Inégalités hommes-femmes en santé : un enjeu à ne pas négliger

Bonjour , moi ma doctoresse m'écoute quand elle a envie, quand à mon diabéto c'est pareil , les autres médecins ça va .Par contre ma doctoresse aux petits soins pour ma mère .

Le fameux manque d’écoute vis-à-vis des symptômes – un vrai classique ! Imaginez la scène : je vais chez le médecin, prêt à expliquer ma douleur au bras, et après quelques minutes de description, le docteur me regarde comme si j'avais demandé des conseils pour tricoter un pull en laine. « Oui, oui, je comprends, mais avez-vous pensé à faire un peu de sport ? » Ah, le sport ! La solution universelle à tous nos maux, comme si faire des pompes allait réparer un membre arraché !Et puis, il y a ce moment où l’on mentionne une douleur. Je suis sûr que si j’étais une femme, le médecin aurait sorti "deshabillez vous !" surtout que je suis bien foutue, "Ma pauvre ! Quelle souffrance vous endurez ! C'est terrible ! Faisons immédiatement une batterie de tests, un scanner, une IRM, et pourquoi pas un pèlerinage à Lourdes, sait-on jamais !" Mais moi, en tant qu’homme, on me répond souvent du style : « Un peu de repos et ça ira mieux ! » Oh merci, docteur ! Véritable révolution dans l'univers médical !Sans oublier que notre cher système de santé a parfois des tendances à croire que la virilité est synonyme d'absence de douleur. J’en rigole, mais c’est vrai : « Ah, vous êtes un homme, donc ça doit faire moins mal ! » Comme si le simple fait d’avoir un XY au lieu d’un XX me donnait une sorte de super-pouvoir pour ignorer la douleur ! Si seulement ça pouvait s'appliquer à mes courbatures après une séance de sport…Alors oui, le genre influence la perception des symptômes. On n'attend pas de moi que je sois confronté à des douleurs ! J'ai des choses plus importantes à faire, par exemple, braver des tempêtes (ou avoir des retours sur la dernière saison de ma série préférée) ! Alors, chers médecins, un peu plus d'écoute, s'il vous plaît. Parce qu’au fond, tout le monde mérite d’être pris au sérieux, hommes et femmes confondus, même s’ils sont maladroits comme moi !Alors, la morale de l'histoire ? Que je sois un homme ou une femme, un bon soupçon d'écoute et de compassion, c'est tout ce qu'il faudrait, avec une bonne dose d'humour pour accompagner le tout. Alors oui, je pense que le genre influence la manière dont on est soigné. Ce n'est pas toujours conscient, ni malveillant – la plupart des soignants sont merveilleux !

Bonjour Claudia,

Alors là, tu pouvais pas m'offrir meilleur thème que celui ci. Quand, j'ai commencé a souffrir de maux de tête à mes 23 ans, mon généraliste, qui me connaissait depuis ma naissance m'a mise d'office sous paracetamol. Sans en chercher la cause, alors, que je venais d'avoir un accident de voiture, avec le coup du lapin, multifractures, écrasement du talon, éclat de verre sur le visage et j'en passe.

Il a pas du tout mis en corrélation les deux événements. Les migraines c'est sans doute ta période qui se dérègle, qu'il m'a sorti. Il aurait pas dit ça a un homme !!

Il n'écoutait pas mes plaintes. Les radios, les irm a l'époque ne montrait aucune détérioration neurologique. Il m'a même pas conseillé d'aller voir un neurologue. Je me sentie tellement seule. C'était mon médecin comment je pouvais ne pas lui faire confiance ?

J'ai mangé des médicaments comme des smarties durant des années jusqu'à son départ à la retraite et c'est son remplaçant qui a pris le temps de m'écouter, de voir mon vécu et de dire et stop, je vous envoie immédiatement au centre de la douleur. Quelle perte de temps. Quel gâchis.

Aujourd'hui, je souffre de troubles cognitifs, deux de mes mémoires dysfonctionnement et avec la fatigue cela va se propager à d'autres d'après ma neurologue.

Oui, je suis en colère envers lui et envers moi même.

Claudia, tu nous demande comment faire pour réduire ces inégalités ? J'en sais rien, vraiment rien.

