Bonjour,
Pour ce qui concerne la précision des IRM : plus il a de tesla et une technologie sodium plutôt que proton, plus l'examen sera long, mais plus précis et significatif il sera.
Ensuite, on peut très bien s'auto-anesthésier par l'habitude.
Et surtout un entrainement volontaire approrié (mail il marche moins bien quand on est atteint de SEP et un antalgique s"impose).
Alors, il faut tout reprendre à zéro de notre entrainement (qui ne vise pas au départ la maitrise de la douleur mais l'état de apix intérieure en toute circonsance et surtout l'accompagnement d'autrui par un développement de l'ampathie non pathologique mais spirituelle saine).
Par exemple malgré ma maladie, je me mets moins souvent en arrêt maladie (depuis mon diagnostic) que mes collègues bien portants dès qu'ils ont un petit bobo.
J'ai connu plus d'arrêt maladie quand je n'étais pas diagnostiquée ni traitée correctement de ce fait.
En effet, l'incertitude engendre (qu'on le reconnaisse ou non - et je dissais non mais lol- l'angoisse physiologique que cela génère augmente la douleur ressentie. Plus on reste cool en cas d'incertitude moins forte est la douleur.
Sujectivité : Dès que j'ai pu mettre un diagnostic et un mécanisme sur mes soucis de santé et les douleurs, ces douleurs sont devenues plus acceptables car mieux gérées et donc mieux vécues.
En effet, j'en souffre moins du fait que je connais leur mécanisme : je me dis que mon cerveau interprète mal une information du fait de ma démyelinisation.
Comme j'en considère ainsi la vacuité, la douleur est subjectivement moins forte car je l'accueille de l'intérieur, plutôt que de la combattre de l'extérieur.
C'est très très subjectif.
On peut ainsi avoir un très forte et profitable réceptivité aux placébos.
C'est de l'autosuggestion.
Il serait très intéressant de pouvoir le mesurer pour trouver un protocole qui ainsi n'aurait pas d'effet secondaire.
Il serait donc encore plus intéressant de pouvoir objectivement mesurer la subjectivité qui fait la douleur ressentie, seule réalité pour le patient.
J'aimerais bien passer un IRM quand je reste dans un état ordinaire de saisie de la douleur à plus ou moins longue distance de ma prochaine dose d'antalgique. Et idem l'osque je suis en état de présence spontanée libre de saisie de la douleur soit concentrée sur une tâche plaisante ou en simple méditation de pleine conscience.
Voilà je postule comme cobaye dès que possible !
Je n'ai pas lu toute les pages de ce sujet, c'est ma réaction à la première.
J'ai personnellement toujours du mal à apprécier la douleur car il y a plusieurs types de douleurs simultanées.
Aussi, je préfère utiliser une carte anatomique colorée avec des couleurs chaudes, des couleurs froides et des symboles sygnifiant : fourmis, piques, carton, chardon, lacération par limaille de fer ou de verre, lacération par lame fine ou grossiere lice ou crantée, coup de poignard, décharhe électrique, électricité continue ou par jets, coup de poings, lancement, tiraillement, étau ou écrasement, ect je ne sais pas laquelle analyser. Mais grace à ma pratique, l'analyse objective elle même chasse la douleur comme un voleur surpris dans le noir qui se tire vite fait avant qu'on l'attrappe (c'est ça savoir qu'un IRM va le chopper lol).
Car toute perception est subjective. Est-ce qu'un IRM sera capable de restituer cette réalité ?
Car si elle n'est pas objective, elle n'en est pas moins réelle si je la ressens et n'arrive plus à la gérer dans le cas de la douleur.
Car certes, on peut être résiliant à la douleur, mais un jour le corps ou le cerveau peut saturer, et là, que fait on ?
On augmente les doses, on fait un bollus en vérifiant si c'est une poussée ou on utilise quatre électrodes avec un boitier blanc ... Les bains froids ou la kryothérapie sèche dans une chambre froide.