Fin de vie : le médecin traitant devra informer sur les "directives anticipées"

C'est mieux.

Ce sont des amis qui m'en ont parlé puis j'ai regardé sur Internet.

Ensuite j'ai eu des renseignements par le Forum (pour maman qui ne pouvait pas l'écrire).

Ce qui me pose question personnellement c'est que d'après la loi, on n'a pas le droit de procéder à une sédation profonde qui permette de mourir sereinement et dsans douleur càd dignement dès lors qu'une réanimation a été entreprise. Et juridiquemlent parlant, ce "détail" est très important. Je vais poser la question à l'ADMD car si ce texte de loi n'est pas modifié, on risque de tourner en rond.

Tiens-nous au courant diabéqui.
En ce qui concerne le rôle informatif du médecin traitant sur ce sujet, je trouve la disposition intéressante. Nous verrons ce qui passera réellement...

Je pense qu'il y a un consensus là dessus, voici le résultat de la séance de l'Assemblée Nationale le 18 février :

Une avancée supplémentaire pour ce texte qui pourrait bien remplacer l’actuelle loi Leonetti sur la fin de vie. La proposition de loi visant à instaurer une sédation profonde a été adoptée dans la nuit de mardi à mercredi en commission à l’Assemblée nationale.

Un texte adopté sans changement majeur.

La proposition de loi des députés Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP) a été adoptée dans la nuit de mardi à mercredi, en commission, à l’Assemblée nationale. Ce texte vise à actualiser l’actuelle loi dite Leonetti, en instaurant un droit à une « sédation profonde et continue » jusqu’à la mort du patient.

Le texte a été adopté sans grandes modifications. Si ce n’est celles apportée par les députés de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée, notamment sur le droit de mourir à son domicile pour un patient demandant la sédation profonde. Une modification apportée par certains députés socialistes. A noter également l’obligation pour le médecin traitant d’informer ses patients de la possibilité et des conditions de rédaction des directives anticipées, qui indiquent la volonté de la personne.

Il faut également remarquer que l’amendement signé par 83 députés socialistes et qui prévoyait la possibilité d’une « aide médicalisée active », pour une fin de vie « dans la dignité » a été retiré de la proposition de loi pour être retravaillé en vue de l’examen du texte, en séance, les 10 et 11 mars prochains.

Francine

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merci Francine. Avec toi, nous sommes informés au plus juste.

Bon, on dirait que les mentalités s'ouvrent à la réalité des besoins de certains patients. Attendons de voir la publication de cette loi au Journal Officiel, après passages et votes multiples entre les assemblées... 
Si ce qui est effectivement voté en dernière lecture apporte une avancée réelle il faudra surveiller cette publication essentielle.
Des textes votés n'ont jamais fait l'objet d'une publication ce qui signifient qu'ils n'ont jamais été appliqués, selon ce qui se dit...
A nous de surveiller.

Je crois que je vais demander à mon Député de surveiller. Nous ne sommes pas du même bord politique mais il a quand même l'esprit assez "social". En plus, il est professionnel de santé.

Francine

Ce nouvel amendement à la loi Léonetti est très hypocrite. En effet, autoriser la sédation mais pas l'aide médicamenteuse pour mourir dans la dignité ne me satisfait pas, car certains malades mettront plusieurs jours à mourir privés de nourriture et d'hydratation et souffriront surement. Pour leur entourage ce sera également très dur, très douloureux et ils se sentiront totalement impuissants.

Pourquoi ne pas autoriser l'euthanasie assistée et contrôlée pour les malades qui le souhaitent vraiment, avec une injection létale

comme cela se pratique en Hollande et en Belgique . L'ADMD (Association pour le droit de mourir dans la Dignité) milite pour cette cause et des directives anticipées écrites par chaque personne qui le souhaite pourrait permettre de choisir librement sa fin de vie

et de partir dignement sans souffrir. Dans les sondages 96% des Français sont pour l'euthanasie et le suicide assisté. Cependant

les grands professeurs comme Léonetti et d'autres sont contre. Le député J-Louis Touraine , député du,  Rhône a déposé un amendement pour autoriser l'euthanasie assistée mais avec l'accord d'un "Collège" de quatre praticiens.

C'est un progrès, mais personnellement, je lui  ai écrit pour lui demander d'autoriser l'euthanasie assistée avec deux médecins, car dans l'urgence et face à la grande douleur, il me parait difficile de trouver 4 médecins qui aient le même avis...

C'est dommage qu'en France il y ait un "tabou" par rapport à la mort et beaucoup d'hypocrisie de la part des sommités médicales et politiques. J'espère que nous pourrons faire entendre notre voix, nous individus, nous patients qui devrions avoir la liberté de choisir notre fin de vie!!!

J'ai moi-même écrit mes directives anticipées pour ma fin de vie et trouvé trois mandataires pour les faire respecter: mes deux enfants et mon médecin traitant avec le soutien de l'association ADMD, mais en l'état actuel de la loi Léonetti, je pense que ce serait très difficile pour mes mandataires de faire respecter mes volontés de mourir dans la Dignité.

Si on prive les malades de boire et de manger.....la sédation devient inutile. Quelle hypocrisie !

En novembre, un homme atteint d'une SEP foudroyante s'est rendue en Suisse avec sa meilleure amie et sa soeur. Ne pouvant plus bouger, les médecins lui installèrent un dispositif de sédation entraînant le décès. Avec sa bouche, il déclenchera lui-même le système quand il se sentirait prêt. (.)

Cette mort par sédation dura 4 minutes....

S.

J'ai du mal à comprendre les remarques de dawa et serena2416 dans la mesure où le texte en discussion parle de sédation profonde justement... J'ai repris sur un autre site la définition de la sédation :

"Définition

La sédation est définie par le recours à des moyens, le plus souvent médicamenteux, pour soulager et apaiser le patient en vue de pratiquer les soins. La sédation prend en compte le confort du patient et son environnement pour l'aider à soulager ses douleurs physiques et psychologiques. Elle est souvent utilisée en réanimation ou par les médecins du SAMU pour pratiquer des soins et diminuer la douleur ressentie par le patient. En général, le médecin donne des sédatifs au patient (benzodiazépine) avec des antalgiques (dérivés de la morphine)."