Nous seuls connaissons notre corps mieux que personne. Écoutons le, écoutons notre instinct quand la douleur va prendre le dessus pour faire ce qu'il faut pour la contrer et nous mettre en sécurité.

Cela m'a appris que le meilleur remède : c'est nous même.

Courage a vous tous.

Au point de vue des hôpitaux, la prise en charge dans le privé est sérieuse mais moindre dans les hôpitaux publics. Quant à mon psy, il est assez souple dans la consultation mais rigoureux sur mon ordonnance. Comme les effets secondaires dont je me plains (amnésie et aphasie), il continue à maintenir mon traitement. Pendant mon hospitalisation, les filles et les garçons étaient traités à égal. J'ai peur de comprendre que c'est en vieillissant que l'on traite mal les patients.

Bonsoir

• - J'ai toujours eu de l'écoute après certain médecins sont plus froid que d'autre
• - Mon gastro je l'apprécie car il met ses patients à l'aise

Pour ma part je n'ai aucun souci mais forcément j'ai une sclérose en plaques qui se voit puisque je suis en fauteuil roulant électrique c'est plutôt de la pitié que je vois dans leurs yeux et le contraste saisissant pour eux car le souris ils ont limite en train de me regarder en train de se dire mais comment elle fait.

Sinon je rejoins les autres.

Maintenant médecin c'est du papier il te prend la tension c'est déjà limite bien...

Bonjour,

Pour ma part, mon premier médecin traitant, qui m'a suivi pendant 40 ans, était à l'écoute et surtout savait prendre le temps nécessaire à l'état psychologique dans lequel j'étais certains jours et cela même si la salle d'attente était pleine. je l'appréciai beaucoup mais j'ai toujours était très franche avec lui si je n'étais pas d'accord avec lui.

Mon nouveau médecin est jeune et fort sympathique mais je n'ai pas encore créée un vrai lien et je sens un manque de confiance donc d'écoute de sa part en ce qui concerne mes ressentis et mes choix sur mon traitement. Je ne désespère pas il faut du temps pour se connaitre.

Pourtant accompagnant souvent ma sœur chez des spécialistes, j'ai constaté que les jeunes médecins sont plus attentifs et à l'écoute.

Que faut il faire si ce n'est intégrer à la formation des médecins la notion d'écoute et d'empathie indispensable à cette profession. Mais il faut aussi essayer de bien exprimer nos ressentis pour faire éventuellement changer leur façon d'écouter.

Je suis d'accord avec vous y a des hommes qui sont hypondriaque

Je n’ai jamais pensé qu’il y avait une différence d’écoute entre les hommes et les femmes. Peut-être est-ce vrai. Par contre, il est évident qu’il y a un manque d’écoute ou que les médecins prennent les patients pour des comédiens. Pendant des années, j’ai dit à mon médecin que j’avais de plus en plus de mal à marcher,que je perdais l’équilibre et que j’avais des antécédents (une grand-mère qui s’est paralysée de la jambe gauche). Au bout de 4 ans, je lui ai dit que çà s’agravait et "vous ne pensez pas qu’il faudrait me faire passer un EMG ?". Elle s’est mise à hurler. Peu de temps après, j’ai fait une crise de myéopathie cervicobrachiale et ai du être opérée à deux reprise pour une arthrodèse, une myélopathie et une foraminotomie car je me paralysais. Je ne peux plus me servir de mes mains et le bras gauche est fortement ankylosé. Quand j’ai parlé de mes problèmes de jambes à mon chirurgien, il m’a ordonné un EMG et là, le diagnostic est tombé : neuropathie axonale.

Mais ce n’est pas tout, lorsque je suis allée voir mon médecin de la douleur, il m’a dit que je n’avais qu’à faire les marionnettes avec les mains. En plus, il a écrit sur mon dossier santé "elle dit qu’elle a des problèmes de jambes mais, étonnamment, elle est arrivée sans canne !". Que faut il penser de mes exemples ?

Oui il y a inégalité pour les parcours de soin entre homme et femme.tout particulièrement pour moi j'ai l'impression que mes symptômes ne sont pas pris au sérieux disant que c'est le stress.Tout particulièrement avec les intestins disant que c'est le stress. J'ai des diverticules et ai fait 2 fois des crises de sygmoidite ....