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Patients Prostatite
J'ai guéri de la prostatite
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Utilisateur désinscrit
Bonjour @Zencuentro !
Merci pour l'ouverture de ce sujet !
J'invite ici quelques membres avec qui vous pourrez échanger et qui pourraient être intéressés par votre témoignage : @tawan77 @Luminessence0088 @colombiere @Mini423 @Micha94* @Pitttt @papout @jojoparid @momomolol @prosta_tite_46789
Vous pourrez également trouver d'autres témoignages ici : https://membre.carenity.comhttps://www.carenity.com/forum/autres-sujets/vivre-avec-une-prostatite/ma-guerison-37849
Très bonne journée à tous
Alexandre de l'équipe Carenity
Jiwnnn
Jiwnnn
Dernière activité le 06/09/2023 à 22:02
Inscrit en 2023
4 commentaires postés | 4 dans le forum Prostatite
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Explorateur
Bonjour Guillaume,
Est-ce que tu sentais que le stress augmentait tes symptomes ?
Nathan95
Nathan95
Dernière activité le 04/11/2023 à 12:33
Inscrit en 2023
1 commentaire posté | 1 dans le forum Prostatite
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Explorateur
Sans être discret, je voudrais bien vous demander quand vous n'avez pas de symptôme, est ce que vous reprenez votre vie sexuelle normale ? Combien de fois vous faites l'amour par semaine ? Lorsque les symptômes apparaissent, est ce que vous abstenez ou vous continuez encore à faire l'amour normalement sans problème ? Est-ce que le fait d'éjaculer peut aggraver vos symptômes ? En tant qu'une personne encore célibataire, j'ai bien peur que ma future femme ne sera pas satisfaite de sa vie sexuelle.
Merci beaucoup
Depuis quelques jours, ça m'a mis en angoisse...
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Philippelo
Bonjour,
Je voulais à mon tour témoigner d’une guérison.
J’ai souffert d’une prostatite chronique pendant environ 10 ans, arrivée comme ça, sans événement particulier. 10 ans d’envies impérieuses, de gouttes retardataires, de stress, de déprime mais aussi de recherche… et puis ça va mieux.
J’ai lu et tenté comme tout le monde plein de recettes et méthodes … et je voulais faire part de celle qui a marché pour moi.
J’ai raisonné par pourcentage en me disant : qu'est-ce qui joue, en % sur la pénibilité de cette maladie ?
J’ai d’abord essayé d’en saisir les déclencheurs. J’avais lu que le stress, l’alcool, les exitants (caféine, théine), l’alimentation épicée étaient des amplificateurs de symptôme, sans vraiment y croire …
Avec le recul, je vois les choses comme ça (et c’est une perception totalement personnelle)
Stress (40%)
Oui, je l'ai longtemps nié mais l’aspect psychologique est très fort : il faut agir, d’une manière ou d’une autre sur le stress. La maladie se nourrit elle-même du stress qu’elle génère (t’es sûr que t’as pas envie de pisser, là ? sûr ?) … D’ailleurs rien que d’en parler … (!)
J’ai réalisé que je n’étais pas forcément conscient du stress que je subissais (ou me créais) : environnement professionnel, familial, fatigue, et maladie elle-même etc … Bizarrement ça diminuait beaucoup pendant les vacances.
J’ai appris, avec le temps, à lâcher prise d’une manière générale et les symptômes ont bien diminué … Un détail : je suis passé du caleçon au boxer, ça évite le stress de la dernière goutte ... j'ai mes petits rituels, je me nettoie soigneusement le gland avant de dormir notamment (et ça marche bien !)
M'écoutant sur cette maladie, ma femme lui a donné un nom ridicule qui l’a un peu remise à sa place (la prostatite, hein) : “la pissotte”.
Alcool (20%)
oui, des effets, sans aucun doute. Les lendemains de fête les symptômes étaient/sont plus forts, certains alcools particulièrement impactants (champagne, rhum blanc, whisky), d’autres presque bénéfiques (la bière notamment, avec un effet de purge, ou du moins l’ai-je vécu comme ça). Bon après, l’alcool, ça relaxe, donc effet sur le stress, bien sûr … mais attention les effets secondaires si trop grande quantité !
