Origines psychologiques et spirituelles de la SEP ?

Bonjour,

Je ne viens pas très souvent sur le site, mais je suis toujours très intéressée par les discussions.

Je suis comme beaucoup d'entre vous très sensible aux changements psychologiques. Il est bien sûr que les plaques dans le cerveau ou sur la moelle existent, c'est physique et la recherche trouvera un jour le traitement.

Mais, chaque émotion provoquent une aggravation forte ou non, réversible ou non. Donc pour limiter un peu les dégâts, pour se remettre plus vite, je dois gérer drastiquement mes émotions positives ou non. J'ai l'impression de me concentrer continuellement pour analyser ma vie et ses différents bouleversements.

Au quotidien, ce n'est pas très compliqué. Mais, lorsqu'il s'agit d'un décès d'un proche, ou lorsque mon frère m'a annoncé qu'enfin une petite fille l'attendait pour être adoptée, ça a été incontrôlable.

Je n'ai eu aucun picotements annonciateurs de poussée, aucun autres signes, mais la maladie profite de ma faiblesse et  s'est attaquée à la vue, la marche ... Les soucis existaient déjà, mais d'un coup s'aggravent et deviennent aussi incontrôlables.

La maladie avance, très lentement, mais très sûrement. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'elle est psycho-somatique. Mais il est vraiment essentiel pour moi, de me préserver, être positive sans euphorie et encaisser le négatif en ce disant que la douleur, la tristesse, l'inquiétude vont forcément s'estomper. Toujours rester zen, toujours se projeter au lendemain pour passer plus vite les soucis, toujours prendre les bons moments avec calme ...

Enfin, tout ça c'est plus facile à écrire qu'à faire. Mais vous voyez un peu l'idée !! Alors, je suis convaincue que mon état psychique est un facteur très important dans ma SEP. Çà fait  26 ans que j'ai la SEP, ça se vérifie toujours.

Bises à tous !

MFrance                  tout comme vous ma mère n'a pu etre près de moi lorsque j'étais bebe cause santé je suis allée en nourrice de 2 à 10 ans .J étais  toujours seule puis avec un livre quand j'ai su lire . J'ai toujours eu besoin de ne pas rester seule .A 30ans divorce j'ai été responsable de mes 3 enfants  .Il ychoc a 9 ans j'ai perdu ma 2e fille avait elle       une fillette de 7 ans  JE    l'élève avec mon mari et après ce choc annonce de la sclérose donc je pense aussi que cette maladie est psycho somatique.

@jac22 Bonjour,

Ton message me fais réfléchir depuis que je l'ai lu. Dans le livre que j'ai évoqué, Lise Bourbeau explique que l'abandon se fait toujours en provenance du parent du sexe opposé alors que le rejet se fait par celui du même sexe. et en cela ton expérience correspond (et la mienne aussi). Par contre, dans tout le reste que je connais de l'abandon et dans mes recherches, je pense que cela peut venir des deux. Il est sûr que vu ce que tu décris, la jeunesse de ta mère, il est fort probable qu'elle se soit absentée pour une raison injustifiée ou futile à tes yeux et que tu te sois senti abandonné, et même que ce se soit répété plusieurs fois. Puis ta noyade que tu lui a suggérée, si cela ne t'a pas fait de mal aux trippes seulement pour toi-même en le disant, on dirait bien un manque d'amour envers toi-même. J'imagine aussi la violence mise dans ces propos, là encore cela semble faire partie du vécu des abandonnés devenu hyper-réactifs. Et quand tu dis que depuis son décès tu as pu arrêter de nombreux médicaments, wouahou ! C'est presque une preuve scientifique ! Tu pourrais peut etre creuser tout cela dans des livres et une (sorte de) thérapie nouvelle génération, qui sont plus rapides que les classiques avec psychologues ou psychanalyste (qui te laisse en plan au milieu du chemin sous prétexte que la psychanalyse n'a pas pour but de formater - mais c'est ainsi juste en Europe) et je me demande si cela ferait comme Lisa et que tes symptômes continueraient à diminuer.

C'est vrai que pour moi, les 3 fois où j'ai vu, depuis 2 ans que j'ai été diagnostiquée, mes symptômes augmenter et d'un seul coup, c'etait toujours alors que je passais du temps avec mes parents, que les rencontres se soient bien passées ou non. Alors que depuis le début, preuve encore les 2 IRM de la semaine passée, RIEN NE CHANGE. J'ai 3 lésions inactives et point barre. Sans compter que les deux premières etaient là avant le diagnostique et qu'elles n'avaient jamais créé d'effet. Encore un truc totalement illogique que j'ai remarqué hier : je suis éssoufflée si je cours 5 mètres, juste en traversant la route. Alors que je fais de la muscu en salle depuis 7 mois avec pas mal d'élliptique (25 minutes à vitesse 2 mais je pourrais faire plus si ca ne rallongeait pas d'autant la durée de la séance) et qu'il y a un mois à la visite médicale, le médecin m'a dit que j'avais le rythme cardiaque d'une sportive !! Alors comment puis-je être éssoufflée sur 5 mètres ?? Et puis comme par hazard, à la salle de sport, même si je souffrais juste avant d'y entrer, eh bien 5 minutes après, plus rien, plus de douleurs ! On dirait donc que les preuves scientifiques que donne mon corps disent quelque chose alors que les maux/mots par lesquels il s'exprime disent totalement l'inverse !

