Les objets connectés peinent à séduire les Français

Plus on est connecté, plus on est dépendant, ne trouvez-vous pas ?.. Or, être "dépendant" est un mot qui fait frémir d'horreur.. Perso, sans parler de l'aspect financier qui est pourtant au centre du sujet, je n'ai rien à faire de toutes ces choses, pas envie de rentrer davantage dans ce système du toujours plus de "besoins créés" dont quasiment personne n'a réellement besoin, véritables mannes financières pour certains.. au contraire, de + en + envie de m'extraire de la technologie que j'ai tendance à considérer comme de l'esclavage qui se rajoute à de l'esclavage, par ex. je n'ai même jamais utilisé un GPS (et je parle en tant qu'ancien informaticien, ha ha..). Vive le jardinage !..

Mais bon, je présume que c'est parce que je ne suis pas né de l'époque..

P.S. : quand on croise, du matin au soir, des milliers de gens le nez dans leur(s) smartphone(s), totalement indifférents à tout ce qui les entoure (le pire que j'ai vu est en Asie), eh bien ça fait peur, et ça fait réfléchir sur l'époque.. on a l'impression de voir des troupeaux de zombies.. quelle tristesse !..

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 @manosuave   ces objets connectés  ( dont je ne veux pas) seraient pour moi comme une entrée par effraction, une intrusion  dans un domaine privé  que je considère chasse gardée . Inutile de vous dire que je n'ai pas de smartphone et que mon modeste portable (qui ne sert qu'à téléphoner) fait se plier de rire ma fille ( informaticienne passionnée). J'ai eu un GPS pendant un temps et .....je m'en suis séparée parce que cette "chose" qui me parlait pendant que je conduisais en écoutant de la musique me dérangeait et ......je finissais par me perdre !  Un comble....

J'ai quand même un petit faible pour l'ordi  et ce, parce qu'il  ouvre sur le monde . En ce sens je vous rejoins @lys222 . C'est quand même un formidable outil anti- isolement et paradoxalement une technologie avancée qui débouche sur l'humain  en favorisant les contacts si on le désire.

Pour l'instant, je m'intéresse à l'intelligence artificielle ( là encore, bien des débats en vue!) et je la crains quelque peu en ce sens que les 3 lois de la robotique d'Isaac Asimov semblent près d'être transgressées( si elles ne le sont pas déjà!).

 Eh bien on pourrait dire pour conclure que, là comme ailleurs, le problème est dans l'excès.. évidemment, pas question de revenir en arrière.. vous savez, je me fais un peu l'avocat du diable, moi-même j'aurais du mal à me passer d'ordi.. mais je me méfie beaucoup des choses censées nous libérer et qui en réalité nous entravent chaque jour davantage, sans parler du fait que nous sommes fichés, traqués, tracés, espionnés et scrutés à la loupe en permanence et là, Big Brother, ce n'est plus de la science-fiction depuis longtemps..

@maritima vos propos m'ont fait sourire.. mais n'étant pas un spécialiste de ladite science-fiction, je ne sais pas de quoi vous parlez, dites-m'en plus sur vos lois d'Asimov, svp..

Bonjour,

J'ai dans mon smartphone un podomètre que j'aprécie. Qu'il analyse par GPS tous mes déplacements est évidement autre chose que nous subissons sans débat. J'ai donc déconnecté la localisation (que rebranche comme condition de fonctionnement d'autres logiciels - certes). Ce que j'apprecie c'est son graphisme qui n'a rien de dirigiste. Il induit une autodiscipline par la ligne moyenne des pas effectués de la semaine du mois ou de l'année. Ligne qui traverse la chaine de données  très visible les écarts à la moyenne et l'évolution mise à jour de celle-ci. Je constate alors moi même que je suis en dessous de ma propre moyenne (et garde en tête celle à laquelle je devrais arriver pour mon médecin). Par contre, il suffit d'oublier mon téléphone et ma moyenne s'écrase... Par contre, je ne sais pas où vont ces données de ce logiciel realisé par un hopital... américain. Plein d'autres petits relevés de donnes sont prévus (cardio, ponds, dietetique), mais pour savoir avec quels programmes ils sont compatibles, c'est impossible. Mon glucomètre quant à lui est suisse mais n'a pas vraiment évolu. Il remplace mon bracelet connecté chic & sport - ancien podomètre à 100€ ( à recharger tous les 3 jours et brisé après un an). Les plus grandes marques de Smartphone ne donnenent que peu d'info et vous informent peu de ce qu'elles font des vôtres . Certes elles sont quelques fois multilingues et francophones, ... mais relèvent de centres médicaux US. L'europe semble très en retard. Idem pour les glucomètres, les relevés cardios, alertes malaise, ... Bien cordialement. 

