Causes et facteurs de risque de la maladie d'Alzheimer

On ne connaît pas la cause de départ de la maladie d’Alzheimer. Cependant, on arrive à identifier son mécanisme.
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Aujourd’hui, les chercheurs pensent que cette pathologie apparaît après conjonction de facteurs génétiques, environnementaux et d’un certain mode de vie. Des neurones sont détruits (causant une atrophie du cerveau), les connexions entre les cellules nerveuses sont réduites, mais on ne sait pas pourquoi ces phénomènes se produisent. Cette destruction de neurones est causée par une trop grande synthèse de la protéine bêta-amyloïde.

Des facteurs de risque ont été identifiés comme favorisants la survenue de cette pathologie :
- L’âge est le facteur de risque principal de la maladie d’Alzheimer. Une fois les 65 ans atteints, le risque d’être atteint de la maladie d’Alzheimer double tous les 5 ans.

- Antécédents familiaux : Le risque d’être atteint est plus grand lorsqu’un parent proche est touché par la maladie, sans que cela soit héréditaire : il existe environ 10% de formes familiales de la maladie d’Alzheimer. Celles-ci sont dues à des mutations de trois gènes. En réalité, il existe très probablement de nombreux gènes qui exercent conjointement une influence sur la survenue de la maladie.

- Les patients qui souffrent d’un déficit cognitif léger sont plus à risque d’évolution vers la maladie d’Alzheimer, bien que celle-ci ne soit pas certaine.

- Tous les facteurs de risque cardiovasculaire sont également des facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer, à savoir l’hypertension artérielle, les accidents vasculaires cérébraux et l’hypercholestérolémie. Ces éléments augmentent également le risque d’un autre type de démence, la démence vasculaire.

- Environnement peu stimulant : Il a été montré que les personnes stimulées socialement et mentalement par leur métier ou par leurs interactions fréquentes avec d’autres personnes étaient à risque plus faible de maladie d’Alzheimer. L’hypothèse est que ces stimulations renforcent les connexions entre neurones, protégeant ainsi du déclin cognitif.

Article rédigé sous la supervison du Dr. Philippe Boulu, neurologue à Paris et praticien hospitalier à l'hôpital Beaujon.

Dernière mise à jour : 05/11/2017

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Qui a revu : Philippe Boulu, Neurologue

Le Docteur Boulu exerce à Paris en tant que neurologue et est praticien hospitalier à Beaujon. Il se consacre en particulier à l’étude du vieillissement cérébral et a écrit un livre intitulé >> En savoir plus

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