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Revue de presse

Les cures ont encore la cote

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avatar Julien

Julien

Édité le 03/02/2016 à 19:04

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Julien

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Comme Chantal, 67 ans, plus d'un demi-million de Français partent chaque année en cure. Et leur nombre ne cesse d'augmenter. Les raisons de ce come-back.

Avant, elle ne savait plus à quel traitement se vouer, avalant des antiinflammatoires à la chaîne. Quinze ans et jamais un mois sans, pour venir à bout des douleurs qui lui vrillaient mains, cou, dos, genou. Aujourd'hui, dans un rire joyeux, Chantal dit sans hésiter qu'elle « recommande[rait] les cures à tous ceux qui souffrent de rhumatismes ». Entre-temps, l'ex-attachée commerciale âgée de 67 ans a découvert les cures, prescrites par son rhumatologue : puisqu'elle aurait le temps, avec la retraite... Chaque année depuis huit ans, elle quitte donc Angoulême et prend le chemin de Dax (Landes) pour trois semaines. « Dès la première année, mes mains ont dégonflé et je retrouvais de la dextérité. Depuis la troisième année, j'en ai ressenti les bienfaits dans le cou et le dos. Désormais, je ne prends plus que très rarement des médicaments. »
 
Le ras-le-bol des cachets est l'un des facteurs qui poussent un jour à envisager une cure thermale. Une tendance à la « défiance médicamenteuse » qui va de pair avec le désir croissant de patients d'être pris en charge « comme un tout plutôt que comme un organe à soigner », analyse Claude-Eugène Bouvier, délégué général du Conseil national des établissements thermaux (CNETh).
 
La courbe démographique, qui voit la part des seniors et de leurs maux augmenter, joue aussi, lorsque l'on sait que la moyenne d'âge du curiste est de 64 ans. Alors que s'ouvre ce matin le 34e salon les Thermalies à Paris*, le résultat est là. La cure n'a rien de has been. Certes, poussé par les 105 établissements (90 stations) qui multiplient et diversifient les offres, le concept plaît même de plus en plus. Depuis 2009, la fréquentation croît. 560 000 Français ont ainsi opté pour une cure l'an dernier : rhumatologie (66,78 %), problèmes veineux et affections respiratoires constituent toujours de trio de tête des soins les plus prisés.

Tant pis pour les détracteurs, qui affirment que ce sont juste « des vacances au frais de la Sécu ». « Les idées reçues ont la vie dure », soupire le docteur André Monroche. Rhumatologue à Angers, il assume de prescrire cette « médecine complémentaire » à ses patients et se réjouit de les voir gagner en qualité de vie : « Pour une fibromyalgie, sans traitement efficace, c'est tout de même mieux que de gaver de médicaments qui assomment le malade ! Lorsque j'ai été formé, confie-t-il, la médecine générale avait déjà du mal avec la médecine thermale. Aujourd'hui, la médecine dite de preuves, qui fonctionne à l'anglo-saxonne, peine également à admettre son efficacité parce qu'elle est difficilement démontrable. » Aux propriétés avancées de chaque eau s'ajoute en effet un ensemble : être loin de chez soi, se faire dorloter, apprendre à prendre sa santé en main.
 
Depuis vingt-cinq ans, les instances du thermalisme multiplient études médicales et enquêtes pour prouver — à la Sécurité sociale entre autres — que la cure est « une option thérapeutique d'actualité ». L'une d'elles, menées sur 10 540 curistes entre 2006 et 2011 en partenariat avec la mutualité de la fonction publique, relève une baisse de 185 € de leurs dépenses de santé dans les six mois qui suivent la cure. L'observatoire de l'Association française pour la recherche thermale (Afreth) pointe qu'un curiste sur deux parvient à réduire son traitement de fond à ce stade. Et neuf mois après la cure, 64 % des patients ont réduit le recours aux anti-inflammatoires.
 
 
Remboursé ? Oui mais pas tout ! 
 
Contrairement à ce que dénoncent leurs détracteurs, la Sécu n'est pas le plus grand financeur des cures. Le thermalisme ne représente que 0,15 % des dépenses de l'Assurance maladie. « C'est essentiellement aux patients qu'il en coûte », sourit le docteur André Monroche, rhumatologue prescripteur à Angers. Le remboursement ne couvre en effet que 65 % des soins inclus dans la cure, liés à l'affection pour laquelle elle a été prescrite (soit 72 soins pour une cure de rhumato de trois semaines, facturés 529,45 €), et 70 % des trois visites médicales du séjour. 35 % de ces dépenses restent donc à charge du curiste (sauf prise en charge par sa mutuelle). Auxquelles il faut ajouter les soins annexes et les ateliers d'éducation thérapeutique par exemple, qu'il envisage de suivre, également le transport, le logement sur place...
 
