Choc psychologique à la suite d'un infarctus

@Aserei bonsoir à vous lire vous m’avez envoyé de l espoir 

depuis 2002, pour vous rassurer tous, j' ai fais 3 infarctus seule dans la nature mais du fait que je vomissais mon coeur était massé et je reprenais vie... j'en ai fait un il y a deux ans lors de la pose d'un stent.... Aujourd'hui i l'on fait le compte j' ai 10 stents cardiaques plus un dans l' artère rénale,  je suis sous coumadine, plavix et un patch de trinitrine pendant 12 heures, dernièrement à l' hôpital ils ont supprimé le Kardégic mon INR est près de 2.5 ce qui est dans la normalité. Je sors du covid et j' ai beaucoup de mal encore pour la vie quotidienne quoique depuis 3 semaines que je suis sortie je fais pas mal de progrés. Il faut savoir que j' avais les marqueurs cardiaques qui étaient hors norme d'où mon hospitalisation et la découverte du Covid.... les problèmes cardiaques ont été avec les problèmes pulmonaires mes seules symptômes, pas de perte de l' odorat ou du goût, pas de rhume mais une toux lancinante que rien ne calmait. A l'hôpital ils ont traités mes problèmes dû au Covid, n'ont pas traités les problèmes cardiaques qui aujourd'hui ont disparus et en ce qui concerne mon diabète arrêt de l'insuline à l' hôpital et à la sortie une hémoglobine glyquée à 7.5 !!! Tout le monde n' est pas identique mais il faut savoir que du premier jour je me suis battue car je voulais vivre et voir grandir mes petits enfants et je prenais part au traitement en posant des questions aux personnels médicales et aux médecins et j' ai dû accepter des choses difficiles pour moi (rester au lit 3 semaines par exemple, être à la merci du personnel de la toilette au bassin) et pour couronner le tout aucune visite !!!

Bonjour, j'ai eu il y a trois semaines un infarctus, 2 stents coronaire. La semaine suivante retour aux urgences ressentant un épisode similaire. Il s'agit d'une péricardite. La poche du coeur étant fragilisé par l'opération. On m'a prevenu que parfois j'aurais des tiraillements. Et puis plus rien. Et aujourd'hui je suis essouflé, la cage thoracique est un peu douloureuse. J'ai l'impression d'avoir le symptôme post op combiné à une crise d'angoisse déjà vécu un an avant. Je pense aller aux urgences. Quelqu'un à t'il ressenti ça ? J'étais confiant et aujourd'hui pas du tout.

bonjour à tous,

"N'ayez pas de problème cardiaque pendant les vacances", c'était en juillet 2019,et de plus il y avait une grêve au CHU Trousseau de Tours.Me sentant oppressé, ayant eu la pose de deux stents en 2007., j'appelle les urgences, l'on m'envoie une ambulance avec un personnel non spécialisé dans ce type d'intervention, Trousseau, en grêve, je suis dirigé sur une clinique "l'Alliance", nouvellement dotée d'un service cardio, aprés un examen succint, un prelevement d'urine qui ne sera jamais analysé , je me retrouve , à nouveau dans une ambulance , entouré de 3 médecins-infirmier, dont deux avec un brassard ," en grêve", en partance pour Trousseau , l'ambiance est morose dans le camion, Je n'ai rien demandé, mon transfert s'est fait par ce que l'interne de service a jugé que mon état necessitait d'autres avis. A Trousseau , l'on m'a placé dans une pièce, seul , branché, j'ai attendu.

Après une attente assez longue, l'on m'a demandé, si j'acceptais la pose d' "un défibrillateur".jJ' ai refusé ,mon cardiologue, n'y étant pas favorable et je n' y étais pas préparé .

Ils voulaient me garder en observation , C'était une veille de week end, Et après quelques réticences de leur part je suis rentré chez moi.

Chacun vit une expèrience diffèrente , Le personnel des hopitaux est admirable le plus souvent, La situation de pandémie n'a rien arrangé, un infirmier m'a dit en 2007 " l'hopital a une obligation de moyens, mais non de résultat " sauf que l'hopital ,maintenant n'a plus assez de moyens.

@Petl307 bonjour,c’est vraiment soulageant,quelque part,de voir des messages comme le votre dans lequel je me retrouve à 100% je commence la rééducation cardiaque lundi prochain et j’en attend beaucoup…je suis aussi angoissé et la peur au ventre parce que j’ai une sensation de nausée qui,à mon avis,doit venir du traitement en attendant je fais que penser à mon futur et surtout à mes enfants..j’avoue que je suis pas bien émotionnellement..

Infarctus asymptomatique en juin 2020. Je ne savais pas ce qui se passait"état grippal, mal partout"j'ai fait un test covid et 3 jours plus tard, j'apprends qu'il ne s'agit pas de la covid. Rendez vous pris chez mon médecin traitant. Le lendemain, je vois le médecin qui ne voit pas ou se trouve le problème. Une prise de sang en urgence et 1 heure plus tard, j'apprends que j'ai fait un infarctus ou que je vais le faire. Départ pour l'hôpital en extrême urgence. Et là, le déni, je n'y comprend rien.Après un certains nombres d'examens. Le lendemain je quitte les soins intensifs. Et je vais bien. Vous comprendrez le choc psychologique !?

Oui j'avais toujours peur de tout. En particulier d'être attaqué par une personne ou un chien. Je ne voulais voir personne a part ma famille et je ne sortais plus. C'était très compliqué. Cela a duré quelques mois avant que j'arrive à sortir.

Après mon infarctus j' ai eu beaucoup de mal à remonter la pente. J'ignore si ce sont mes traitements pour me protéger, (vu que c'est l'artère principale qui a été nécrosée). Je m'accrochais dehors à tout ce que je pouvais , j'avais peur de vivre, j'avais peur de mourir. Les voitures dehors me faisaient écho dans mes oreilles. Ça a duré environ 4 ans. Je pleurais beaucoup . Quel mauvais souvenir

Bonjour Julien. J'ai vécu un choc psychologique pendant un bon moment, je dirais même des années. C'est une situation peu commune et en ce qui me concerne, je suis bien consciente que j'ai beaucoup de chance d'avoir du crédit sur cette terre, de pouvoir encore vivre de belles choses, de profiter de ma famille, d'être bien dans ma vie. Le matin je remercie l'univers de m'accorder cette grâce, et je dis tout haut ''merci pour cette journée à vivre ''. Beaucoup de gens ne sont pas revenus. Ca m'a changé mon caractère. Je suis toujours optimiste mais il y a toujours un ''mais''...

Bonjour . J’ai fait un infarctus en 2013 , j’étais en dépression et fesait de l’apnée du sommeil .A 11 heure du soir j’etais au lit et j’ai fait cet infarctus ! Heureusement le trombus a fini par passer , apres des douleurs atroces , j’etais un vrais legume . Les pompiers , les urgences , puis on m’a posé un sten sur l’artère principale . Puis 6 semaines dans un centre de cardiologie. J’etais alors dans un état de confusions permanente . S’en est suivi d’une dépression majeure ! Cela fait 12 ans que je me portais bien ( du moins je le pense ) et depuis une semaine je me sens très mal , à savoir que j’ai perdu ma mère il y a un mois . Je ne sais pas si c’est psychosomatique ou quoi ,pourtant je n’ai pas l'impression de rechuter dans une dépression , mais j’ai fais fait ( apparemment) un malaise vaguale il y a une semaine. Quelqu'un peut il me dire s’il a déjà vécu ça et comment il s'en est sorti ? Merci