Bonsoir,  je viens rarement sur ce site, mais cette discussion m'a beaucoup intéressée car je vis seule depuis maintenant 15 ans, et tant que je travaillais, je ne trouvais pas cela pesant,  mais depuis 5 ans que je suis en invalidité, plus le suicide de ma Maman (30 ans après celui de mon père) ,je vis cette solitude de plus en plus mal, du coup,  je ne  sors plus du tout,  je me referme sur moi-même , du coup,  ma fille vient de moins en moins me voir car il paraît que je ne fais que me plaindre dès qu'il y a du monde chez moi!  Je ne m'en rends pas compte!

, je ne supporte plus cette situation, les douleurs sont de plus en plus insoutenables,  en plus des problèmes financiers, mais pour moi, je ne conçois pas d'autre issue que de, me suicider à mon tour,  et personne ne me regrettera!

Mais je vous souhaite une bonne soirée

!!

Bonsoir @Agusta83 je me joins au message de @lys222 pour vous encourager AGUSTA que vous avez c'est sûr de belles choses encore à découvrir, essayer de mettre par écrit ce qui vous pèse pour moins "chagriner" votre fille.

Mais appelez là pour prendre un café un dessert que vous aurez fait et lui demander de ses nouvelles dans son travail ou autre. Elle vous aime vous l'aimez ne restez pas seule, à bientôt vous relire, gros bisous amicaux 

Bonsoir Agusta

Je me joins à Lys et Erwannono pour t'inciter à attendre que cette idée s'estompe et puis....désolé de dire ça mais imagines-toi que tu te rates.... c'est pire que tout. Cela mérite de revoir la question.

Je vis seule aussi mais chaque jour est différent et il doit y avoir des jours où cela vaut le coup de les vivre sans compter qu'on ne sait pas de quoi demain sera fait.

On est combien à aller dans le creux de la vague mais n'oublions pas qu'une bonne vague de fond nous renvoie directement à la surface et là c'est reparti.

Haut les coeurs Agusta

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Je suis étonnée que quelqu'un se soit intéressé à mon avis, merci. Je sais très bien qu'il y a de nombreuses personnes qui sont bien plus malades et malheureux que moi et si je pouvais donner ma vie pour en sauver une autre, ça serait génial, mais voilà. ... J'ai essayé de m'en sortir, je suis dépressive depuis mes 13 ans, date de ma première TS, puis j'ai fait LA rencontre et j'ai connu le bonheur, ce qui m'a aidé à surmonter le suicide de mon père et j'ai même accepter de faire un enfant alors que je n'en voulais pas! Et lorsqu'IL est parti,  j'ai fait TS sur TS, j'ai essayé tellement de méthodes! À croire que je suis immortelle! Mais j'ai détruit, ma fille psychologiquement car je me trouvais seule, , maisje ne l'étais pas!  Elle a TOUT vécu et voilà pourquoi elle n'a plus envie de me voir, malade ou, pas, pour elle, je reste celle qui ne l'aimait pas assez pour vivre pour Elle! Et je ne lui en veux pas,  c'est à moi que j'en veux!  

J'ai essayé 17 anti depresseurs différents mais je n'arrive pas à passer le cap de la 3e semaine qui me rend encore plus suicidaire! Peut être qu'il y a un problème avec le Durogesic 100?

Je ne veux surtout pas faire pitié, je voulais juste dire que la solitude et la maladie ont déjà tué mon père (il s'était retrouvé seul après la perte de son travail et son divorce, et il s'est pendu), et ma Mère, elle vivait seule à 150 kms de chez moi, j'allais la voir tous les mois, mais elle est devenue aveugle et ne l'a pas supporté! Elle a fait ce que j'ai fait plusieurs fois, avaler un mélange de cachets, mais pour elle, ça a " réussi".... 

Alors vous pouvez comprendre que pour moi aussi la solitude et la maladie aboutisse au même résultat! Mais ce n'est pas pour autant que je fasse l'apologie du suicide! Je regrette sincèrement de ne jamais avoir eu de Vrais amis! Mais j'ai fait l'erreur de changer de région,  et je ne me suis jamais adaptée à ma région " d'adoption" malgré 20 ans dans la même administration, sans jamais être intégrée, j'ai même subi un harcèlement moral incessant après un Accident du travail qui en a déclenché plusieurs autres ainsi qu'une aggravation de mon état dépressif.

J'arrête là mon roman, et je voulais dire que j'ai lu de beaux poèmes sur ce site, 

Bonne nuit

.

     Solitude et maladie, l'une ne va pas sans l'autre et j'ai arrêté de lire vos témoignages en fin de 1ère page tellement revenaient les effets sans jamais apporter de solution. Je suis dans la même situation que vous et me suis apitoyé sur moi-même jusqu'au jour où je me suis rendu compte qu'il y avait certainement une raison, une attente, à cette auto-destruction exhibitionniste face à ceux qui m'aimaient et dont je me suis éloigné petit à petit jusqu'à l'isolement, pire que la solitude.

     Tous étaient tristes et inquiets devant mon comportement souvent verbalement violent, ils souffraient autant que moi de ne pouvoir rien pour me ramener à la vie... Il y avait pourtant une raison à ce rejet de tout le monde, mais vu de l'extérieur, personne ne pouvait deviner quoi faire face à une telle énigme! Moi-même et de l'intérieur, je souffrais de me replier sur moi-même et de ne pas trouver d'explication. Je me sentais flétrir et m'éteindre. Un jour pourtant, pulsion de vie face aux pires cauchemars de nuit comme de jour, j'ai décidé d'arrêter la souffrance que je m'infligeais et d'en trouver le sens.

     Première démarche: le psychiatre pour retrouver l'importance du contact et de la parole libérée. Cela m'a pris 3 ans pour me libérer de l'alcool et pour retrouver mes capacités intellectuelles de déduction. Un retour sans fard sur moi-même et mon fonctionnement psychologique en remontant mon passé. Et un jour, la révélation du fil sur lequel il fallait tirer pour démêler la pelote rebelle, véritable enchevêtrement de noeuds comme autant d'énigmes à résoudre! Je ne voudrais pas vous décourager, mais cela m'a pris encore 2 ans avant de pouvoir affirmer la solution de ma souffrance.

     Dès tout petit enfant, j'avais conclu que pour obtenir l'amour et l'attention des autres, il y avait un comportement à avoir que j'ai pris comme faisant partie des échanges affectifs: souffrir, du moins le faire croire, pour obtenir l'amour dont j'étais très demandeur. Puis, en grandissant et pour conserver une crédibilité, mes appels sont devenus somatiques et, inconsciemment, je pouvais me rendre malade! Le trouble du comportement était installé! Ce qui a faussé toute ma vie relationnelle. Le plus difficile à surmonter est de s'avouer que l'on fait tout pour se retrouver dans cette situation de mal de vivre et que ce que l'on espérait des autres est de moins en moins au rendez-vous! Trop lourd à porter sans pouvoir aider.

     Baïkalou. 

bonjour

je me sens etrangere parmi vous . pas d'echo !

bonjour@samia pourquoi dis tu ça ? ON PEUX DISCUTER EN PRIVE SI TUVEUX

bonne journée

Je suis d'accord sur la réponse de Baikalou. 

Il faut se dire que quelquefois la première partie de sa vie peut être un désastre et la deuxième une victoire pour cela il faut se donner une seconde chance.  Courage !!