Vie sociale et bipolarité ?

chers tous

C est vrai que pendant la premiere semaine de l hypomanie je suis suceptible et instable.Le rsperdae avant et depuis la quistapine depuis que je suis aussi parkinson.Globalement j ai un bon reseau de relations et suis trés sociable.Ma femme est formidable et j ai la chance d avoir de super freres et soeurs dans mon église.Donc malgré les difficultés je loue Dieu malgré tout.Dieu se revele dans la maladie.

chti59

@Louloute1982

Courage à toi

Je vais essayer de prendre ce groupe en vol 😅

Ici je prend du lambipol et fluoxetine.

Je suis perdue. Ici je tiens un journalier pour comprendre mes hauts et bas.

louloute1982

Bon heureux d avoir de bonnes nouvelles.Je connais pas les Médicaments que tu mentionnes.C est un tout.Moi dés que j ai un soupçon d avoir une phase ascendante je prie:Seigneur montres moi et je consulte ma psychiatre.Depuis la déclaration de ma 2 eme pathologie:parkinson c est plus compliqué mais j ai la foi en Jesus car il est tout puissant.

Chti 59

Bonjour à tou

Bonjour,

cette question me tourmente… Depuis 30 ans ma femme me supporte et même me soutient, mais elle commence à fatiguer un peu… Mes enfants sont grands, majeurs. Et l'essentiel depuis 1 an environ de mes crises d'angoisse tourent autour de mes relations (qui pourtant ne sont mauvaises!) avec ma famille, redoublées par le fait que je redoute d'inquiéter mes proches.

Ce qui fait que je suis hanté par la tentation d'habiter seul, pour égoïstement me tenir à distance de toute inquiétude et pour moins "déranger". Cela me semble, actuellement, ressembler à une sorte d'échec, tant j'ai été habité par la désir de vivre une vie de famille "normale" - j'y suis quand même parvenu, mais au moment où les gens de ma famille prennent un peu leurs distances, j'aspire à la solitude - je ne suis pas sur que cela tournerait si bien…

En tout cas, je refuse presque toutes les invitations, et préfère rester triste, mais chez moi, que de m'exposer à une "montée" incontrôlable, même avec des amis de longtemps.

Bonjour,

Nouvelle sur le site, je survole les différents sujets du forum.

Personnellement, depuis que j'ai fait "fuir" mon ex-conjoint, j'ai développée une sorte de phobie sociale. J'ai tellement peur de "faire peur" justement que je préfère être seule. Je ne me vois mal commencer une nouvelle relation amoureuse ou amicale puis annoncer que je suis bipolaire (stabilisée) et faire fuir les gens que j'entoure. Du coup, mon isolement est "volontaire" sans l'être. Disons que je suis devenue "fataliste" à me dire que je suis "condamnée" à vivre seule et c'est tout.

Pour le moment, je le vis plutôt bien mais c'est vrai que des fois, j'aurais aimé avoir quelqu'un sur qui m'appuyer. J'ai une grande amie à qui je peux parler de ma bipolarité (quand elle n'est pas en présence de ses enfants) mais c'est vrai que comparé à ma vie sociale d'il y a 20 ans, mon cercle d'amis et ma vie amoureuse sont très restreints.

Je me souviens avoir fêté mon 30ème anniversaire avec un cercle d'amis de plus de 100 personnes, désormais, si je fête mon anniversaire, il n'y aurait que cette amie d'invitée et cela me conviendra très bien aussi car on peut être entourée de beaucoup de personnes et se sentir seule.

Pendant le confinement, j'étais aux anges alors que d'autres se plaignaient. Je me suis construit un petit cocon personnel en restant chez moi. Alors que beaucoup pourraient penser que cela traduit un mal-être, au contraire, je me sentais protégée de moi et des autres, car ma dernière décompensation, qui date de 2019, m'a fait très peur à moi aussi.

En conclusion, je suis isolée volontairement et involontairement à cause de ma bipolarité.

Je vous souhaite à tous bon courage et une bonne soirée.