Je vous propose de poster ici de jolis textes

Éveillée par un rêve :

Voici la danse du soleil

et son grand tourbillon

Debout sur l'horizon

L'aube déploie ses ailes

comme un grand oiseau blanc

qui voudrait s'envoler !...

La fleur ensommeillée

saupoudrée de rosée

lentement se déploie

comme un bel éventail

Le jour se dévoile

dans un souffle aérien

autant ses bas de soie

sous les doigts du matin …

Un rayon de soleil

effleure l'horizon..

Caresses de velours

l'aube dans son écrin

à nouveau voit le jour

La plume glisse entre les doigts

d'un songe émerveillé

Bouquet de mots perlés

tombé dans la rivière

d'un rêve qui s'attarde

au bord de mes paupières...

L’art d’être grand-père :

Je prendrai par la main les deux petits enfants ;

J’aime les bois où sont les chevreuils et les faons,

Où les cerfs tachetés suivent les biches blanches

Et se dressent dans l’ombre effrayés par les branches ;

Car les fauves sont pleins d’une telle vapeur

Que le frais tremblement des feuilles leur fait peur.

Les arbres ont cela de profond qu’ils vous montrent

Que l’éden seul est vrai, que les coeurs s’y rencontrent,

Et que, hors les amours et les nids, tout est vain ;

Théocrite souvent dans le hallier divin

Crut entendre marcher doucement la ménade.

C’est là que je ferai ma lente promenade

Avec les deux marmots. J’entendrai tour à tour

Ce que Georges conseille à Jeanne, doux amour,

Et ce que Jeanne enseigne à George. En patriarche

Que mènent les enfants, je réglerai ma marche

Sur le temps que prendront leurs jeux et leurs repas,

Et sur la petitesse aimable de leurs pas.

Ils cueilleront des fleurs, ils mangeront des mûres.

Ô vaste apaisement des forêts ! ô murmures !

Avril vient calmer tout, venant tout embaumer.

Je n’ai point d’autre affaire ici-bas que d’aimer.

- Victor Hugo, -

L'Importance de l'Amitié : Une Rédaction Humoristique

L’amitié ! Ce grand mystère de la jeunesse, ce trésor inestimable, et avouons le, cette excuse infaillible pour ne pas faire la vaisselle. Qui n’a jamais entendu le célèbre dicton : « Un ami, c’est quelqu’un qui comprend ton passé, croit en ton avenir, et… n’a pas encore vu ta chambre dans un état chaotique ? »

Premièrement, parlons du soutien moral. Un ami est là pour t’encourager, surtout lorsque tu t'apprêtes à faire un choix désastreux comme essayer une nouvelle coupe de cheveux. « Vas-y, fais-le ! » dit-il, tandis qu'il cachait à peine ses rires en pensant à ce que pourraient dire les coiffeurs. Lorsqu’il s’agit de prendre des risques majeurs, comme acheter une pizza hawaïenne (ananas sur une pizza ? Que diable !), un ami sera là pour te soutenir, même si cela signifie qu'il faut le convaincre d'y goûter en premier.

Ensuite, n'oublions pas les moments de détente, où l’on partage des rires. Avoir un ami, c’est comme avoir une boîte de chocolats – parfois, tu tombes sur le nougat que tu détestes, mais souvent tu trouves les éclats de rire qui font un peu trop mal aux côtes. Qui d'autre pourrait provoquer des fous rires lors d'une simple soirée cinéma, juste en imitant ce passage culte ? C’est l’amitié qui transforme chaque situation banale en un spectacle de comédie, où même le film le plus dramatique se transforme en une scène hilarante, simplement parce qu’un ami a décidé de faire une voix drôle au mauvais moment.

