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Le Nutri-score : mieux le connaître pour mieux s’en servir

Publié le 6 juil. 2024 • Par Valentine Ficara

Le Nutri-score, apparut en France en 2017, fait aujourd’hui partie de notre quotidien, avec 99% des français ayant déjà vu ou entendu parler de ce logo.  

Mais alors, comment interpréter le Nutri-score correctement pour s’en servir de façon optimale ? Quels sont les grands changements pour ce logo en 2024 ? 

On vous dit tout dans notre article ! 

Le Nutri-score : mieux le connaître pour mieux s’en servir

Le Nutri-score, qu’est-ce que c’est ? 

Le Nutri-score est un logo créé par les professionnels de Santé Publique France, l’ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et le Haut Conseil de Santé Publique. Il a pour objectif d’orienter le consommateur vers l’option la plus intéressante nutritionnellement.  

Il s’agit d’un complément à la déclaration nutritionnelle obligatoire au dos des paquets qui renseigne, elle, sur la valeur énergétique, la quantité de matières grasses, d’acides gras saturés, de glucides, de sucres, de protéines et de sel d’un produit.  

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Sources : The hub product

Le Nutri-score permet de rendre cette information plus synthétique et visible au premier coup d’œil, avec un système de notation allant de A à E, associé à un dégradé de couleur allant du vert foncé au rouge.  

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Sources : Open Food Facts

Le Nutri-score est facultatif. Ce sont les industriels de l’agroalimentaire qui choisissent s’ils souhaitent l’afficher sur leurs emballages. Il peut être apposé sur tous les produits transformés à destination de la population générale. Il ne peut pas être apposé aux produits à destination des populations ayant des besoins nutritionnels particuliers, comme les produits d’alimentation infantile, de nutrition sportive ou encore d’alimentation médicale.  

Aujourd’hui, 98% des marques de distributeurs, et 41% des marques nationales sont engagées dans la démarche Nutri-score en France. Si le Nutri-score d’un produit n’est pas affiché sur l’emballage, il est possible de le trouver sur le site Internet Open Food Facts.

Comment est calculé le Nutri-score ? 

La lettre obtenue par un produit dépend d’un score calculé pour 100 grammes ou 100 millilitres de produit.  

Les nutriments et composants à favoriser dans l’alimentation quotidienne apportent des points positifs : fibres, protéines, fruits, légumes et légumineuses. A contrario, les nutriments et composants qui sont à limiter pour se maintenir en bonne santé apportent des points négatifs : densité énergétique (nombre de kcal ou kJ pour 100gr/ml), acides gras saturés, sucres et sel.  

Nouveautés 2024 et évolution du Nutri-score 

Pour rester en phase avec les récentes avancées de la recherche en nutrition et répondre à certaines critiques, notamment celles concernant une potentielle valorisation de produits ultra-transformés, comme les céréales sucrées du petit-déjeuner, au détriment de produits plus « naturels » comme certaines huiles riches en acides gras insaturés, le Nutri-score évolue. 

En 2024, son système de calcul change, et prend désormais en compte la présence d’acides gras insaturés, bénéfiques notamment à la santé cardiovasculaire, et pénalise plus durement la présence de sucres et de sel

30 à 40% des produits aujourd’hui sur le marché vont changer de note.

Les produits pour lesquels le score sera plus favorable sont : 

  • Les poissons gras,  
  • Les huiles végétales à faible teneur en acides gras saturés,  
  • Les fromages à pâte dure à faible teneur en sel,  
  • Les produits laitiers non sucrés, 
  • Le pain complet/pain à teneur réduite en sel. 

Les produits dont la note va, au contraire, se dégrader sont :  

  • Les confiseries, 
  • Les viandes rouges et produits à base de viande rouge, 
  • Les condiments riches en sel, 
  • Les plats cuisinés,  
  • Les produits laitiers sucrés,  
  • Le pain blanc/pain à forte teneur en sel.  

L’algorithme pour la notation des boissons change également : les boissons lactées sucrées et à base de lait fermenté seront moins bien notées, ainsi que les boissons contenant des édulcorants non nutritifs, les recommandations actuelles conseillant de ne pas promouvoir leur consommation.  

Ce nouveau mode de calcul est entré en vigueur en janvier 2024, et les industriels ont 2 ans pour changer l’affichage sur leurs produits.