Ce week end j'ai appris que la fibromyalgie se déclenchait suite à un traumatisme. C'est une vraie maladie avec de vrais troubles et qui provoque de violentes douleurs. Depuis ca me trotte dans la tête. Hier j'ai eu un déclic. Je marchais et en ressentais les difficultées, fatigue musculaire et douleurs et tout d'un coup j'ai visualisé mes plaques inactives, éteintes, toutes grises, mortes, ne pouvant plus avoir d'effet supplémentaire sur mon corps depuis longtemps (comme j'ai récupéré des effets de ma seule et unique poussée). Et là, j'ai pensé de manière évidente "mais arrête Jessica, il n'y a rien, t'as rien, c'est passé, c'est impossible, c'est éteint. C'est toi qui fais ça", et d'un coup sec les sensations sont parties. Et quand elles sont revenues dans la journée, je l'ai refait, et à chaque fois c'est parti aussi tôt. Hier, j'ai monté sans sourciller, 2 côtes sur lesquelles je ramais la veille encore. Et mes 6 étages à pied, en 2 fois pour que ca reste facile, alors que la veille c'etait encore en 6 fois. Aujourd'hui, pas de fatigue musculaire, pas de douleur, pas de difficulté à la marche.

Bonne journée à tous 

Je vous lis depuis quelques temps et je reste encore sous le choc ce qui me renvoie à l’idée que les vérités ne sont pas toutes faciles à accepter.

Diagnostiquée en Mars dernier, les premières questions de tous les médecins que j’ai rencontré se portées sur le stress. Il m’a été très simple de faire un lien avec mon père pour diverses raisons. Jamais satisfait par personne, toujours très critique ! J’avais choisi de ne pas en tenir compte pendant des années et de m’éloigner gentiment de lui. Mariée depuis bientôt 3 ans et un petit ange de 18 mois, ça devrait être le bonheur que je pense à ces deux moments et pourtant chacun d’eux se rattache à un « caprice » ou une preuve de non respect de sa part. Malgré un mari extrêmement aimant j’ai eu besoin d’une psychologue pour m’aider à voir et accepter tout ça.

je n’ai plus vue mon père pendant quelques temps. Mi janvier je le renvoyais à l’occasion de l’anniversaire de sa mère. Direct des remarques. Le lendemain j’ai cru que ça repartait mais heureusement les symptômes se sont estompés rapidement. J’en ressors un peu agacée mais surtout je me dis que mon traitement fonctionne très bien pour moi et en ayant essayé de viser autant de points que possible de cette maladie multi factorielle eh bien je vois un vrai mieux depuis que j’ai pris mes distances, ne mange plus de gluten et suis plus à l’écoute de mon corps, ma fatigue. Tout cela pour dire que même si ça n’est pas tous les jours faciles, je prends conscience qu’il y a parfois des étapes difficiles à franchir mais qui sont vraiment salvatrices.

courage à tous.

@Krikrj et voilà 😊 et encore un Agent Pathogène de viré !  Et c'est vrai que ça fait du bien. Mais encore une fois, à la fin, il reste plus grand monde mais qu'est ce qu'on est bien 😥 Youpi 😊

Oui comme tu dis!  Je me sens vraiment mieux, entourée de personnes positives et qui ne jugent PAS sans raison.

jenvisage, pour le moment de voir encore mes parents car ils ont tout de même eu une très grande place dans ma vie, peut-être trop ! Pas encore facile pour moi de tout voir clairement. Je ne fais pas de plan et me laisse porter vers ce qui m’apporte du bien être .

@Rachel70 merci à toi, tu pointes exactement ce que je ressens.

@Krikrj je sais ce que c'est, je suis passée par là. Je sais de quoi je parle, Hélas 😕

@Krikrj Bonsoir, je viens de te lire, je voudrai te dire un chose pour avoir eu avec ma mère de grands conflits ,bien que tres fusionnelle .J'en n'ai vraiment souffert, je ne crois pas que l'éloignement physique  face qlq chose car nos parents font partie de nous, je crois. Il faut mettre les pieds dans le plat et ce débarasser de tout maux, car nous en avons déjà un qui s'appelle SEP, nous avons besoin de soutien et surtout nous les femmes de sentir qu'ont comptent. Mais les problèmes avec les  Parents il faut les régler t'en qu'ils sont vivants,car après c'est encore une autre souffrance....je crois qu'il faux parlé, j'espère que tu trouveras le bon chemin, je voulais juste partager avec toi ce qui m'avait sorti de ce conflit avec ma mère. Je te souhaite une bonne soirée, et restons positives .N'oublie pas de sourire 😃 souri souri vraiment 😉😃😇☀ 

@Dalila78 

C’est ce que je fais. J’ai osé dire tout haut ce que je ressentais depuis longtemps sans oser le dire de peur de blesser quelqu’un, de ne plus être aimé je crois. 

Ça n’est pas facile pour eux mais je pense que si je tiens le coup face à eux alors une nouvelle relation avec de nouvelles règles pourrait s’instaurer.

affaire à suivre. Merci à toi.