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- Les symptômes et les complications des troubles bipolaires
- Avez vous une idée sur le phénomène déclenchant de votre maladie?
Avez vous une idée sur le phénomène déclenchant de votre maladie?
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rcdts2019
Bon conseiller
Bonjour à tous
Les facteurs déclenchant le borderline pour moi sont principalement les crises de l'enfance.
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rcdts2019
Bon conseiller
Merci
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Cicia..
Bon conseiller
Pour ma part, je suis différente depuis toujours, depuis aussi longtemps que je me souvienne.
Déjà à l'école maternelle à la récré j'étais assise sur le banc avec la maîtresse, trop timide pour jouer avec les autres.
J'ai toujours été dépressive et les phases maniaques elles, ont débuté à l'adolescence.
Mon oncle et ma grand mère sont bipolaires, je crois pas qu'il y ai d'élément déclencheur chez moi, je crois juste que c'est génétique car j'ai eu une enfance parfaite, aucun traumatisme, absolument rien.
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Alicia
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Trogor
Bon conseiller
@Cicia..
Ton témoignage pourrait correspondre au mien. Je pense que pour « devenir » bipolaire, il faut un terrain génétique, mais aussi possiblement des événements traumatiques déclencheurs. Ou alors une atmosphère familiale particulière.
Mon père, mon grand-oncle, peut-être d'autres membres de la famille, étaient ce qu'on appellerait maintenant des bipolaires–à l'époque ils étaient très mal soignés, d'où alcoolisme. L'atmosphère familiale était, pour moi, placée sous le signe de l'insécurité constante : je ne savais jamais dans quel état mon père, et ma mère aussi peut-être surtout, se trouveraient le soir quand je rentrais de l'école.
Comme toi, j'ai eu du mal à m'adapter à l'école, je ne suis jamais allé en maternelle et peu en primaire (je fuguais), et j'étais toujours en situation d'évasion mentale pendant les cours (un moment on m'a même cru sourd!). J'étais aussi ce que maintenant on appellerait un enfant dyspraxique. Je crois que ma première crise maniaque m'a frappé vers l'âge de 16 ans–et cela m'a empêché de faire le genre d'études (scientifiques) que je voulais faire. j'ai fait par ailleurs des études poussées et assez brillantes, mais pas exactement ce que j'aurais souhaité.
La question de l'amour ou de l'affection n'est pas en jeu. Mes parents, Malgré leur propre condition, s'occupaient bien de moi, et j'ai vu pas mal de psychologues quand j'étais gamin. mais je n'ai été diagnostiqué qu'à l'âge de 35 ans, après hospitalisation. Et depuis 20 ans, je passe par des hauts et des bas, un peu dangereux parfois.
Mon épouse, qui m'a toujours bien soutenu, me demande parfois si je n'ai pas l'impression d'avoir subi des violences pendant mon enfance. Je crois que ce n'est pas du tout le cas, en revanche j'ai la conviction que mes parents, chacun de leur côté, ont subi des agressions de type viol durant l'enfance, et que cela explique tout le stress dont je suis porteur. L'un et l'autre sont morts, à 52 et 59 ans, donc assez jeunes, comme épuisés par leurs épreuves personnelles. Et je suis héritier de tout cela.
Notez que ma sœur, qui a connu le même climat familial, a choisi apparemment d'absolument de tout refouler : « je me souviens d'absolument rien » dit-elle souvent, alors que nous avons vécu les mêmes choses.
T.
Cicia..
Bon conseiller
@Trogor
Oui c'est le climat familial alors pour ma part. Mes parents étaient et sont toujours ensemble, ils étaient doux et aimants et je n'ai jamais manqué de rien. Mais ma mère, à l'adolescence, était démesurément stricte. Je n'avais jamais le droit de sortir nulle part j'ai toujours été traitée différemment de tout le monde. J'étais toujours celle qui avait pas le droit de sortir ou qui rentrait tôt mais j'insiste, c'était de manière démesurée, surtout que j'ai toujours eu de très bonnes notes à l'école. Ma mère était comme ça avec moi d'après elle à cause du joint. Elle était terrorisée par la drogue et le faite que je sois droguée. Chose que je n'ai jamais prise au sérieux évidemment car encore une fois, pour quelques joints, c'était disproportionné.
Ma mère était trop étouffante, ça me bouffait, mais genre vraiment. Elle agissait de manière démesurée avec moi, toujours, parfois même injuste.
Si je devais "trouver un coupable" ou "une circonstance environnementale" je dirais que c'est l'éducation abusement sévère de mes parents.
Mes encore une fois bien avant ça, depuis toute toute toute petite je suis différente. Je suis persuadée d'être malade depuis toujours, ou alors encore une fois c'est ma mère hyper protectrice qui m'a rendu hyper timide tout simplement.
Et pareil pour moi, d'après ma sœur notre éducation a été tout à fait normale!!! Bien que d'après mon avis sûrement pas très objectif ma mère a été bien moins sévère avec ma soeur, évidemment elle fume pas.
Je sais pas si on peut dire ça mais l'étouffement de ma mère m'a rendu dingue finalement. C'était des disputes et des négociations pour tout, tout le temps. C'était irrespirable. J'avais l'impression que le seul but de ma mère dans la vie était de me pourrir. Mais vraiment, à cet âge là j'étais persuadée de ça.