Le Nutri-score : comment mieux s’en servir ? 

Au-delà de l’aspect technique du calcul du Nutri-score, il est important de bien comprendre ce que signifie le score attribué une fois dans les rayons.  

Les frites surgelées peuvent, par exemple, être notées “A” alors que malgré la mise à jour 2024 du Nutri-score, une huile d’olive sera toujours notée au mieux “C”. Est-ce que cela signifie pour autant qu’on peut manger des frites sans modération et qu’il faut éviter de consommer de l’huile d’olive pourtant riche en acides gras insaturés ? Pas vraiment ! 

En effet, le score est calculé pour l’aliment tel qu’il est vendu et non tel qu’il est consommé. C’est-à-dire dans le cas des frites, avant cuisson à la friteuse, avant salaison et avant assaisonnement avec ketchup, mayonnaise ou autre.  

Il ne faut donc pas forcément se focaliser sur la valeur en elle-même du Nutri-score, mais plutôt le prendre comme un outil de comparaison entre deux produits d’un même rayon. Par exemple, dans le rayon huile, il est intéressant de comparer une huile de colza à une huile de tournesol, moins intéressante nutritionnellement et donc moins bien notée par le Nutri-score. 

Il peut également servir à comparer deux produits identiques, mais de marques différentes, comme deux paquets de frites surgelées de marques concurrentes.  

Enfin, il peut également aider à choisir entre deux produits qui se mangent à la même occasion. Par exemple, pour une entrée : choisir entre des carottes râpées ou une tranche de cake salé. 


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8 commentaires


aquarella
le 08/07/2024

@SAW1967 bon courage, il va falloir trouver le moyen de calmer cette colère, de savoir d'ou elle vient et pour qui elle est car là elle va sur tout les sujets, je te conseille des thérapies différente à l'allopathie, hypnose, EFT, cohérence cardiaque, méditation, constellations familiales renseignes toi sur tout ça pour voir la méthode qui te parle le plus et ça ira mieux déjà pour ton foie, avec un régime le problème c'est que la médecine allopathique n'est pas au top pour la nutrition, mais bon, tu peux aussi voir un ou une naturopathe pour la nutrition, et trouver ce qui te fais envie au niveau sport, marche, danse, aquagym ou faire le jardin, mon homme est comme toi, très casanier il est encore jeune et je tente tout ce que je peut pour le sortir un peu mais c'est hyper compliqué c'est un geek donc il passe des heures à jouer sans sortir


chatdoc
le 13/07/2024

Le Nutriscore , lors de sa mise en place, a été très dénigré et beaucoup l’on refusé . .

Au fil des ans, son taux d’acceptation et son intérêt ont progressé et de nombreux industriels l’ont intégré!

Même d’autres Pays Européens lui reconnaissent son intérêt et vont l’adopter. Il a été récemment amélioré, et de nombreux consommateurs en tiennent compte..

L’article a l’origine des échanges explique très bien son calcul et pourquoi certains nutriments seront toujours classés D ou E, ce qui ne signifie pas obligatoirement qu’il ne faut pas les consommer mais le faire avec modération.

Le nutriscore n,est pas parfait mais il est déjà un progrès important.

Grace à lui, chacun de nous a, à disposition, une information importante et intéressante et nous pouvons, si nous le souhaitons en avoir plus en cherchant un peu.

Sachons être positif car c’est un progrès majeur qui va évoluer au fil des ans.



PhilippeBXL
le 15/07/2024


Il y a de nombreuses incohérences où le nutri-score ajoute à la confusion.

◼ Le nutri-score ne prend pas en compte la teneur en antioxydants, vitamines, minéraux et oligo-éléments. Or, ce sont eux - en particulier les antioxydants - qui font la richesse du régime méditerranéen (davantage que la plus faible teneur en graisses).

◼ En Belgique, les cerises sont "A", alors qu'elles sont les plus caloriques des fruits rouges.

◼ Les huîtres ne reçoivent qu'un "B" alors qu'elles sont de véritables bombes de vitamines et de minéraux.

◼ Les boîtes de sardines à l'huile d'olive ont un "E" catastrophique, bien qu'elles sont très riches en oméga-3 et en protéines (pour les sportifs ou exerçant une profession physique).

◼ Les œufs sont "A" alors que nous savons tous qu'il est déconseillé d'en consommer plus de 5-6 par semaine.

Philippe

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