Au total, la cure représente un véritable investissement santé d'un coût moyen de 1 000 à 1 500 €. Pour être remboursée, la cure doit en outre satisfaire à ce critère incontournable de la Sécu : durer dix-huit jours d'affilée. Les multiples options désormais proposées dans les stations thermales, pour répondre à la difficile convalescence de lourdes maladies (cures post-cancer par exemple) ou à de nouveaux maux dans l'air du temps (détox digitale), d'une durée de six jours, ne sont donc pas prises en charge.
 
 
Les enfants, eux, désertent
 
Plaques d'Eczéma, bronchites ou otites à répétition... Considérant l'augmentation des manifestations allergiques ces dernières années chez les plus jeunes, on imagine que les enfants ne sont a priori pas en reste côté maladies susceptibles d'être soignées en cure. Et pourtant. Si les quinquagénaires se souviennent tous avoir eu de petits camarades qui partaient au moins une fois dans leur enfance en cure à l'époque, les écoliers d'aujourd'hui et leurs maladies ORL grossissent de moins en moins les rangs des patients dans les stations thermales. En 2015, elles ont accueilli 7 500 patients de moins de 18 ans, l'année dernière ils étaient 8 035. « En 2010, on était encore autour de 15 000 », relève Claude-Eugène Bouvier, délégué général au Conseil national des établissements thermaux (Cneth). Pourquoi une telle désaffection ? « L'efficacité du thermalisme, particulièrement en dermatologie et pour les voies respiratoires, est indéniable », souligne-t-il.
 
En revanche, l'accueil des plus jeunes est devenu délicat pour plusieurs raisons. D'abord les structures d'accueil en station (pour l'hébergement des enfants, leur accompagnement quotidien aux soins) doivent désormais répondre aux critères administratifs des maisons d'enfants à caractère social (MECS), avec notamment infirmière à demeure. Trois stations, contre trente autrefois, en sont dotées. Difficile ensuite de caler trois semaines d'affilée avec son petit en cure, sauf à empiéter... sur les vacances.
 
Pas de remboursement pour les cures de moins de 18 jours
 
Pour contrer cet écueil de la vie moderne, à Luchon, on a imaginé des cures de six jours, orchestré l'accueil des enfants de la ville type centre de loisirs, de façon à pouvoir aussi y recevoir les petites curistes. Le hic : à moins de 18 jours, pas de remboursement par la Sécurité sociale. Barrière que le Cneth espère pouvoir abattre à l'horizon 2017 pour les enfants, « sous réserve d'efficacité similaire démontrée ». « L'Assurance maladie a accepté, souligne Claude-Eugène Bouvier, que l'on expérimente la cure scindée en deux périodes de neuf jours, sur deux cohortes d'enfants, en dermatologie et affections respiratoires. » Le bénéfice sera évalué en fonction de la réduction de médicaments obtenue.



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01/02/2016 à 13:05

@Va Loup . Lien pour les cures thermales.

Je t'avais aussi marqué des renseignements pour les cures thermales ds un autre sujet (je ne sais plus lequel) et je crois que tu les avais lus.

Bon apm.


Les cures ont encore la cote https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/revue-de-presse/les-cures-ont-encore-la-cote-35817 2016-02-01 13:05:59
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01/02/2016 à 13:06

@Va Loup . C'est passé à la page précédente !


Les cures ont encore la cote https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/revue-de-presse/les-cures-ont-encore-la-cote-35817 2016-02-01 13:06:32

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01/02/2016 à 18:50

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@Angelina, coucou, tu t'en donnes du mal pour moi, merci c'est très gentil. J'ai tout lu.

encore merci. Pour les cures, ce ne sera pas pour moi, du moins dans un avenir lointain, vu le coût, d'abord les études de mon fils.

j'espère que tu vas bien.

bises

Val

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Va Loup


Les cures ont encore la cote https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/revue-de-presse/les-cures-ont-encore-la-cote-35817 2016-02-01 18:50:06
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01/02/2016 à 21:19

De rien @Va Loup .

C est normal de s entraider. 

Terriblement fatiguée et j ai mal. 

Bisous. 


Les cures ont encore la cote https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/revue-de-presse/les-cures-ont-encore-la-cote-35817 2016-02-01 21:19:07

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Édité le 02/02/2016 à 09:20

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@Angelina comme moi en ce moment. Ecrire permet doublier un temps nos douleurs

courage

bisous

Val

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Va Loup


Les cures ont encore la cote https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/revue-de-presse/les-cures-ont-encore-la-cote-35817 2016-02-01 22:22:31
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02/02/2016 à 07:30

Bonjour à toutes et tous, pour ma part ma rhumato et dermato me bassinent depuis 8 ans pour aller en cure. Donc cette année je pars en double orientation (pas le choix mon corps refuse tous les traitements donc je ne prends que le minimum) pour indication gros problèmes de disques, artrose dans tout le corps et cinq certicales endommagées sur 7 , psoriasis + Fibromyalgique avec toutes ces conséquences.....

