acouphènes

Bonjour Matinclair,

Pour moins entendre les acouphènes, il faut éviter de rester dans le silence. Moins il y a de bruit autour, plus on les entends. On ne peut rien y faire, alors passer son temps à y penser leur donne toute la place et ça devient insupportable.

Quand on est concentré sur quelque chose, on les entend moins parce qu'on n'y pense pas. Chaque fois que je lis un post à ce sujet, j'y pense forcément et ça me vrille la tête. Heureusement, je vais vite passer à autre chose et je n'y ferai plus attention.

Si tu peux mettre une musique en sourdine chez toi, ça ira déjà mieux.

Francine

merçi pour tes conseils scoobidoo :) je vais faire comme çà 

Bonjour à tous,

il ya quatre ans j’ai été opéré d’un neurinome de l’acoustique par un neurologue et un chirurgien O.R.L , depuis j’ai des acouphènes jour et nuit.
Au départ, j’entendais un sifflement dans l’oreille gauche alors que mon nerf auditif de ce côté avait été sectionné lors de l’opération, (je suis donc aujourd’hui complètement sourd de cette oreille). Ce sifflement est un bruit similaire à celui de la sortie d’un concert ou comme celui que l’on entend après une forte explosion. Je me suis très vite adapté à cet acouphène, je me demander même pourquoi certains trouver ça impossible à gérer.

Par la suite, j’ai eu une otite aux deux oreilles ce qui m’a rendu pratiquement sourd. Une fois guéri avec un traitement à la cortisone, un nouvel acouphène s’est installé en permanence. Celui-ci résonne dans ma tête parfois comme un moteur d’avion à hélice et d’autres fois il ressemble plutôt à une tronçonneuse qui couperait un arbre sans fin.
Dans la journée je le gère assez bien car le bruit autour de moi l’atténue mais lorsque je rentre chez moi, impossible de rester dans le silence, c’est un bruit qui peut franchement rendre dingue sans parler du coucher qui est très vite devenue un problème angoissant.
Le chirurgien ORL qui m’a opéré et un autres médecins O.R.L m’ont proposés les solutions de l’appareillage et des médicaments classiques; somnifères, tranquillisants et compagnie que je ne supporte absolument pas. Je n’ai pas encore essayé l’ appareillage car les bruits blancs m’épuise, j’en ai tellement entendu qu’ils sont devenus presque aussi dérangeant que mes acouphènes.

Au début , je m’en plaignais beaucoup à mon entourage , mais depuis un bon moment je ne dis plus rien à personne car l’apitoiement me conduisait à une déprime certaine. Le seul conseil que je peux donner à ceux qui souffrent de cette maladie est de garder le moral et surtout un niveau d’énergie élevée.
Mes acouphènes deviennent vraiment insupportable quand je suis fatigué, stressée, lorsque je m’engage dans des projets compliqués, lorsque je fréquente des personnes qui pompent mon énergie ou toute démarche qui pourrait me déstabiliser.

cette maladie m’apprend a gérer ma vie dans le calme, le détachement, à éviter le stress, à me relaxer le plus souvent possible par la respiration et a refuser toute prise de tête supplémentaire… j’ai dû bouleverser complètement l’organisation de ma vie, mais ce n’est pas pour autant que tous mes jours sont rose. Mon seul espoir à présent est que ce son dans ma tête reste stable et surtout qu’il n’empire pas, à défaut de ne pas pouvoir me guérir.