Votre sourire @manosuave  était-ce celui de la condescendance discrète?.

Lois d'asimov : 1/ Un robot ne doit pas blesser un être humain ni, par son action, permettre qu'un être                            humain soit blessé

                      2/ Un robot doit obéir au ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la première loi.

                      3/ Un robot doit protéger sa propre existence aussi longtemps qu'une telle protection n'est pas en contradiction avec la première et/ou la deuxième loi.

Pus tard, Asimov ajoutera une quatrième loi, la "loi zéro" pour sauvegarder l'humanité.

                      4/ Un robot ne peut nuire à l'humanité ni laisser sans assistance l'humanité en danger.

Ganascia, (spécialiste  de l'intelligence artificielle) estime, quant à lui, que ces lois sont de bonnes bases mais  non suffisantes pour régler toutes les situations dans le monde réel et notamment en temps de guerre ( robots de guerre, drônes etc.).

Bon, que fais-je? je continue à déverser ma science, passionné que vous êtes par cette lecture  ? Souhaitez- vous que je vous emmène dans l'Human Brain Project ou encore dans les 3 niveaux de l'intelligence artificielle?   A vous de voir, manosuave, vous dont l'éloquent pseudo est assez inattendu.

@Guy.Belgique Vos données, dites-vous, vont quelque part aux USA: C'est bien là le problème! qu'elles aillent en Amérique ou ailleurs ,elles risquent d'être détournées tant les objets connectés souffrent d'importantes  failles  de sécurité.Or, il existe des données personnelles beaucoup plus sensibles que le nombre de pas parcourus.

Bonjour,

Devenons nous des « objets » connectés ou des humains libérés ?

Sommes nous, à notre insu, devenus des phénomènes créés de toutes pièces par des manipulations expérimentales, des transformations pseudo-utiles, des concepts voulus par d’autres hommes à des fins pseudos médicales, pratiques, ludiques, mais surtout mercantiles ?

Notre existence est-elle parasitée par l’abondance de biens, de richesses et de technologies ?

Sommes nous réfractaires à un pseudo progrès en refusant ou boudant ces objets connectés ?

Acceptons nous sans broncher la dictature de l’internet des objets, la divulgation d’informations et de données personnelles sous un débit et avec une croissance exponentielle ?

Cette libéralisation de nos données offre-t-elle une protection et une éthique de qualité, fiable  et à l’abri de manipulations désordonnées ?

Ces objets connectés diffusant nos informations personnelles sont-ils suffisamment contrôlables par nous même les utilisateurs ?

Avons nous le feed-back de ce que nous transmettons, est-il bien compris, reflète t-il ce que nous voulions transmettre ?

Sommes nous encore capable de discernement pour ce qui est indésirable, pour ce que nous n’avons pas demandé mais que l’on veut nous imposer ?

Les usages offerts répondent-ils à nos besoins, sont-ils le résultat d’études sérieuses  sur nos besoins légitimes ou ne sont-ils simplement que des applications offertes résultant de l’évolution des techniques de communications virtuelles et de leurs possibilités infinies  mais pas toujours utiles ?

Il semble bien que oui, en France dans nos irréductibles villages Gaulois, c’est ce que révèle cette étude disant que « les Français possèdent encore peu d'objets connectés, mais quand ils en ont, ils ne s'en servent pas forcément. Principal frein à leur développement : le manque d'usages innovants ».

Gardons notre liberté de penser et d’agir, restons intuitifs, imaginatifs, créatifs et doués de raison !

Jolepotager

Oui @jolepotager  mais ...il fallait être intuitif, créatif, imaginatif pour inventer les objets connectés et c'est en voulant se libérer que l'homme s'est enchainé à des systèmes devenus hyper complexes et passablement ingérables..Je pense que le point de non retour est atteint et si l' on peut ( encore) garder sa liberté de penser il est de plus en plus difficile de garder celle d'agir totalement déconnecté.