Les amis, ce sont aussi des partenaires d’aventure… ou devrions-nous dire des complices de bêtises ? Que ce soit pour des escapades improvisées au supermarché à 2 heures du matin pour acheter des chips, ou pour construire la plus grande forteresse en coussins et couvertures du monde, l’amitié apporte une dimension d’aventure à la vie quotidienne. Et même si cette aventure se termine souvent par un « Je ne sais pas comment on a fini sous une pile de couvertures », c’est toujours un souvenir à chérir.

Finalement, l'amitié nous aide à accepter nos défauts, même les plus absurdes. Après tout, qui d'autre pourrait comprendre que ta passion pour le karaoké en pyjama n’est pas une honte, mais un véritable art ? Les amis sont là pour nous encourager à chanter haut et fort… même si notre voisin risque de faire appel à un avocat pour nuisances sonores. Ils sont nos fans inconditionnels, applaudissant nos performances tout en étouffant leurs rires.

En somme, l’amitié est essentielle dans notre vie, comme le chocolat dans un gâteau. Elle enrichit nos journées, embellit nos fous rires et illumine même nos moments les plus sombres. Alors levons notre verre (de jus d’orange, soyons sages) à nos amis, ces êtres extraordinaires qui jonglent entre l’amusement et le soutien, tout en acceptant nos absurdités. Parce qu’après tout, la vie est bien plus amusante quand on la partage avec des amis… même si cela signifie parfois les convaincre que non, les leggings à fleurs ne sont pas un bon choix de tenue. Cheers à l’amitié !

Phildu

L’amitié (encore 😊) de Pierre Vaussais :

Ce sentiment qui prend naissance

Au fond de l'âme, au fond des yeux

-Certitude ou bien Espérance?-

C'est un désir qui vient du coeur.

On ne craint plus la solitude

Lorsque l'on possède en entier

Cette parcelle de bonheur,

Ce goût qui remonte à l'enfance....

Parmi tous les biens de la terre

Que l'homme envie sans se lasser

Il porte un beau nom ce mystère,

Puisqu'il s'appelle "l'amitié"

Le sourire

Le sourire c'est l'épice

Qui change l'amer en doux,

Un ingrédient délice

Essentiel pour le goût.

Le sourire c'est un plaisir

Partagé donnant le rire,

Indispensable à la vie

Vaut plus que l'or mais gratuit.

Le sourire c'est un élixir

Réputé sûr affectueux,

Parfait pour pouvoir guérir.

Essayez vous serez mieux!

Le sourire c'est un complice

Des états d'âme qui fleurissent,

Dans notre cœur heureux

Pour un instant vertigineux.

Le sourire c'est un cadeau

Brodé au fil d'or le plus beau,

Soyeux ouaté somptueux.

On rêve et encore on en veut.

" Et qu'est-ce qu'une épée ?

Moi je vais vous dire, une épée c'est d'abord la foi de ma survie. L'épée est l'hymne de la main. La chevaleresque ! C'est une fine flamme à l'œil du héros. Elle brille dans son honneur. La plupart d'entres-vous m'avez répondu qu'une épée est une arme blanche ! Non, une épée, c'est la noblesse du combat à blanc. C'est l'arme noble. L'arme de Dieu. L'épée trône partout sur les murailles en pierres des cathédrales. Mon ange gardien tue la bête la main cuirassée de son épée. J'aime le mot nommé en français « Épée ». Les accents forment un duo de lames en pointes sur le latin des trois lettres identiques du mot. Une épée est donc féminin dans la finesse de son tranchant. Il n'y a que la féminité portée à bout de bras d'un homme en duel pour le rendre encore plus beau. L'épée affûte mon esprit.