Je me suis fixé quelques règles : pas d’alcool avant le jeudi, par exemple … pas (trop) d’excès…
Alimentation (10%)
Je n’ai pas noté de vrai gros déclencheur. J’ai changé quelques habitudes : passé du thé au café puis à la chicorée mais sans me prendre la tête et en revenant à l’un ou l’autre de temps en temps … J’évite autant que possible le piment fort (ça c’est assez radical, en revanche).
Inconnu (10%)
Et puis parfois : une crise. Aucun signe vraiment annonciateur. Dans les salles de spectacle, notamment, comme si je me projetais sur scène alors que je suis dans le public ! Un peu de pression et ça recommence. J’en ai pris mon parti. Je n’angoisse plus : je sais que ça repartira tout seul.
Mécanique musculaire (20%) - j'ai pas trouvé plus parlant ...
j’ai essayé pas mal de médications mais rien n’a fonctionné. En revanche je m’astreins à faire du gainage, principalement assis sur une chaise : monter les genoux puis étendre les jambes à l’équerre : c’est quasi miraculeux ! La planche aussi, etc.
Tout ce qui permet de retenir les viscères pour éviter que “ça appuie” sur la zone sensible. D'ailleurs quand c’est trop fort je saisis les viscères à travers la peau du ventre et essaie de les remonter. Ça peut bien soulager … Parfois aussi, le travail digestif peut aider. Une gène ? je machouille un bout de pain ou autre et souvent, ça passe …
Bref, aujourd’hui, je m’estime quasi-guéri. Je sais que ça peut revenir mais aussi que ça peut disparaitre. Il n’y a pas eu de grande révolution, j’ai juste constaté un jour que je n’avais plus eu de vraie crise depuis longtemps et qu’il fallait peut-être que je partage ça avec ceux qui galèrent comme j’ai pu galérer …
Voilà : et donc surtout, relaaax !
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Philippelo
Bonjour,
Je voulais à mon tour témoigner d’une guérison.
J’ai souffert d’une prostatite chronique pendant environ 10 ans, arrivée comme ça, sans événement particulier. 10 ans d’envies impérieuses, de gouttes retardataires, de stress, de déprime mais aussi de recherche… et puis ça va mieux.
J’ai lu et tenté comme tout le monde plein de recettes et méthodes … et je voulais faire part de celle qui a marché pour moi.
J’ai raisonné par pourcentage en me disant : qu'est-ce qui joue, en % sur la pénibilité de cette maladie ?
J’ai d’abord essayé d’en saisir les déclencheurs. J’avais lu que le stress, l’alcool, les exitants (caféine, théine), l’alimentation épicée étaient des amplificateurs de symptôme, sans vraiment y croire …
Avec le recul, je vois les choses comme ça (et c’est une perception totalement personnelle)
Stress (40%)
Oui, je l'ai longtemps nié mais l’aspect psychologique est très fort : il faut agir, d’une manière ou d’une autre sur le stress. La maladie se nourrit elle-même du stress qu’elle génère (t’es sûr que t’as pas envie de pisser, là ? sûr ?) … D’ailleurs rien que d’en parler … (!)
J’ai réalisé que je n’étais pas forcément conscient du stress que je subissais (ou me créais) : environnement professionnel, familial, fatigue, et maladie elle-même etc … Bizarrement ça diminuait beaucoup pendant les vacances.
J’ai appris, avec le temps, à lâcher prise d’une manière générale et les symptômes ont bien diminué … Un détail : je suis passé du caleçon au boxer, ça évite le stress de la dernière goutte ... j'ai mes petits rituels, je me nettoie soigneusement le gland avant de dormir notamment (et ça marche bien !)
M'écoutant sur cette maladie, ma femme lui a donné un nom ridicule qui l’a un peu remise à sa place (la prostatite, hein) : “la pissotte”.
Alcool (20%)
oui, des effets, sans aucun doute. Les lendemains de fête les symptômes étaient/sont plus forts, certains alcools particulièrement impactants (champagne, rhum blanc, whisky), d’autres presque bénéfiques (la bière notamment, avec un effet de purge, ou du moins l’ai-je vécu comme ça). Bon après, l’alcool, ça relaxe, donc effet sur le stress, bien sûr … mais attention les effets secondaires si trop grande quantité !
