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Comment accélérer le diagnostic des maladies rares ?

Publié le 10 déc. 2018 • Par Louise Bollecker

Comment accélérer le diagnostic des maladies rares ?

Le groupe pharmaceutique Sanofi et la filiale santé de l'opérateur de télécommunications Orange ont présenté mercredi des propositions visant à accélérer le diagnostic des maladies rares en France, en faisant la part belle à des outils de e-santé.

maladies-génétiques-rares

 

Le diagnostic d'une maladie rare est souvent compliqué. De nombreux patients atteints de ces maladies (95% sont d'origine génétique) patientent de longues années avant d'obtenir un diagnostic. Malheureusement, savoir quelle maladie nous touche n'est pas synonyme de guérison : beaucoup de ces maladies rares, qui concernent peu de personnes, sont encore mal connues et n'ont pas de traitement adéquat. Découvrez ci-dessous des chiffres à ce sujet ainsi que les initiatives de Sanofi et Orange pour lutter contre cette situation.

Une situation préoccupante : l'errance diagnostique dans les maladies rares

Moins d'1 personne atteinte sur 2 000
Condition pour qu'une maladie soit dite rare

7 000
Nombre de maladies rares identifiées

3 millions
Nombre de personnes concernées en France

95%
Pourcentage des maladies rares sans traitement curatif

50%
Pourcentage des malades sans diagnostic précis 

25% 
Pourcentage des patients qui recoivent un diagnostic après plus de cinq ans

 

Les propositions de Sanofi et Orange

Pour réduire cette errance diagnostique, 14 propositions ont été formulées dans le livre blanc d'un collectif, "UniR", regroupant Sanofi, Orange Healthcare ainsi qu'une vingtaine d'acteurs impliqués dans les maladies rares (instituts de recherche académiques, associations de patients, professionnels de santé, start-up).

Plusieurs de ces propositions font appel aux nouvelles technologies numériques appliquées à la santé (e-santé), comme :
- un logiciel d'aide à la réflexion diagnostique spécialisé dans les maladies rares
- un système d'intelligence artificielle analysant des images par IRM et des clichés de biopsies, afin de valider ou infirmer le diagnostic d'une maladie rare.   

Trois projets vont également être réalisés :
- conception d'une alerte automatique sur le logiciel du médecin en cas d'identification de symptômes atypiques sur un patient
- création d'une plateforme d'aide pour guider les médecins généralistes dans l'orientation des maladies vers le bon centre expert
- réalisation d'une étude de données statistiques sur l'errance diagnostique, qui sera partagée.

La démarche UniR s'inscrit "pleinement en cohérence" avec le troisième Plan national maladies rares, présenté en juillet dernier par le gouvernement, selon Sanofi. L'un des principaux axes de ce plan vise précisément à améliorer et accélérer le diagnostic de ces pathologies.

 

Que pensez-vous de ces initiatives ?
Êtes-vous concerné par une maladie rare ?

Comment améliorer les choses ?

 

AFP

avatar Louise Bollecker

Auteur : Louise Bollecker, Community Manager France & Content Manager

Community Manager de Carenity en France, Louise est également rédactrice en chef du Magazine Santé pour proposer des articles, vidéos et témoignages centrés sur le... >> En savoir plus

19 commentaires


maritima
le 21/12/2018

Bonjour @prisencharge‍  et @Epéedargent‍ 

Je crois que le débat entre CHU  ou Clinique privée est un faux débat   . En effet, tout dépend du classement de l'hôpital ou de la clinique pour l'opération à effectuer. Aucun établissement  n'est classé dans les  premiers en tout ! Donc ....se renseigner et  consulter le classement annuel des hôpitaux et cliniques.

D'autre part, il arrive que le même chirurgien  opère à la fois au CHU et en clinique ,donc là ..... c'est une question d'environnement et  non de qualité du praticien qui guidera le patient.

Quant au reste à charge ....dans un cas comme dans l'autre tout dépendra de la mutuelle choisie : les dépassement d'honoraires( même élevés)  sont pris en charge par certaines  : là encore demander à sa mutuelle  jusqu'où elle peut aller dans ce domaine.


Nanie2018
le 16/01/2019

Je viens de lire l’article...

en tant que patient, on doit être guidé lors des interrogatoires. On ne connaît pas les maladies et leurs symptômes. On dirait que les docs ne veulent pas biaiser nos réponses avec leurs questions. Saufs que...

Si on avait fait le tour des systèmes de mon corps avec l’interniste, il n’aurait pas perdu son temps et moi non plus. Moi je lui dis que je suis fatiguée, et énumère ce qui me dérange au quotidien dans mon nouveau corp 🤷‍♀️ Il me dis: il y a t il autre chose? Je dis non. Il dit: vous manquez de sommeil🤷‍♀️

S’il avait demandé: vos urines ça va? J’aurais dis: c’est vrai, à deux reprises j’ai perdu le controle et tout relâché dans la douche.

Et votre peau? Quelque chose à signaler? Bien oui, puis que vous en parler. Le dessus de mes doigts brûlent par moment. Ça vient et ça passe.

vos intestins, votre estoma? bien oui, j’ai souvent la nausée et des selles qui n’en finissent plus de sortir parfois.

et vos yeux ça va? Oh! Je me souviens que à trois ou quatre reprises j’ai vu embrouillé pendant quelques heures. Je croyais à une baisse de pression ou je sais pas trop... à chaque fois ça passait en quelques heures

ect...

s’ils faisaient le tour des systèmes.... En ce qui me concerne, j’ai du faire des recherches sur le net pour me rendre compte que tous ces problèmes peuvent avoir un lien avec une maladie comme l’a SEP....

ils doivent nous guider les médecins. On ne pense pas de tout raconter les défaillances. Faire des liens pour nous ce n’est pas évident.

bonne fin de journee 


maritima
le 17/01/2019

Certainement @Nanie2018‍  mais..... le tour des systèmes comme tu dis le patient peut ( et doit?) le faire lui-même . Je m'explique. Prendre aussi sa charge de  travail, s'impliquer,en notant au fil des jours tout ce qui nous semble bizarre. Ainsi, le jour de la consultation le médecin pourra relier plus facilement les anomalies détectées. Ne jamais oublier que notre corps nous appartient d'abord  et que si on le confie pour "réparation" encore faut-il  préciser là où il nous semble qu'il dysfonctionne.

Bien se connaitre sans devenir pour autant obsessionnel de l'examen permanent.


Nanie2018
le 18/01/2019

@maritima 

oui c’est bien ce que je me dis. Pour me souvenir des écarts de conduite de mon corps j’ai dû lire sur le net, m’informer par moi-même... Je ne croyais pas que mes problèmes de vision puissent être liés avec mes relâchements de vessie, et pleins d’autres  Choses non dites à mon medecin🙄. Tout était rentré dans l’ordre alors je n’ai pas pensé à cela. Mais j’imagine qu’on doit aussi être patient. Maintenant que je suis informée, j’ai hâte à mon prochain rendez-vous. J’ai une belle liste😃 Et oui! J’ai compris maintenant que je dois tout noter. 

Merci pour ton commentaires. J’adore vous lire tous d’ailleur 😉

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