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Alicia
Manonart
Bon conseiller
@Cicia.. C'est le cas pour moi aussi ! Une histoire similaire
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Louloute1982
Bon conseiller
On m'a diagnostiqhe bi polaire a mes 26 ans j'en ai 42 ans quand lon père a fait une tentative de suicide en phase psycho maniaque et hallucinatoire je suis traitée je suis unipolaire toujours en dépression la en ce moment ça va des fois j'ai pas le moral car mon papa est mort il ya deux ans je fais avec
aldius
Bon conseiller
J'ai toujours su que j'étais différente hypersensible j'avais une grand mère bipolaire qui s'est suicidée mais ma première crise a été après un burn out professionnel j'avais 43 ans
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Sandrine
Max01985
Bon conseiller
Alcool et mauvaise hygiène de vie tabac...fêtes... avant mes 21ans
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CyhDin
@Max01985 C'était déjà pour fuir un mal-être, non ?
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CyhDin 🌹
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Pincemin
Bon conseiller
Aucune idée de la raison de ces troubles survenus à...55ans, une leucémie il y a 10 ans très bien soignée et très rapidement en rémission, un burnout 3 ans après, je me demandais quand même si la chimio n'abimait pas un peu le cerveau? Non non, stress post traumatique, ma foi la réponse classique quand on ne sait pas ou ne veut pas répondre...Bien à vous. Christophe
CyhDin
J'ai 50 ans et j'ai bien pris le temps d'y réfléchir :
➡️ Séparation de mes parents quand j'avais 6 ans
➡️ Attouchements quand j'avais 9-10 ans
➡️ Une mère "débordée " qui n'expliquait rien, n'annonçait rien : on a déménagé brutalement quand j'avais 6 ans, personne ne m'avait prévenue. 🥺
➡️ Un père absent : je n'ai plus jamais dormi chez mon père après mes 6 ans.
➡️ J'ai subi des chocs : des nouvelles traumatisantes, l'un d'eux, à 14 ans, a été suivi d'une amnésie traumatique de près de 20 ans.
➡️ Mon grand-père maternel était bipolaire.
Et voilà comment le drame se noue : premiers symptômes à l'adolescence et un diagnostic à 33 ans 🤷🏻♀️
Que la force soit avec vous ! 😉
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CyhDin 🌹
Pincemin
Bon conseiller
Aucun bipolaire dans ma famille,devenu bipolaire a 55 ans, un cancer et un burn out...Bien a vous,Christophe
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aldius
Bon conseiller
@Pincemin aucun bipolaire dans votre famille sachant que la votre a été diagnostiqué tard 55 ans elle a pu passer inaperçue dans votre passé familiale
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Sandrine
Pincemin
Bon conseiller
@aldius je n'ai jamais eu de soucis plus jeune
aldius
Bon conseiller
@Pincemin êtes vous réellement sûr qu'il n'y a pas d'antécédents familiales ? Car actuellement elle n'est toujours pas bien identifiée
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Sandrine
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JohnnySmith
Bon conseiller
"Il ne me reste qu'une chose pour expliquer mon cas, qui vaut la peine qu'on s'y arrête, une seule chose, et c est une sacrée femelle : j'ai nommé la Fatalité. Monsieur vous voyez devant vous une victime de la fatalité. Fatalitas !"
Gaston Leroux, Premières aventures de Chéri-Bibi.
"Tout ce qui existe dans l'univers est le fruit du hasard et de la nécessité."
Democrite.
"Maudit !
soit le père de l'épouse
du forgeron qui forgea le fer de la cognée
avec laquelle le bûcheron abattit le chêne
dans lequel on sculpta le lit
où fut engendré l'arrière-grand-père
de l'homme qui conduisit la voiture
dans laquelle ta mère
rencontra ton père"
La Colombe de l'arche. Robert Desnos.
Cassou86
Bonjour,
moi c’est une responsable qui n’était jamais satisfaite de mon travail (bien qu’en entretien elle me félicitait), qui attendait toujours plus. Et en parallèle je faisais une thérapie qui m’a complètement ébouillanté le cerveau…
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grand pere
Bon conseiller
On ne naît pas bipolaire, on le devient, pourquoi? Vous connaissez mon histoire, je me suis "répandu" sur ce Forum depuis que j'ai eu la chance de le connaître, ça m'a permis d'ailleurs de mieux accepter ma maladie,en racontant 33 années de ma vie,de bipolaire et d'évoquer des souvenirs que je n'ai même pas dit à mon Psy .Pour moi ma maladie a (peut être) commencée par la frustration de ne pas avoir choisi la vie que je souhaitais: faire du dessin et de n'avoir même pas pu dire à mes parents , j'ai été conditionné , en maternelle, je savais lire et écrire, grâce à mes parents, j'ai eu 2 ans d'avance à l'école, raté mon Bac à 16ans.Ma mère elle aussi à eu une frustration, quand je suis né,celle d'arrêter un travail de 1ère main chez Nina Ricci (haute couture)à Paris pour m'élever; Je n'ai pas voulu être l'ingénieur (Ecole des Mines de Douai sabordée)que mon père n'a pas pu être (ENP de St Ouen puis dessinateur industriel) d'ou les conflits familiaux (4ans d'HP),je n'imaginais même pas pouvoir avoir une vie autonome...et puis ...vous connaissez la suite... ou je vous la raconterais
A vous maintenant, si vous le voulez....
Philippe