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Le burn-out : parlons--en !
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Utilisateur désinscrit
On ne se rend pas toujours compte que l'on fait un burn out. On n'y est pas préparé. On sait qu'on est un bon élément et reconnu par nos compétences. On ne sait plus ce qui nous arrive, on est épuisé, on souffre intérieurement, on a des passages à vide tant on en peut plus, mais on reste dans le déni. Puis un jour on fait un malaise, on se rend compte qu'on a plus la force de se relever. On doit dire stop. Un stop qui nous oblige à nous arrêter.
C'est ensuite qu'on réalise de tout ce qu'on a pu supporter jusqu'à l'épuisement et que l'on fait un burn out et non simplement une dépression. On réalise alors depuis combien de temps cela a t-il commencé...dans quel état on est psychologiquement mais aussi physiologiquement...tout devient très douloureux...on a le sentiment d'inutilité, de culpabilité, de honte et de grande solitude. on perd confiance en soi, à nos aptitudes professionnelles.
On se demande pourquoi personne nous a aidé, on est plus rien. Il faut en arriver au burn out pour comprendre et voir autour de soi. On ne peu alors compter que sur le milieu médical pour nous aider à redevenir une personne. Un long parcours déjà pour cela. Mais après...se reconstruire, peut-être? et encore après? et sinon?
Tant de questions que l'on se pose si ce rien peut être considéré de nouveau comme une personne. Et l'appréhension d'être vu de quelle façon. Il restera toujours en nous une cicatrice qui se réveillera de temps à autres.
Mais combien y aura t-il encore de personnes victimes de burn out si celle-ci n'est même pas reconnue comme maladie professionnelle. Nous ne sommes tout de même pas des pions sur un échiquier....
En attendant, quels modes de préventions, et/ou autres sont envisageables, puisque l'on veut ignorer cette maladie, alors qu'il faut quand même du personnel pour la subir.
On se plaint des arrêts maladies à répétitions mais jamais des conditions de travail, le salarié est toujours le coupable. Le détruire et détruire sa vie est tellement plus facile...
Mélaine
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Mélaine
Dernière activité le 08/10/2021 à 15:25
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Ami
En ce qui me concerne, ce qui m'a amené au burn out c'est :
-une surcharge de travail, bien sûr,
-mais aussi le fait d'aimer mon travail,
-et aussi d'avoir eu besoin de prouver (à la terre entière) mes compétences.
Du coup je n'ai pas écouté les signes avant coureurs.
Voilà.
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Mel
TITI75
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TITI75
Dernière activité le 15/10/2024 à 17:17
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21 commentaires postés | 3 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
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Ami
Le burn out j'en ai fait un en 2009 et depuis je ne suis toujours pas remis. Vous passez par des étapes très difficiles à vivre (vie gâchée, des pathologies qui apparaissent, perte du sommeil, fibromyalgie etc...) je n'arrête pas depuis le début d'aller chez le psychiatre, psychologue, hôpitaux, etc....) c'est tout simplement une vie de détruite. Si vous sentez de la fatigue, des difficultés à effectuer les choses courantes de la vie, la perte d'appétit et de poids alors il faut dire stop ! Sinon vous faites comme moi vous vous retrouvez à l'hôpital psychiatrique pendant 6 semaines et avoir en continu des perfusions d'anti-depresseurs et vous êtes cassé. Je ne souhaite jamais à personne de connaître cela quand vous êtes au fond du puit il est très difficile de remonter à la surface voire jamais. Depuis j'ai toujours un traitement anti-dépresseur et je broie du noir, je n'en peux plus de cette situation. Voilà mon expérience dans le burn-out. Je développerai plus tard ma mise en invalidité (très difficile à accepter), comment je vis maintenant, l'aide précieuse des proches, le monde du travail qui se moque de vous (vous n'êtes qu'un pion que l'on remplace vite, etc....). Bon courage à tout ceux qui connaissent cette pathologie et aux autres de savoir s'arrêter au bon moment. À très bientôt.