Bref, je suis comme vous toutes j'ai appris à vivre avec mes douleurs mais c'est épuisant surtout quand on bosse même à 20 h semaine

Donc pour moi la cure, même si ça m'angoisse, c'est le dernier recours

Je pars en avril, et je vous ferais mon compte-rendu

Bonne journée à tous et toutes

 

 


Les cures ont encore la cote https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/revue-de-presse/les-cures-ont-encore-la-cote-35817 2016-02-02 07:30:21

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02/02/2016 à 07:54

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Coucou les Amis 
@Sylnife Tu ne dois pas te stresser pour la cure . Les premiers jours peuvent ètre fatiguants . Dans la journée tu as des plages de repos.
As tu choisi l'endroit où tu vas aller ? Seras tu héberger dans le Centre ou en location .
J'attends mon rendez vous au CAD en Février pour prendre une décision .
Je pense que beaucoup d'Amis du site pourront te conseiller.
Je vous souhaite une douce journée , pour les Bretons , la pluie .


Les cures ont encore la cote https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/revue-de-presse/les-cures-ont-encore-la-cote-35817 2016-02-02 07:54:12
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02/02/2016 à 08:31

@Va Loup . Merci. 

J ai dû mal à écrire sur mon tél portable et même à lire dessus tellement j ai mal aux épaules et aux bras jusqu'aux doigts. 

Qd je suis couchée, j essaie de soulever mon tél portable avec un gros pull que je plie sous ma poitrine.

Je ne sais pas comment faire pr que mon bras gauche n ait plus besoin de le tenir. 

@sylnife . 

Je suis généralement fatiguée la 1ère et la 3ème semaine. 

Tu te reposes les apm sur ton lit.


Les cures ont encore la cote https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/revue-de-presse/les-cures-ont-encore-la-cote-35817 2016-02-02 08:31:37
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02/02/2016 à 08:32

@Va Loup . Merci. 

J ai dû mal à écrire sur mon tél portable et même à lire dessus tellement j ai mal aux épaules et aux bras jusqu'aux doigts. 

Qd je suis couchée, j essaie de soulever mon tél portable avec un gros pull que je plie sous ma poitrine.

Je ne sais pas comment faire pr que mon bras gauche n ait plus besoin de le tenir. 

@sylnife . 

Je suis généralement fatiguée la 1ère et la 3ème semaine. 

Tu te reposes les apm sur ton lit.


Les cures ont encore la cote https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/revue-de-presse/les-cures-ont-encore-la-cote-35817 2016-02-02 08:32:45

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Va Loup

Édité le 02/02/2016 à 22:20

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Va Loup

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@Angelina, bonjour, pas facile la vie de tous les jours. Je souris parce que le sourire ne fait pas mal mais au contraire, moi aussi j'ai de fortes douleurs au bras gauche. J'ai été opérée de celui ci en janvier 2012 car macrocalcification et rupture de la coiffe de l'épaule. L'opération s'est très bien passée mais j'ai eu une rééducation très très mal faite et depuis que des douleurs. Cela empire maintenant car une rizarthrose est venue se joindre à la fête, donc c'est très invalidant. Je souris donc, parce que l'on a beaucoup de points communs... Allez courage,

je te fais de gros bisous et passes une belle journée

Si tu as besoin d'écrire, de m'écrire, je suis à l'écoute

Val

@Sylnife, bonjour, j'attends ton expérience de la cure du mois d'avril pour me décider si j'en ferai une un jour ou pas. Tu vas aller où ? Comme toi et nous tous et toutes, je souffre de nombreuses pathologies, destruction cartilage genoux, arthrose partout dans le corps, fibro, dépression, sporiasis, épaule, du syndrome d'Ehlers-Danlos (peau très élastique) qui se rapproche de très près de la fibro, même symptôme, donc les deux réunis, ça nous fait un sacré cocktail. Financièrement, c'est lourd quand même et pour l'instant, même si c'est pratiquement tout pris en charge, je ne me vois pas dépenser de l'argent rien que pour mon bien être alors que je ne travaille pas même si je rentre un peu d'argent quand même, et que nous devons économiser pour les longues études de mon fils. Voilà pas facile que tout cela.

Bonne journée avec beaucoup de courage

Val

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Va Loup


Les cures ont encore la cote https://www.carenity.com/forum/autres-sujets/revue-de-presse/les-cures-ont-encore-la-cote-35817 2016-02-02 09:40:18
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