L'acier froid d'une lame qui se carde à une autre ne s'exprime en vrai qu'à la proue de la mort. La blessure est la caresse d'une lame, et la mort son cri de vérité. Les autres armes ne sont que des armes de bas instincts. Des armes lâches sans la superbe. À ceux qui fuient ne viennent ni la puissance ni la gloire. L'épée fixe la mort en face. Le visage de marbre. Elle est l'ancêtre du combat corps à corps, le poème forgé de Thanatos. Toujours, l'épée est honorée par le baiser de celui qui va guerroyer à la charge. Elle salue la bravoure de celui qui en face mourra à sa pointe cruelle. Le pyramidion qui perce la chaire du vaincu. Mais l'épée du juste est humble. Les bras décident au duel, comme les paroles au tribun. Ce qu'il faut, ce n'est pas entasser des mots, c'est se battre.

Le fleuret, pareil à l'épée, guerroie dans sa souplesse tel un roseau. Sa pique en frêne du Pélion est là, qui vibre à sa longiligne coupante, effrayante, et tout autour de moi, le métal blanc resplendit, pareil à l'éclat du feu qui flamboie ou du soleil qui se lève. Je danse avec mon fleuret, et m'élance, sûre de mes pieds agiles. Ainsi devant les parois de glace, de visu, rapide entre la grâce de mes pas, d'un élan aisé, fond sur la palombe rigide. Je me dérobe et fuis. Je me rapproche, à bonds pressés, la main à mon fleuret. Ainsi, ardente, je vole droit sur moi-même, moi qui m'esquive, pris d'un lyrisme fou, sous le rempart du ballet, et je joue, rapide, des jarrets."

Merci

Mademoiselle Carrington

Sur Carenity, notre étoile, c'est @maritima

Même si son corps lui joue parfois des drames, là !
Diabète type 2, un sucre un peu cabot,
Qui la fait jongler entre l'index et le pot.

Puis la fibromyalgie, cette farceuse insidieuse,

Qui planque des douleurs aux places les plus curieuses.
Un jour c'est l'épaule, le lendemain le genou,
Maritima se dit : "Encore un nouveau clou !

"Et pour corser le tout, une touche de "rénal",

Où ses reins fatigués lui jouent un récital.
Mais notre star ne se laisse pas abattre,
Sur les forums, elle vient nous faire quatre !

Avec humour et verve, elle conte ses tracas,

Transformant les pépins en joyeux canevas.
Ses glycémiques montagnes russes, ses douleurs diffuses,
Deviennent sous sa plume des aventures confuses !

Elle partage ses astuces, ses coups de gueule aussi,

Et sa bonne humeur contamine toute la compagnie.
Maritima, notre phare dans la tempête,
Une vraie Carenity-star, toujours prête à la fête !

Alors, même si les bilans la taquinent un peu,

Elle garde le sourire et le regard malicieux.
Car sur Carenity, on sait bien que le rire,
Est le meilleur remède pour ne jamais dépérir !

🎵 🎶 🎵 🎶

Elle court, elle court, la maladie d'amour,

Dans le cœur des enfants de 7 à 81 ans.

Elle chante, elle chante, la rivière insolente

Qui unit dans son lit

Les cheveux blancs, les cheveux gris.

🎶 🎵 🎶 🎵

Elle fait chanter les hommes et s'agrandir le monde.

Elle fait parfois souffrir tout le long d'une vie.

Elle fait pleurer les femmes, elle fait crier dans l'ombre

Mais le plus douloureux, c'est quand on en guérit.

🎶 🎵 🎶 🎵

Elle court, elle court, la maladie d'amour...

- Hommage à @serpico1 et bien d’autres 😂 🌺 -

Dans le Monde des Souffleurs

Dans le royaume des souffleurs, nous sommes les rois,

Avec nos bronches, oh là là, quel drôle de choix !
On tousse, on siffle, on fait des bruits bizarres,
Mais entre amis, c'est un vrai régal, pas de dégares !

« T'as pris ta ventoline ? » c'est le mot d'ordre du jour,

Dans cette danse de souffle, on forme un grand tour.
À chaque sortie, la balade est un défi,
Un marathon de pas lents, mais on rit, c’est garanti !