..
phildu
Membre AmbassadeurBon conseiller
phildu
Membre Ambassadeur
Dernière activité le 08/12/2025 à 12:52
Inscrit en 2025
Patient, BPCO depuis 2025
Autres maladies : Syndrome des jambes sans repos, Psoriasis + 8 autres maladies
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Ami
Mon Épopée du Burn-out !
Je vous le dis tout net : mon burn-out de juin 2018, je l'ai mérité ! Après dix ans de ce travail hybride, j’ai l’impression d’avoir vécu trois vies en une. Franchement, qui d’autre peut se vanter d’avoir été à la fois gardien d’immeuble et assistante sociale ?Les Années Commando : Mes trois premières années ? C'était de l'immobilier version commando. Ma mission officielle : entretenir des immeubles si vétustes qu'ils n'attendaient qu'une chose, le bulldozer. Ma mission officieuse : négocier le départ des locataires (un travail d'assistante sociale, quoi !), tout en faisant le videur de boîte de nuit pour éviter que les jeunes ne transforment les appartements vides en squat-hôtels improvisés. Je passais mon temps à me demander : « Aujourd'hui, je cours après M. Martin pour le bail ou après Kévin qui essaie d'installer sa sono dans le local poubelles ? » J'étais le roi de la dissuasion, l’agent anti-squat la plus chic de la région. Ce n'était pas un travail, c'était un sport de combat ! L'Ère de la Construction et du Chaos Organisé . Ensuite, fini la démolition, place à la réhabilitation ! On m'a relogé, et ma nouvelle mission est devenue : "Gérez les entreprises, les locataires, les dégâts des eaux, et essayez de ne pas perdre votre âme."Je jonglais entre les devis de maçonnerie, les rendez-vous pour la pose des WC du sol au plafond, et les formulaires d'assurance. J'étais le GPS des artisans, la psychologue des locataires stressés par la poussière, et le médiateur entre le peintre et le plombier. J'étais en charge d'un projet de 250 logements ! Je n'avais plus de vie ; j'avais un agenda de ministre rempli de descentes d'eaux usées et de pose de faïence. Mon Clap de Fin : Et le plus drôle dans tout ça ? J'ai tenu bon jusqu'à la ligne d'arrivée. Quand j'ai eu la confirmation que la dernière cuisine était posée, que le dernier dégât était réglé, et que le dernier locataire était content... J'ai craqué. Mon cerveau a simplement dit : « Félicitations, Phil, tu as terminé la mission. Maintenant, met toi en mode veille prolongée pour six mois. » J'ai fait mon burn-out, non pas pendant l'action, mais juste après ! Ma condition physique s'est maintenue jusqu'à l'achèvement de mes obligations, démontrant mon dévouement professionnel complet. Burn-out 6 mois, puis sont venues mes vacances, et la retraite. Aujourd'hui, ma seule préoccupation est de savoir si je vais lire, faire une sieste, ou me resservir un café. J'ai survécu au chaos immobilier et social. Maintenant, je suis officiellement en Chill-out !(Se Calmer/Se Détendre)
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Phildu
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Utilisateur désinscrit
Bonjour à toutes et à tous,
Je souhaiterais que sur cet espace, chacun(e) ait la possibilité de s'exprimer et de partager ensemble des moyens de préventions de ces maux nous menant au " BURN OUT" qui nous ont détruit à une période de notre vie.
Beaucoup d'entre nous connaissent les causes de cette invalidité, dont il est très difficile de s'en sortir, dans le temps, avec ou sans aide (ou très peu). Une maladie qu'on ne peut oublier, une cicatrice qui restera à jamais en nous.
Des conditions incontournables, humiliantes,...pour s'en "sortir". Par notre vécu, tout notre parcours, à travers de notre vie aujourd'hui, essayons de prévenir par nos idées d'aider les autres, mais aussi de nous soutenir pour se sentir mieux.
Aidons-nous ! Aidons-les !
Florinda