mal et donc se "font plaisir" par la nourriture. Mais je vous l'assure, je me fais plaisir et je ne consomme tout simplement pas certaines choses. Car je sais qu'elles vont me faire mal.

Je pourrais développer encore et encore mais ça risque d'être long ! Mais de grâce, ne négligez pas cet aspect de la nutrition et de la SPA. Vous avez le pouvoir d'agir sur quelque chose par vous-même sans avoir à attendre après ces foutus cachets et infiltrations.

Pour ma part j'ai commencé par tout changer dans mes placards et petit à petit, sans trop m'en rendre compte la consommation d'anti inf a diminué.

J'en profite d'ailleurs pour mettre en avant les recherches du Dr Donatini sur l'importance de l'alimentation et le rôle du microbiote. 

Pour ceux qui ont la chance d'habiter dans l'est de la France ( vers Reims il me semble), je leur conseille vivement de prendre rdv avec lui. J'habite dans le Sud et je voulais quand même prendre rdv, sauf qu'il y avait 1 an d'attente !

Il a quand même des émissaires dans le reste de la France et j'ai réussi à trouver des médecins plus proches de chez moi qui s'appuient sur ses travaux. 

Il y a une batterie de test à effectuer tels que :

- test des échanges gazeux au sein de l'organisme. 

- échographie abdominale pour vérifier le fonctionnement de l'intestin.

En fonction des résultats, on vous indique la marche à suivre. 

Bonjour

L'approche du Dr Seignalet repose sur une vision très différente de la majorité de ses confrères, ce qui explique qu'il soit aussi controversé .

Il disait que dans le cas d'une maladie auto-immune, on considérait que le système immunitaire était dysfonctionnel, qu'il s'attaquait à ses propres tissus, auquel cas, il fallait agir sur la réponse immunitaire en la réduisant. Lui, a émis une autre hypothèse : celle d'une réponse dirigée contre des peptides d'origine bactérienne provenant du tractus digestif. Aujourd'hui, on découvre le rôle du biotope intestinal, le ventre comme étant notre 2ème cerveau (entérique) et ses implications. Cela laisse penser qu'il avait vu juste mais était trop avant-gardiste, donc incompris et injustement dénigré.

Son régime repose sur la restauration de l'intégrité du système digestif et enzymatique, et ceci sur une durée, le rééquilibrage se fait lentement.

Je l'ai tenté, 1 an en faisant souvent des écarts, et peu d'améliorations, puis 1 an en étant plus vigilant, j'ai obtenu des améliorations sur la sphère digestive et surtout cognitive (je me sentais mieux, plus apte à penser normalement). Les douleurs ont sensiblement diminué sans arriver à un niveau acceptable. Sur une SPA.

Et puis sous la pression des gens qui croient que c'est n'importe quoi et que la contrainte alimentaire exclue socialement, je l'ai abandonné. Mes douleurs se sont amplifiées.

Je vais m'y remettre car je sais que j'ai été amélioré, je veux savoir si sur une durée plus importante, le bénéfice peut l'être aussi, et je me moque de ce que les gens pensent.

@jrsard72 je suis atteinte de spondylarthrite et l'on ma demander de suivre un régime alimentaire sans lactose ni gluten avec certaine huile interdite aussi j'ai constater beaucoup moins de problème digestif quand au douleur toujours pressente mais je continue se régime car j,ai vraiment gagner en confort digestif  

Bonsoir à tous ! Pour ma part j'ai mis de côté le lait, je prends que du fromage sinon ce sont des yaourts à la chèvre et du lait d'avoine. Le lait intensifie fortement mes douleurs.

Je viens de lire les infos que donne  @delpiero et je me permet de replacer le lien suivant dans cette rubrique, je partage tes convictions. L'article est super intéressant.

http://www.vislavie.lu/2014/02/14/nos-bacteries-intestinales-controlent-elles-nos-envies/

Il y a à mon sens 2 manières d'aborder la maladie :

Soit on considère qu'elle est inéluctable, on a le mauvais gène, on est malchanceux, on en est victime, ou pire, on s'identifie à elle. A ce moment là, notre seule alternative est de s'en remettre aux médecins qui soit dit en passant, nous évincent de la capacité à choisir une stratégie, nous subissons les essais thérapeutiques avec leur lot d'incertitudes et de conséquences. Dans ce cas, nous sommes vus comme des symptômes qu'il faut réduire, pas très glamour quand même. Je ne dis pas que c'est inutile, je dis que c'est insuffisant.

Soit on considère que les dits symptômes sont l'expression d'un déséquilibre (catabolisme supérieur à anabolisme) et on cherche des stratégies sur la base de connaissances empiriques (elles existent, il suffit de les chercher, cela demande juste de remettre en question ce que l'on croit savoir, et honnêtement, pour ma part, je crois que si j'en suis là, c'est que je n'ai pas respecté mes besoins biologiques, la maladie n'étant que l'expression de mon ignorance et je ne demande qu'à apprendre). A partir de cette position, nous faisons le choix d'expérimenter telle ou telle méthode et d'observer ce qui se passe, on est acteur du combat, et ce combat, c'est celui de mieux nous connaître au travers de l'expérience, savoir ce qui améliore et ce qui dégrade. C'est une approche pragmatique.

Je n'ai pas de solution prête à l'emploi, j'ai une multitude de pistes à explorer, et même si la maladie a évolué, je me dis : un pas après l'autre, le retour à la santé est la somme des petites améliorations mises bout à bout.

Bonne journée

J'ai pour ma part tenté le régime Seignalet, à deux reprises, pendant deux ans et de façon très rigoureuse. A part me couper un peu plus de mes amis et de ma famille et leur compliquer la tâche, perdre des kilos que je n'avais pas et le peu d'appétit que j'ai entre deux crises, échec total...par contre, j'évite les laitages (même la médecine tradi le recommande), je mange sainement et je me fais PLAISIR! Après, chacun a le droit de faire ses expériences, je suis moi-même toujours à la recherche d'un peu plus de confort de vie, c'est important.

bonjour , pour moi j ai réduit le gluten ( moins de douleur abdominale ) , j ai supprimé le fromage ..et je fais attention aux viandes rouge 

je ne me prive pas mais j essaye de gérer mes crises de cette façon et franchement en 3 mois j ai vu des changements assez important dans mes douleurs , plus aucune diarrhée depuis l arrêt de tout ça  ..après c est peu être dans ma téte comme me le dirons certain mais l important c est que je me sente mieux !