montée d'une crise

Je suis présentement suivi aux 2 mois par un psychiatre avec une nouvelle combinaison de médicaments, Abilify 15 mg, Seroquel XR 400 mg et Wellbutrin 150 mg. Un petit mélange qui me tient assez loin de mes hauts et de mes bas depuis 1 an. Je ressens encore de temps à autre des variations d’humeur et des états mixtes, mais pas de façon démesurée comme avant. Une chance que j’ai un bon conjoint qui me surveille et une famille à l’écoute.  Quand il y a une montée, je me jette dans la peinture, la lecture, la marche, la création de bijoux ou toute autre forme d’arts qui me permettent de m’exprimer et d’exprimer toute les vibrations intérieures que je ressens. Dans une phase plus dépressive, comme en ce moment, j’essaie de faire le maximum pour éviter la décente aux enfers. Il faut toujours que je me parle et me motive à faire des activités qui habituellement me plaisent. Je ne dois pas rester isolée. Chose plus facile à dire qu’à faire surtout quand le désir de rester couché est plus présent que celui d’aller travailler.

Moi que je sois en up ou down, je suis obligée de sortir car j'ai une chienne de 5 ans qui demande qu'a sortir.

et quand je suis en face depression, mais tres bas, je me dis ne fait pas de betises car qu'il va s'occuper de ton chien.

Bonjour à tous,  je suis identifiée bipolaire depuis un mois, suite à un gros épisode maniaque qui a duré 3 mois. J'ai du Xeroquel 300 depuis peu, et du Théralite en cours d'équilibrage (une prise de sang tous les 5 jours).
Jusqu'à présent, j'étais "normale" et j'avais fait quelques dépressions réactionnelles suite à des deuils et ruptures.Aujourd'hui, je suis dans la phase d'acceptation de la maladie bipolaire : je n'ai pas le choix. Je ne savais pas que cette maladie pouvait se déclarer si tard.

Maintenant, j'ai une trouille bleue de repartir en phase maniaque. Comment savez-vous qu'une crise est en train de monter ? A quoi le repérez-vous ?

Pour lutter contre la déprime, je fais comme Stéphanie33 : j'ai un chien moi aussi et le fait d'être obligée de le promener m’empêche de m'enfermer seule entre 4 murs

Bonjour Obao007

J'admire votre courage d'accpetation : pour ma part, après des mois où le diagnostic est tombé comme un couperet ou l'effet d'une douche froide : je n'arrive pas toujours pas a accepter cette maladie pas elle en elle meme mais ses effets secondaires et le fait de perdre mon autonomie, confiance en moi meme et auj mon travail !!!

J'ai perdu presque tous mes amis je suis seule pour me reconstruire, aller vers les autres mener mon projet

Il y a des jours avec mais plus de jours sans car les crises montent je vais sur le site où je sors , d'autres fois les larmes viennent mais pas en public

Hello Colibri 87,

En fait quand je suis sortie de ma crise maniaque, j'ai cru devenir folle, j'avais devant moi toutes les conséquences désastreuses de la manie, je savais que j'en étais l'auteur et , en même temps, je ne parvenais pas y croire. Je me suis mise à faire des cauchemars récurrents dans lesquels je rêvais que je ne savais plus qui j'étais. C'était la panique totale.
Aujourd'hui, je suis obligée d'accepter cette réalité. Mais je suis profondément déstabilisée car je dois revoir totalement ma vision de ma vie. Cela prendra du temps...  

Bonjour,

Diagnostiquée il y a 8 ans, je n'ai pas pris longtemps le traitement, je ne suis plus allée chez la psy. Il y a quelques mois j'ai lu un ouvrage sur la maladie, c'était terrible de me reconaître dans les patients qui étaient décrits.

Mais ça m'a donné des repères : symptômes et je peux les reconnaître en tant que tels maintenant :

+envie de tout lire, tout voir, sortir toute la nuit, boire, manger, dépenser, faire l'amour, conduire vite, écouter la musique très fort...

-ou envie de domrir toute la journée, fatiguée, lassée de tout et tout le monde, je trouve mes collègues moches quand la veille je les trouvais charmants, mon compagnon m'enerve, je ressasse des idées négatives...

Avant je mettais cela sur le dos de ma santé (rhume, règles...) ou sur le dos de mon compagnon qui ne faisait pas ce qu'il faut quand il faut, ou alors sur le dos de mes collègues (j'avais l'impression qu'il y avait un complot contre moi).

Cela ne veut pas dire que j'arrive à me maîtriser tout le temps. Maintenant mon compagnon peut me faire des reproches, j'admets et j'essaie de compenser ce défaut.

Quelle douleurs de ne pas être NORMALE

Bon courage tous

Bon, ce n'est pas la joie!!!

Disons que nous sommes normales ou normaux, c'est simplement notre corps qui défaille et ce au détriment de notre mental!

bon courage

Bonjour,

Je relance ce sujet.

Merci.

Julien