Je me suis fixé quelques règles : pas d’alcool avant le jeudi, par exemple … pas (trop) d’excès…
Alimentation (10%)
Je n’ai pas noté de vrai gros déclencheur. J’ai changé quelques habitudes : passé du thé au café puis à la chicorée mais sans me prendre la tête et en revenant à l’un ou l’autre de temps en temps … J’évite autant que possible le piment fort (ça c’est assez radical, en revanche).
Inconnu (10%)
Et puis parfois : une crise. Aucun signe vraiment annonciateur. Dans les salles de spectacle, notamment, comme si je me projetais sur scène alors que je suis dans le public ! Un peu de pression et ça recommence. J’en ai pris mon parti. Je n’angoisse plus : je sais que ça repartira tout seul.
Mécanique musculaire (20%) - j'ai pas trouvé plus parlant ...
j’ai essayé pas mal de médications mais rien n’a fonctionné. En revanche je m’astreins à faire du gainage, principalement assis sur une chaise : monter les genoux puis étendre les jambes à l’équerre : c’est quasi miraculeux ! La planche aussi, etc.
Tout ce qui permet de retenir les viscères pour éviter que “ça appuie” sur la zone sensible. D'ailleurs quand c’est trop fort je saisis les viscères à travers la peau du ventre et essaie de les remonter. Ça peut bien soulager … Parfois aussi, le travail digestif peut aider. Une gène ? je machouille un bout de pain ou autre et souvent, ça passe …
Bref, aujourd’hui, je m’estime quasi-guéri. Je sais que ça peut revenir mais aussi que ça peut disparaitre. Il n’y a pas eu de grande révolution, j’ai juste constaté un jour que je n’avais plus eu de vraie crise depuis longtemps et qu’il fallait peut-être que je partage ça avec ceux qui galèrent comme j’ai pu galérer …
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Zencuentro
Zencuentro
Dernière activité le 04/08/2020 à 10:14
Inscrit en 2020
2 commentaires postés | 1 dans le forum Prostatite
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Explorateur
J'ai 38 ans, mes symptômes ont commencé en décembre 2019 et ça va beaucoup mieux depuis fin mars
Mes symptômes étaient que j'avais tout le temps envie d'uriner, parfois toutes les cinq minutes,
A un moment, j'ai eu aussi mal à la prostate
J'ai vu cinq médecins urologues qui ne cherchait pas à comprendre, qui me prescrivait soit des alpha-bloquants, soit des antibiotiques, soit du toviaz 8 mg
On m'a prescrit un examen de sang basique, MST, échographie qui montrait d'anciennes calcifications autour de la prostate, ECBU classique, toucher rectal, scanner des voies urinaires et un ECBU mais après massage prostatique et c'est lui qui a révélé une inflammation de la prostate, tous les autres examens étaient normaux
Et les antibiotiques aggravaient systématiquement les symptômes
J'ai eu aussi des séances de kinésithérapie urologique qui ont elles aussi aggravé mes symptômes,
J'avais des moments où ça allait un peu mieux mais ça ne revenait pas à la normale
C'est seulement le sixième urologue qui lui savait
Ce sont les médiateurs chimiques qui sont trop nombreux dus AU STRESS IMPORTANT DES DERNIERS MOIS VOIR ANNEES
Et ces médiateurs chimiques affolent la vessie et la prostate
Il faut donc veiller à avoir une bonne alimentation
Éviter tout ce qui excitant et épicé
Avoir un sommeil assez long et de qualité
Une activité physique régulière pour déstresser
Et prendre un complément alimentaire le Permixon 160mg, vous le trouvez en pharmacie, à raison de deux gélules tous les matins
Aller aux toilettes au moins toutes les deux heures
Les effets vont crescendo
Plus vous stressez moins ça fonctionne
Au début, je pouvais avoir envie au bout de trente minutes mais je déstressais, je m'occupais et j'arrivais à atteindre les deux heures de plus en plus facilement
Aujourd'hui, je ne prends plus rien
Et c'est devenu un très bon indicateur de stress
Dès que trop de stress ou fatigue, je ressens que ça revient un peu mais maintenant je sais ce que c'est, le gérer et ça repart très vite
J'espère avoir pu vous aider
Si vous avez des questions, j'essayerai d'y répondre
Guillaume