Quand le vent souffle fort, on s'accroche au parapluie,

Pas pour la pluie, non, mais pour l'oxygène, tu vois.
Des pauses obligatoires, c’est devenu un art,
On invente des stratagèmes pour ne pas faire le départ.

À table, nos estomacs réclament des douceurs,

Mais soyons francs, on mange aussi nos peurs.
Les escaliers sont des sommets, un Everest en soi,
Mais ensemble, on rit, et on garde le moral, oh ma foi !

Alors, chers amis de la BPCO, unis dans l’effort,

Avec humour et tendresse, ensemble, on sort.
Entre deux souffles, un sourire, un clin d’œil,
La vie est bien plus belle quand on la partage sans orgueil !

Prenez soin de vous et continuez à sourire, même dans les moments difficiles !

@maya78 @Momima @cath999 @34Lolotte @Hervé49 @merdunord @papatsif

Max et Plume – Un foyer sans frontière I l était une fois, sur une route oubliée, un petit chien blanc nommé Max. Ses pattes encore maladroites suivaient les traces d’une voiture qui ne reviendra pas. Ses maîtres l’avaient abandonné, sans adieu, sans explication. Juste le silence… et une route. Pourtant, Max les aimait. De cet amour simple, pur, que seuls les chiens savent donner .Mais ce jour-là, au milieu des fleurs sauvages, c’est une camionnette qui le frappa. Le choc ne fit pas que mal à sa patte. Son cœur aussi avait très mal. Le soir tomba. Alors qu’il croyait que tout était fini, une ombre douce se glissa jusqu’à lui. Une chatte. Rousse. Calme. Chaleureuse. Elle s’appelait Plume. Elle ne posa pas de question. lle ne demanda pas pourquoi il était seul. Elle ne jugea pas. Elle dit seulement :— Tu viens ? Le monde est parfois méchant. Je suis là maintenant. Tu n’as plus à avoir peur. Viens, je vais prendre soin de toi. Elle posa sa patte sur la sienne, comme pour dire "tu n’es plus seul" puis le déposa avec précaution dans un panier de fortune, sur son vélo. Et pédala lentement, sous un ciel couleur miel. À la maison, Tigrou, un petit chaton vif comme l’éclair, ouvrit grand les yeux.— C’est un chien…, dit-il, surpris.— Oui, répondit Plume. Et alors ?Tigrou cligna des yeux. Puis s’approcha, tendit une patte.— Bonjour, chien. Moi c’est Tigrou. Si tu veux, on peut partager mes jouets. Et le chien, allongé sur une couverture chaude, sentit une larme rouler le long de sa truffe. Pas de peur. Pas de colère. Juste… de la douceur. Les jours passèrent. Plume cuisinait des soupes parfumées aux herbes et à la gentillesse. Tigrou et Max faisaient rouler une petite voiture rouge dans le couloir. Il n’y avait ni race, ni peur, ni différence. Juste des cœurs battants. Des âmes en confiance. Un soir, alors que la lune posait un silence doux sur la maison, Max dit :— Je suis un chien. Vous êtes des chats. Et pourtant… je n’ai jamais été aussi bien. Plume répondit, en ronronnant :— L’amour ne se reconnaît ni à une race, ni à des moustaches… Il ne miaule pas, il n’aboie pas. Il s’installe doucement, sans bruit, et ne laisse derrière lui qu’une chaleur qu’on n’oublie jamais. Tigrou ajouta, en s’endormant contre Max :— On dit que les humains sont intelligents… Mais ils oublient parfois d’aimer. Et dans cette petite maison nichée entre les champs, un chien et deux chats dormaient, le cœur au chaud, liés par quelque chose de plus grand que les mots.________________________________________

Moralité :Un chien et un chat ne sont pas de la même espèce. Mais dans le monde animal, cela ne compte pas. Car les animaux ne regardent pas d’où tu viens, mais comment tu viens. Et souvent, leur cœur est bien plus large que celui des hommes.